"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'héritage n'est pas un cadeau. Comment recevoir des choses que l'on ne nous a pas données ? Quand Lydia Flem a perdu ses parents, elle s'est demandée comment elle pourrait vider leur maison sans liquider leur passé. Les premiers jours, elle se persuadait qu'elle allait « ranger » et non pas « vider » la maison de ses parents. Il lui arriva plusieurs fois de prononcer un verbe pour l'autre. Dans ce livre, elle raconte cette épreuve que chacun de nous vit un jour avec sensibilité, humour et sans tabou. À tout âge on devient orphelin.
Membre de l'Académie royale de Belgique et psychanalyste, Lydia Flem est l'auteur de Lettres d'amour en héritage (2006) et de Comment je me suis séparée de ma fille et de mon quasi-fils (2009). Ses livres sont traduits en quinze langues.
J'ai acheté ce livre à une braderie solidaire et j'ai été émue de retrouver les moments forts que j'ai ressentis quand j'ai moi-même vidé la maison de mes parents...que garder, que jeter, comment lutter contre tous les sentiments qui se mélangent et ne garder que les moments heureux et les biens matériels qui apaiseront la douleur....
Trois ans après… je lis "Comment j’ai vidé la maison de mes parents" de Lydia Flem et je me retrouve face à un miroir. J’ai l’impression de me voir dans ses mots, ses réflexions, ses ressentis. C’est à la fois douloureux et bienfaisant. Je ne suis plus seule avec mes questionnements, mes regrets, ma colère et ma tristesse.
Lydia Flem, membre de l’Académie royale de Belgique est également psychanalyste. Peut-être est-ce la raison pour laquelle elle exprime ses sentiments avec autant de finesse et de précision. Dans ce petit livre elle raconte la mort de sa mère, la dernière de ses deux parents à partir. Elle dit surtout son désarroi face au travail de deuil et à cette tâche, qu’elle juge impudique, qui consiste à VIDER la maison.
Ses propos sont clairs, ses sensations parfaitement disséquées et explicitées. Elle développe ce que je savais, éprouvais, sans y mettre de véritable sens, la différence entre le legs et l’héritage, combien il est plus agréable de se voir offrir un cadeau plutôt que de prendre un bien qui vous revient, certes, mais ne vous a pas été donné. Toutes ces difficultés liées à la recherche de papiers, à la découverte de courriers, de photos inconnues parfois, tout cela, je l’ai vécu sans en parler, sans pouvoir l’exprimer. Toutes ces questions sur ce que l’on garde, donne, jette. Tous ces objets qui ont eu une vie et la perdent en même temps que leur propriétaire… comment la leur redonner, les rendre à nouveau utiles, s’en défaire.
Un petit ouvrage à lire pour trouver des solutions pour l’après mais aussi pour avant. Véritable hymne au passage, à la transmission, à la donation, le récit est émouvant, troublant mais salutaire.
Merci mon grand fils adoré pour ce cadeau. Tu me connais bien. Cette lecture m’a beaucoup apporté… trois ans après.
https://memo-emoi.fr
Pour avoir récemment vidé la maison de mes parents, je peux vous dire que le texte de Lydia Flem vous aidera amplement à comprendre les mécanismes de cette douloureuse expérience, à mettre des mots sur des émotions fortes et culpabilisantes, à tourner doucement la page sans pour autant renier tout ce que vous avez vécu.
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