"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ne vous fiez jamais aux apparences.
L'histoire : Quatre ans après les événements de " Bonne nuit maman ", Ha-yeong vit toujours avec son père et avec Seon-gyeong (laquelle n'a donc pas été mortellement empoisonnée à la fin du T1, même si un doute subsiste sur les intentions de Ha-yeong).
Quand commence ce second opus, Jun Jae-seong, père de la petite et époux de Seon-gyeong, précipite le déménagement de toute la famille à Sokcho. C'est pour Ha-yeong la découverte d'un nouveau collège. Or récemment une jeune fille a été tuée. Un gang de harceleuses du collège pourrait être mêlé à cette mort et Ha-yeong va devoir leur faire face - et faire face à ses propres démons.
Mais au fil du roman une ombre ne cesse de croître jusqu'à recouvrir tout le récit, l'ombre du père, un homme peut-être plus complexe qu'il ne paraissait, avec un passé qui est loin d'être simple...
Un deuxième opus qui fait basculer la trilogie vers une autre personnalité, peut-être au centre de tout, à savoir Jun Jae-song, pervers narcissique et manipulateur, tandis que l'état psychique de sa fille laisse voir des nuances plus humaines.
Quatre ans après les événements de " Bonne nuit maman ", Ha-yeong vit toujours avec son père et avec Seon-gyeong, quand commence ce second opus, Jun Jae-seong, père de la petite et époux de Seon-gyeong, précipite le déménagement de toute la famille à Sokcho. C'est pour Ha-yeong la découverte d'un nouveau collège. Or, récemment, une jeune fille a été tuée...
C'est avec plaisir que j'ai retrouvé Seon-gyeong et sa belle-fille, qui j'avoue dans le premier tome me faisait un peu peur, mais je trouve dans ce deuxième tome elle a pris de la maturité.
Il lui arrive aussi pleines de péripéties et l'intrigue tourne beaucoup autour d'elle et aussi de sa belle-mère et j'ai découvert le caractère assez pervers de son mari.
Le tome 2 est aussi psychologique que le premier, mais d'une autre manière, le harcèlement scolaire est le thème central du récit, mais l'autrice évoque aussi les violences conjugales et les difficultés d'une famille recomposée.
Et également les traumatismes de Ha-yeong, et on rentre plus en profondeur dans la vie avec sa mère.
J'aime beaucoup cette série, et les personnages qui y figurent, je sais qu'il y aura un troisième tome et j'ai hâte de le lire.
L'intrigue est intéressante et bien ficelée, c'est assez addictif. C'est aussi pour cela que j'ai très envie d'avoir ce fameux troisième tome final.
L'écriture est fluide et facile à suivre, moi, j'avoue que ma seule difficulté a été la sonorité des noms coréens, mais après quelques chapitres cela allait beaucoup mieux.
Ce roman est le second d'une série et nous retrouvons dans « chut c'est un secret » les protagonistes du premier « bonne nuit maman ».
Ha Jeong est une jeune adolescente qui vit désormais avec son père et sa nouvelle belle-mère et qui après plusieurs séances, chez une psy a arrêté ses soins et va déménager avec son père et sa belle-mère à la campagne. Elle connaît déjà ce lieu puisqu'elle y a passé des vacances avec sa mère et son père avant les drames.
Le premier tome de la série était centré sur le personnage de la belle-mère qui était psychologue et qui travaillait pour la police, celui-ci est plus centré sur le personnage de cette jeune adolescente sur sa nouvelle vie et sa volonté d'intégrer ce nouveau collège, de rencontrer de nouveaux camarades, même si elle est très solitaire.
L''auteure nous entraîne alors dans le monde rural de la Corée, dans une petite ville côtière où tout le monde se connaît. L'auteure nous parle de la vie des adolescents, le harcèlement scolaire, de la violence. L'auteure nous entraîne dans le quotidien de cette petite ville, dans les balades matinales de la jeune fille en forêt ou le long de l'océan, dans le gymnase de judo où se retrouvent les élèves puis dans cette étrange maison où il y a quelques dangers : des chauves-souris, une balustrade un peu bancale, une veille femme de ménage énigmatique… l'auteure est au plus près de ses personnages féminins, que ce soit la jeune belle-mère enceinte qui se pose des questions, qui veut essayer de se rapprocher de sa belle fille et qui aimerait avoir plus confiance en son mari, que ce soit cette jeune adolescente qui se connaît relativement bien et qui sait qu'en chacun de nous il y a un côté sombre mais qui aimerait aussi se souvenir de ce qui s'est passé avec sa mère.
