"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
«Une semaine qu'elle tient. Une semaine qu'elle n'a pas cédé. Mais cette nuit, elle en a rêvé et n'a pas pu se rendormir. Un rêve moite, interminable, qui s'est introduit en elle comme un souffle d'air chaud. Adèle ne peut plus penser qu'à ça.» Adèle semble heureuse avec Richard, le médecin qu'elle a épousé. Pourtant, elle ne peut s'empêcher de collectionner les conquêtes. Dans le jardin de l'ogre est l'histoire d'un corps esclave de ses pulsions que rien ne rassasie. Un roman féroce et viscéral sur l'addiction sexuelle et ses implacables conséquences.
Adèle a tout pour être heureuse. Journaliste de métier, un gentil petit garçon, et son mari, Richard, chirurgien. Pourtant Adèle n'est pas heureuse et elle cache bien son jeu. Elle ne peut s'empêcher de multiplier les amants, va sur des sites de rencontres et sans amour ni plaisir, elle se donne aux hommes. Ella a chaque fois la peur au ventre : tomber enceinte, Richard pourrait découvrir la vérité. Que ferait-elle sans lui ? Quant à lui, il ne se doute de rien? Cela peut-il durer ainsi longtemps ? On en doute, d'autant plus que Richard pense à quitter Paris et tout particulièrement après un accident sur la route qui a failli lui coûter la vie et l'a laissé un moment affaibli et dépendant de sa femme. Alors la vie à la campagne sera-t-elle une solution pour guérir Adèle ?
Roman assez déroutant. Et malgré la désinvolture d'Adèle, qui semble au départ un personnage plutôt ingrat, on comprend petit à petit son mal être et on a pitié d'elle. On a envie d'y croire et on dévore les pages. C'est très bien écrit et les scènes érotiques très courtes, il n'y a que l'essentiel à retenir qui est révélé. Et cela m'a semblé très bien ainsi...
Adèle a tout pour être heureuse. Journaliste de métier, un gentil petit garçon, et son mari, Richard, chirurgien. Pourtant Adèle n'est pas heureuse et elle cache bien son jeu. Elle ne peut s'empêcher de multiplier les amants, va sur des sites de rencontres et sans amour ni plaisir, elle se donne aux hommes. Ella a chaque fois la peur au ventre : tomber enceinte, Richard pourrait découvrir la vérité. Que ferait-elle sans lui ? Quant à lui, il ne se doute de rien? Cela peut-il durer ainsi longtemps ? On en doute, d'autant plus que Richard pense à quitter Paris et tout particulièrement après un accident sur la route qui a failli lui coûter la vie et l'a laissé un moment affaibli et dépendant de sa femme. Alors la vie à la campagne sera-t-elle une solution pour guérir Adèle ?
Roman assez déroutant. Et malgré la désinvolture d'Adèle, qui semble au départ un personnage plutôt ingrat, on comprend petit à petit son mal être et on a pitié d'elle. On a envie d'y croire et on dévore les pages. C'est très bien écrit et les scènes érotiques très courtes, il n'y a que l'essentiel à retenir qui est révélé. Et cela m'a semblé très bien ainsi...
Adèle, est mariée à Richard, chirurgien passionné par son métier et mère d'un petit Lucien âgé de trois ans. Sa nymphomanie pathologique la contraint à des contorsions difficiles pour cacher cette réalité à son mari qui aspire à quitter Paris pour exercer en province et acquérir une grande maison calme abritant une vie de famille agréable. L'écriture précise, crue et brillante de l'auteure rend bien compte du cheminement psychologique, de la douleur et de la difficulté à vivre cette sexualité débridée, addictive dont on perçoit bien qu'elle constitue un vrai mal de vivre. Ce premier roman contient déjà tout le potentiel littéraire qui ne tardera pas à être récompensé par le Goncourt pour « Chanson Douce », son deuxième roman !
J'ai retrouvé avec grand plaisir la plume acérée de Leïla Slimani avec son premier roman.
Adèle, journaliste, mariée à un médecin, maman d'un petit garçon. Elle se dit qu'elle a tout, qu'elle devrait être heureuse, qu'elle a la vie dont elle avait rêvé. Oui, mais Adèle n'est pas heureuse. Ses pulsions sexuelles et ses cauchemars rythment sa vie, ses obsessions la dévorent, ses mensonges sont son univers. Elle n'est rien, rien du tout. Elle le sait, elle s'enfonce.
Jusqu'au jour où...
