Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Milieu des années 1990, une ancienne ville minière écrasée de toutes parts par les montagnes rouges du Colorado. C'est dans cette Amérique « profonde », oubliée dans une décennie de prospérité économique, que grandit Michael, un ado paumé style skateur cheveux mi-longs baggy hoody et converses. Il y a aussi Durham, le gamin SDF accro au crack; le gros Don, qui s'efforce d'échapper aux brutes du collège; et, bien sûr, Suzy, la rebelle androgyne, toujours un coquard au coin de l'oeil laissé par son shérif de père. Mais la vie est belle parfois, entre le skate l'école, buissonnière, les rêves, les premières fois, de l'amour aux bières, tout ça sous le soleil cuisant de juillet... Jusqu'au jour où un gosse de la ville qui avait disparu est retrouvé à moitié dévoré. Aussitôt, les quatre potes décident d'enquêter. Dans l'ombre, le tueur - la Chose? - les regarde s'agiter. Et bientôt les prend en chasse.
Alors perso, pour le coup, je dirai 'Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir'... Sacrément glauque comme récit. Et faut un peu avoir le coeur accroché. La bande son égrenée à chaque chapitre est bien à l'unisson de l'ensemble. Du hard, du heavy, sombre à souhait.
Dans le prélude, l'auteur, Alex W. Inker, indique qu'il remercie "Levi, qui a été sur ce livre son premier lecteur du haut de ses sept ans". Pas sûr que Levi soit la meilleure cible pour ce type de lecture, mais ça n'engage que moi...
Je vais de ce pas regarder un épisode des Bisounours pour revoir la vie en rose :D...
Alex W Inker ne m'est pas inconnu puisque j'avais pu apprécier "Fourmies la Rouge", lire également "Servir le Peuple", qui sont des BD qui ne laissent pas indifférents. Je n'ai pas encore lu "Un travail comme un autre", mais ça ne saurait tarder.
Bref, j'avais vu qu'il y avait de beaux retours pour ce Colorado Train. Et le pavé en main, j'avoue que je ne savais pas à quoi m'attendre.
Skates, drogues et tueurs en série dans l’Amérique des 90’s… Ça vous parle?
Bon déjà le livre en soi, de bonne qualité, un bon format, très agréable à lire, parcourir.
Entièrement en noir et blanc. Gros travail graphique, énormes ambiances. C'est magnifique. J'adore le rendu, ça met très bien dans l'ambiance. On reconnait parfaitement les personnages, donc on n'est pas déstabilisé de ce point de vu là.
Chaque chapitre est introduit par un nom de morceau, avec le nom du groupe, et vu que ça tourne autour du rock/metal, ça ne peut que me plaire. On sait que l'auteur a donc bon goût et ça fait plaisir. Et au vu de la sélection, on sait qu'on est dans la même tranche d'âge à priori :)
Niveau scénario, l'histoire est relativement classique. Mais accrochez-vous car rien ne vous sera épargné. Il y a des passages qui marquent. Définitivement. Voire même te donnent la larme à l'œil. C'est trash sur une bande son qu'on pourrait aussi avoir plus thrash (volontiers, merci bien).
C'est parfois gore. Mais il y a de l'amour, résilience, amitié et toutes sortes de choses dans cette BD.
C'est un régal qu'on ne peut lâcher une fois commencée en réalité.
Un beau tour de force. Bravo.
C'est une adaptation de livre, et j'avoue que l'auteur Thibault Vermot (@thvrmt) doit être ravi de voir une telle adaptation.
Fortement recommandé aux âmes qui peuvent survivre en terrain boueux.
Durango, Colorado, les années 90. C’est dans cette ville, où les mines ont fermé, que vit ou plutôt végète une bande d'adolescents. Ils sont cinq et se déplacent à travers la ville sur leurs skates. Michael et son petit frère Calvin, qui vivent seuls avec leur mère.
Suzy, qui ne peut cacher les coups paternels qui pleuvent régulièrement sur elle.
Durham, fils d’un cinglé accro aux armes, qui cache son embonpoint et son mal-être dans son sweat à capuche.
Alors que ce dernier est bastonné par la bande de Moe, il est secouru par Donnie, un jeune SDF accro lui au crack.
Mais le lendemain, alors qu’ils sont au lycée, ils apprennent que Moe, élève dans le même établissement qu’eux, n’est pas rentré chez lui et est porté disparu. Ils vont donc mettre à profit la nuit qui tombe pour aller rôder du côté de chez Moe.
