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Pour Marechera, le poème est un corps spiritualisé tout comme le poète est un texte incarné. L'esprit semble être le maître mot de cette poésie, qui peut être considérée comme la doublure spirituelle de l'oeuvre en prose, « une sorte de retrait de la réalité physique et une entrée dans un royaume où l'être humain se spiritualise ». Ces éclats d'esprit que sont les poèmes naissent d'un rapport âpre à une réalité dont le poète, né en 1952 dans une banlieue déshéritée de Rusape, fait l'expérience quotidienne. Il en résulte une poésie en fragments, souvent énigmatique, mais dont on pressent dès la première lecture qu'elle est sous-tendue par l'unité d'une expérience concrète du monde.
De l'exil en Europe au retour dans une Rhodésie devenue Zimbabwe, les poèmes rassemblés dans ce recueil posthume retracent en filigrane ce parcours accidenté, sans pour autant se contenter d'être le reflet d'une époque révolue.
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