Un récit brutal, noir, décrit avec froideur. Un roman sur l'addition sexuel et son engrenage.
La psychologie est décrite avec minutie, développée finement tout au long du récit.
L'écriture est comme un électrochoc. Ça marque, au plus profond. Ce roman m'a fait le même effet que Chanson douce. J'ai hâte de me plonger dans son dernier roman.
Wahou quelle première lecture de cette auteure Leila Slimani. Il s'agit de son premier roman et quelle réussite !
L'auteure dresse le portrait d'Adèle, mère, épouse, journaliste, Adèle cache un secret, elle est nymphomane et sa libido est insatiable.
L'histoire d'Adèle est bouleversante... qu'a t-elle vécu ? Quelle est son histoire ? Sa blessure ? Sa faille ?...
Une plume crue mais oh combien captivante !
A découvrir !!
Adèle s'est mariée avec Richard pour accéder à une certaine respectabilité. Ils ont un enfant, Lucien. Les jardins de l’ogre raconte la double vie de cette jeune femme. Pour son mari, ses amis, ses collègues rien ne la distingue des autres jeunes bourgeoises. Mais en fait, Adèle est sexuellement compulsive. Insatiable, elle multiplie les amants, incapable de résister à ses pulsions même si cela la plonge dans la détresse. Elle trompe son monde en permanence et court inéluctablement à sa chute. Son besoin irrépressible d’amants, n’importe où, n’importe quand, avec n’importe qui, entraîne mensonges et dissimulations, crainte permanente que Richard ne découvre la vérité.
Leila Slimani raconte avec une indéniable finesse la vie gâchée de son héroïne par des pulsions sexuelles, avec la détresse de ne pouvoir y mettre fin. Dans ce premier roman, l’auteure montre la solitude extrême que crée l'addiction sexuelle, maladie prenant ses racines dans l'enfance et impliquant le besoin d'exister à travers le désir des autres. Il devient vital de combler un vide en se remplissant de n'importe quel homme.
J’ai retrouvé le style d’écriture brut et violent, style que j’ai apprécié dans Chanson Douce. Ce premier livre de Leila Slimani a le mérite d'aborder un sujet atypique. Le vocabulaire est bien choisi, parfois très cru sans jamais tomber dans le piège de la vulgarité, du pornographique ou même de l'érotisme. L'auteure a un style d’écriture agréable à lire. On voit bien les grandes étapes, la descente aux enfers, la découverte par les proches, la tentative pour continuer à vivre et passer outre et puis cette fin très ouverte qui permet au lecteur de laisser libre cours à son imagination.
J’ai passé un bon moment de lecture, sans pour autant avoir été captivée par l’intrigue. Il manque quelque chose dans cette histoire aux retours en arrière déroutants qui donnent l'impression d'avoir loupé quelque chose.
Je le recommande à tous ceux qui souhaite découvrir la signature de Leila Slimani.
Je suis assez mitigé après la lecture de ce roman. J'ai voulu commencer par celui-là avant de lire "chanson douce", le livre de l'auteur récompensé par le prix Goncourt.
Ce livre a le mérite d'aborder un sujet bien particulier : l'addiction sexuelle. Les mots sont d'ailleurs plutôt bien choisis, parfois très crus ce qui va renforcer notre empathie pour Adèle.
Après, je n'ai pas particulièrement accroché à la construction du récit. On voit bien les grandes étapes, la descente aux enfers, la découverte par les proches, la tentative pour continuer à vivre et passer outre et puis cette fin très ouverte qui permet au lecteur de laisser libre cours à son imagination.
Mais...il manque quelque chose...je n'ai pas été surpris et pas vraiment conquis par le traitement du thème. C'est plutôt convenu, l'écriture tombe parfois un peu trop dans la facilité et puis il y a par moment des sauts dans le temps assez déroutants et qui vont donner l'impression d'avoir loupé quelque chose. On peut mettre du temps à raccrocher les wagons et cela peut paraître assez décousu.
Après, ce n'est que mon ressenti et cela n'ôte pas les qualités de ce roman. Même si je ne le conseillerai pas en premier, cela reste un livre intéressant, qui se lit vite, facilement et qui met en lumière une addiction finalement bien peu évoquée par ailleurs.
On est au centre de l'addiction où le plaisir n'est pas le but mais le moyen pour tendre vers un soulagement sans arrêt au supplice au delà de l'amour au delà des conventions . Une très belle description de ce cercle vicieux qu'on caresse jusqu'à en perdre l’âme.
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