"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
«Proust. Avant, ce nom mythique était pour elle comme celui de certaines villes - Capri, Saint-Pétersbourg... - où il était entendu qu'elle ne mettrait jamais les pieds.» Clara est coiffeuse dans une petite ville de Saône-et-Loire. Son quotidien, c'est une patronne mélancolique, un copain beau comme un prince de Disney, un chat qui ne se laisse pas caresser. Le temps passe au rythme des histoires du salon et des tubes diffusés par Nostalgie, jusqu'au jour où Clara rencontre l'homme qui va changer sa vie : Marcel Proust.
Une lecture agrèable, légère et tendre.
Clara ou comment la découverte improbable d'un écrivain va orienter sa vie.
Il est question d'une rencontre, un presque coup de foudre avec une œuvre, d'émancipation et de liberté.
Les citations et l'univers de Proust parsèment le récit.
C'est un peu gentillet mais l'écriture intime, fluide et les personnages attachants m'ont fait passer un bon moment.
Clara, coiffeuse, lit Proust !!! Eh oui ! Un client a oublié son "Du côté de chez Swann" au salon. Non récupéré, Clara l'ouvre... et tombe en amour !
Autour d'elle, la vie de tous les jours, avec ses hauts, ses bas, entre vies intimes et monde professionnel. Mais pour Clara, il y a maintenant Marcel... Marcel Proust... et tout devient différent.
Un joli pied de nez aux clichés sociaux : même les "petites gens", ceux de métiers au bas de l'échelle sociale, parfois se mettent à lire ! Et pas n'importe quels ouvrages ! De belles, enrichissantes et exigentes oeuvres... car, quand bien même il faut persévérer dans ces lectures - elles demandent de gros efforts de concentration, d'attention, de la lenteur - de ces efforts, on récolte de beaux fruits !
Tout en légèreté, le plein d'optimisme et de vitamines.
L'auteur évite habilement le piège de la romance entre un Pygmalion et sa muse.
Clara fait seule son apprentissage, JF moderne, portée par son coup de foudre littéraire avec Marcel, le hasard d'un livre oublié par un client dans le salon où elle exerce comme coiffeuse et voilà son univers changé.
Certains clichés sont comme suspendus, on les dépasse: le milieu de la coiffure peu porté à l'intellectuel, le salon, centre de vie bruyant et animé de tout un quartier (ou village), les changements de perception apportés par la littérature. Qu'il est agréable de se reconnaître en cette passionnée qui rate son arrêt ou devient insomniaque, pour lire encore quelques pages, qui s'épanouit et partage son plaisir avec les autres.
Un petit coup de Marcel et tout s'illumine.
Lecture sans prise de tête pour un moment-plaisir.
Plume légère, images évocatrices, sourire aux lèvres, parfait cocktail été ou quand on est fatigué.
Clara et Stéphane ont presque réussi à me donner envie de retenter la lecture de Marcel.
- comme les bulles de Choé Chruchaudet, Céleste,1. Bien sûr - 2. Il est temps, Monsieur Proust -
Presque.
Un roman sur fond d'humour et de légèreté, Clara part à la recherche d'elle même d'une autre vie à travers la lecture de Proust. J'ai bien aimé cette lecture, facile, légère, agréable pour une journée ensoleillée! La littérature peut être un refuge, inspirer, nous éclairer
Lecture rafraichissante qui se lit d'une traite
Merci Relaiskitkat pour cette proposition de lecture
Clara est coiffeuse, employée chez « Cindy Coiffure», un petit salon de Chalon-sur-Saône. La journée, elle enchaîne les couleurs, les permanentes et les mises en plis, sous les ordres de Madame Habib, sa patronne qui se donne des airs de grande dame. Elle écoute avec patience les complaintes des habituées et soutient Nolwenn, sa jeune collègue un peu empotée. Le soir, elle retrouve JB, le beau JB, que tout le monde lui envie, mais qui ne la fait plus vraiment frissonner. Mais surtout Clara, elle s’ennuie, spectatrice d’une vie qui ne la fait pas rêver.
Jusqu’au jour où un client de passage oublie un livre après sa coupe. « À la recherche du temps perdu » de Proust , pas pour elle pense-t-elle en l’oubliant dans un tiroir. Quand elle finira par l’ouvrir un soir de désœuvrement, elle sera d’abord perplexe, perdue dans ses phrases trop longues, noyée sous les digressions ardues, mais la persévérance lui ouvrira grand les portes d’un monde nouveau , espoir d’une nouvelle vie.
