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Il s'agit d'un des premiers romans de Jerome Charyn, traduit pour la première fois et réclamé depuis longtemps par ses admirateurs français - dont François Forestier, l'excellent critique de cinéma de l'Observateur. Son chef-d'oeuvre, pour certains fans.
On est au sud de Manhattan, dans l'espèce d'îlot crasseux surnommé Alphabetville, où les avenues A, B, C et D sont devenues « territoire indien », le pays du meurtre et de la cocaïne. Et la B, c'est encore quasiment la civilisation comparée à la C, où des patrouilles d'ados font régner l'ordre - enfin, leur ordre -, et protègent les dealers. Leur chef s'appelle Sarah, surnommée Saïgon la tigresse, 32 ans, ex-infirmière militaire au Vietnam.
À 16 ans, elle embrassait Howie, 14 ans, sous le Bayonne Bridge. Elle l'a retrouvé là-bas, pendant la guerre, quelques années plus tard, où il était mêlé à de nébuleuses missions secrètes qui lui ont valu de récolter des éclats de shrapnel dans la tête. Depuis, ils sont fiancés et ont fini par revenir à l'Alphabetville. C'est l'homme de sa vie.
On ne résume bien sûr jamais un roman de Jerome Charyn. Entre les rois de la drogue sud-américains, les agents doubles, les émigrés russes, les truands de haut vol, les coups tordus des uns, les crimes des autres, on se laisse emporter dans le tourbillon de la langue, qui ne ressemble à aucune autre. Et au fil des amours de Howie et de Sarah, dont les aventures défient l'imagination la plus enfiévrée.
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