80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
" C'est à Verlaine que j'ai emprunté le titre. Il s'agit d'un récit de fiction pure, qui réunit déjà tous mes thèmes de prédilection : la famille, la place de chacun dans celle-ci, la part du destin et celle du libre arbitre... " - Françoise Bourdin De l'immense domaine du Peyrou des Montignac, il ne reste plus que de " vagues herbes jaunes ", autour d'une imposante demeure. La terre aride du Lot a usé, l'un après l'autre, les membres de cette famille de grands propriétaires terriens. Cyril, le dernier des Montignac, rêveur et solitaire, ne se passionne guère que pour ses livres, son chien, sa collection de fusils et son cheval.
Cet héritage trop lourd à porter, cette histoire familiale qui le hante dans la solitude des terres qui l'ont vu naître, le pousseront à envisager l'impossible, dans l'incompréhension et la haine générale des villageois qui le jaugent, du haut de leur falaise. Le lien à leur terre, c'est tout ce qui leur reste dans cette région où les mémoires sont encore marquées par les affres de la guerre et les fantômes d'Oradour-sur-Glane. Alors comment pourraient-ils comprendre ce garçon si différent et torturé ?
Les lecteurs de Françoise Bourdin attendaient de pouvoir lire De vagues herbes jaunes, introuvable depuis des décennies, roman genèse d'une oeuvre exceptionnelle de cette jeune femme de vingt-deux ans habitée par la littérature qu'était déjà Françoise Bourdin.
Certes,ce n'est "que"le 2ème livre écrit par Françoise Bourdin,on y retrouve ses thèmes de prédilection centrés autour de l'amour de la terre.L'écriture me semble moins fluide,plus(?) travaillée ,plus poétique par moments.Mais,j'ai trouvé son personnage Cyril,torturé,en manque d'amour maternel croit-il,déplaisant.Et cela a nui à mon intérêt pour ce roman.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année