Des empreintes de bottes de G.I. datant du Vietnam et la présence d'un ongle cassé n’augurent rien de bon. D’autant plus que les traces de pas se dirigent vers la voie ferrée, là où ont l’habitude d’errer les hobos à l'affût de trains pour se déplacer.
C’est donc le long des rails que va débuter l’enquête de la police, qui va mener à une découverte macabre : un bras arraché et partiellement dévoré par une mâchoire humaine…
Dès la première planche, le ton est donné. Cette adaptation par Alex W.Inker du roman éponyme de Thibault Vermot, est sombre. Mais comment pouvait-elle en être autrement ? Cet album décrit parfaitement bien le désœuvrement de toute une population livrée à elle-même, quand l’activité économique n’est plus en mesure de fournir du travail et que l’État n’est pas là pour aider les plus pauvres.
C’est avec sa plume Sergent-Major et de l’encre noire que l’auteur de Fourmies la rouge a mis des images et un rythme sur le texte d’origine. Découpé en 21 chapitres, le récit est cadencé au rythme des morceaux préconisés par la playlist.
Une petite remarque. Il manque quand même Pearl Jam et Soundgarden pour que les big four du grunge soient réunis dans la playlist. Oubli pardonné par la présence des Foo Fighters !
Colorado Train ou comment découvrir une autre couleur sur la toujours incroyable palette visuelle et textuelle d'Alex W. Inker.
L'Amérique profonde,
Un père violent et alcoolique,
Des jeunes laissés à eux-mêmes,
Des disparations inquiétantes,
Des morceaux de corps retrouvés dans les montagnes,
Des flics dans l'impasse,
Le terrible Wendigo...
Une terrible histoire...
Une fin tranchante...
En adaptant le roman de Thibault Vermot, Alex W. Inker pose le décor noir, sans détour, dès les premières pages. Et pour bien nous plonger dans cette ambiance "poisseuse", l'auteur a choisi de conter ce récit en noir et blanc pour encore plus d'intensité. Dès la première page, on est saisi par le rythme, l'histoire et la profondeur des noirs. On tourne les pages sans s'arrêter, enfin si parfois on est obligé, saisi par l'horreur. Cette lecture est accompagnée d'une playlist où l'on retrouve, entre autres, Green Day, Metallica, The Cure, Aerosmith ou Marilyn Manson avec Lunchbox... Chaque titre complète avec puissance le récit, comme si ces chansons avait été écrites pour accompagner cette histoire.
Noir, intense, puissant, Alex W. Inker frappe fort avec cette adaptation. Je ne suis pas certain d'avoir envie de prendre le train pour aller au Colorado avant un long moment.
Alex W. Inker s'est vu attribuer le Prix Coup de Cœur du festival Quai des Bulles pour son dernier album, Colorado Train.
Un nouvel album de Alex W. Inker est un petit évènement. On attend forcément au tournant l’auteur de « Fourmies la rouge » ou « Un travail peut en cacher un autre », deux albums que j’ai particulièrement appréciés.
Et il sait nous surprendre. Le voilà de retour avec un récit noir, sorte de thriller horrifique adapté du roman de Thibault Vermot (que je n’ai pas lu) qui semble une référence dans le style horreur orienté jeunesse.
L’Amérique profonde, une bande de jeunes, Suzy, Don, Durham, Michael…. le skate, les virées dans les bois, autour des voies ferrées pour tromper l’ennui… Puis un jour, un gamin disparaît, il est retrouvé à moitié bouffé. Qui est la chose qui surveille les enfants, les prend en chasse ? Les 4 amis vont mener leur propre enquête.
Attention âmes sensibles s’abstenir. Entre Stephen King et les Goonies, Alex W. Inker nous livre un terrible récit dont les paragraphes sont rythmés par une playlist grunge à souhait. Aussi noir que le dessin, sombre, très sombre. Les personnages sont bien trouvés, les décors aussi et on est tout de suite emmené dans cette histoire dont on est pressé d’avoir la fin….
Une drôle de surprise que ce nouvel album d’Alex W. Inker. Je ne m’attendais à pas une telle histoire mais pas de déception pour autant. Ça fonctionne très bien et les amateurs de thriller y trouveront leur compte. Les autres peuvent essayer mais les frissons sont garantis !
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J'ai adoré et ayant lu le roman, je trouve que c'est une très bonne adaptation. Petite coquille dans le titre de l'un de ses précédents albums : "Un travail comme un autre" et non pas "Un travail peut en cacher un autre".