80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Premier recueil de nouvelles après le roman Où sont les enfants ? pour lequel Simona Vinci avait obtenu le prix Elsa Morante de la première oeuvre. Ce qui frappe d'abord à la lecture des treize nouvelles qui composent Dans tous les sens comme l'amour, c'est la sobriété et l'acuité du regard, les phrases courtes, denses, d'un silence grave et résolu. Telles des lames de rasoir, les mots incisent les bulles translucides aux parois épaisses desquelles sont prisonniers les divers personnages, recroquevillés sur leur enveloppe charnelle, dans un isolement sans retour. Dans tous les sens comme l'amour est un recueil d'une intensité troublante, d'une qualité stylistique rare. Les thèmes sont traités avec une maîtrise étonnante chez un jeune écrivain à l'écriture profondément, intimement féminine, et dont l'exploration des mystères du corps rejoint les interrogations et les recherches de l'art contemporain de ces dernières années. Il y a longtemps que l'Italie, souvent trop prompte à promouvoir des «jeunes écrivains prometteurs», ne nous avait présenté un authentique talent littéraire.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", nous explique Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année