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Première lecture pour le #clubdeslecteursfolio , ce cours roman est une bien jolie découverte. Un roman, aux allures de conte, qui décrit avec tendresse le quotidien banal d’une petite ville de province. Dans ce salon de coiffure, c’est le lieu des rendez-vous, des commérages et des confidences, l’endroit, où l’on dépose ses peines, où l’on ose exprimer ses rêves. Au fil des pages, on sent les odeurs de laque, on entend la playlist de Radio Nostalgie, mais surtout on se prend d’affection pour Clara, si modeste, que Proust sortira de sa mélancolie.
Une jolie fable sur le pouvoir des livres, sur leur capacité à bouleverser nos vies, sur leur portée universelle qui transforme les barrières sociales en ligne droite vers le cœur.
Je l’ai refermé un peu honteuse, en réalisant que jamais je n’étais allé moi-même du côté de chez Swann. Mais si Clara y est arrivé, pourquoi pas moi, et pourquoi pas vous ?
De l'auteur, j'avais bien aimé L'enterrement de Serge.
Ce roman ne me tentait pas trop, j'avais peur d'une bluette. Et bien pas du tout.
J'ai aimé le parallèle entre le salon de coiffure dans lequel travaille Clara et le salon de Mme Verdurin.
Bien sûr, j'ai aimé le regard sur La Recherche : la vie se trouve dans les œuvres d'art ; la mémoire involontaire.
J'ai aimé la comparaison entre la lecture de Proust et une séance de yoga.
J'ai aimé le leitmotiv des chansons diffusées par la radio Nostalgie.
J'ai moins compris les 3 apartés de la femme trompée et prenant un amant.
Une lecture distrayante le temps d'un après-midi, mais sans doute pas assez approfondie.
Clara jeune coiffeuse tombe un jour sur un livre de Proust oublié au salon. Elle va le lire, découvrir Proust et voir sa vie changer.
Que voilà un petit roman léger, léger, parfait pour la période estivale.
L’héroïne, Clara, lit Proust. Bon, c’est facile, c’est le titre. Mais elle le lit par un heureux hasard puisqu’elle découvre, dans le salon de coiffure ou elle travaille, « Du côté de chez Swann ». Elle embarque le livre de poche oublié par un client.
Au début, la lecture n’est pas facile, puis tout s’illumine.
« Plus elle le lit, mieux elle le comprend. Il n’emploie pas de mots compliqués, c’est juste que ses phrases, souvent, vont voir ailleurs. »
Voilà comment Proust va réussir à changer la vie monotone de la petite coiffeuse.
L’histoire est gentille, avec tous les clichés de l’amour déçu, de la lectrice de Proust hors case et des histoires triviales des clients du salon, de sa patronne esseulée. Entre son beau pompier sans conversation, ses parents et son chat, elle s’ennuie ferme Clara, et nous avec elle.
Bon, tout finira bien, comme dans les contes de fée, Clara sera heureuse sans avoir toute une tripotée d’enfants, ça c’était avant la contraception.
Fans de Marcel Proust, passez votre chemin, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent, si ce n’est quelques extraits des roman et quelques échanges entre copines qui parlent de Marcel comme d’une relation commune.
« - Ce qui me dérange, c’est qu’il soit resté bien au chaud dans son lit à raconter ses histoires de duchesses pendant que toute une génération se faisait faucher dans les tranchées.
-Il était asthmatique, il pouvait à peine se traîner de son lit jusqu’en bas de chez lui ! Et je ne te parle pas de son hypersensibilité. »
Les personnages frisent la caricature et l’histoire est parfois tirée par les cheveux (on est chez Cindy coiffure tout de même !)
L’écriture est fluide, la lecture facile. Les chapitres sont courts, parfois très très brefs. Peut-être le style bikini ? Peu de texte pour un effet maximum.
C’est un roman léger (bon, je l’ai déjà dit !) avec de l’humour mais qui ne va pas vous échauffer la cervelle, donc parfait en période de canicule. Il se lit d’une traite, comme on avale une tranche de pastèque et puis on oublie très vite. C’est parfois rafraichissant, souvent mièvre.
Je vais chercher une lecture plus consistante, quelque chose qui tienne au corps et à la tête. Tiens, si je relisais Proust ? (Mais d’où me vient cette idée, je vous le demande !)
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