Le père est présent mais énigmatique et nous en saurons sûrement plus lors de la parution du 3e tome prévu en septembre.
A nouveau une agréable surprise des éditions « matin calme » et décidément il faut se méfier des couteaux coréens
Thriller coréen terriblement efficace !
Il s'agit d'un tome 2 mais peut très bien se lire en one shot sauf si vous décidez de lire le tome 1 (Bonne nuit maman). Dans cet opus, l'autrice spoile le précédent !
Dès les premières pages, on est captivé... très très addictif ! La psychologie de l'adolescence, ses tourments mais aussi sa perspicacité et sa naïveté sont mis en avant dans cette histoire où la vengeance est un plat qui se mange glacé !!!
Quatre ans après les évènements dramatiques qui ont secoué sa famille, Seon-gyeong attend un enfant et suit son mari dans la région de Sokcho où il a décidé de s’installer, loin du tumulte de Séoul. Au grand désespoir d’Ha-yeong qui accepte mal de devoir tout quitter sans avoir été consultée. Pourtant, la maison lui plaît, les collines environnantes aussi, et puis, son intérêt est titillé par la disparition inquiétante d’une adolescente de son âge qui aurait fugué. Tout est donc au mieux, même si sa belle-mère reste distante, échaudée par les tensions passées. En effet, Seon-gyeong se méfie de l’adolescente et l’évite autant que possible, ce qui énerve son mari qui lui reproche de mentir au sujet de sa fille. Malgré l’arrivée du bébé, le couple bat de l’aile et la jeune femme se sent de plus en plus mal à l’aise en présence de cet homme qu’elle ne reconnait plus. Et tandis qu’Ha-yeong fait sa rentrée au collège et affronte une petite bande qui aime persécuter les plus faibles, sa belle-mère doute d’un époux qu’elle découvre colérique, autoritaire et manipulateur.
On avait laissé, à la fin de Bonne nuit maman, une enfant dérangeante, effrayante même, tentant d’empoisonner sa belle-mère. On la retrouve adolescente et accompagnée d’une Seon-gyeong saine et sauve.
Dans ce deuxième opus, Mi-ae Seo rebat les cartes et dévoile des aspects de la personnalité de ses personnages dissimulés jusque-là. Ha-yeong, même si elle reste inquiétante, semble plus humaine. On sent bien qu’elle a beaucoup souffert, que ses blessures restent profondes et qu’elle a conscience de sa part sombre.
Seong-gyeong, quant à elle, reste longtemps passive. Ses études de psychologie ne lui sont d’aucun secours face à une adolescente qui la met mal à l’aise et un mari qui décide de tout et la couvre de reproches à la moindre contrariété. Ce mari, peu présent dans le premier opus, prend ici toute la place, ou plutôt c’est son ombre redoutable qui régit la famille. De retour dans la maison où elle a vécu avec sa mère, Ha-yeong retrouve des évènements profondément enfouis dans sa mémoire et le père ne semble pas étranger aux troubles psychologiques de sa fille…
Encore une fois, l’autrice nous emporte dans un thriller psychologique où l’on doute des intentions de chaque personnage. Mais le huis-clos familial n’est pas seul à entretenir le suspense. S’y mêle une affaire de harcèlement scolaire dans laquelle Ha-yeong fait montre d’une ambition de justicière en herbe. Un deuxième tome à la hauteur du premier où l’on frémit à chaque page. Vivement la suite !
Avec « Bonne nuit maman », Seo Mi-Ae faisait une entrée remarquée dans le monde du thriller psychologique. Cette histoire sud-coréenne avait marqué mon esprit par son approche malsaine des relations familiales. Par conséquent, je voulais savoir ce que nous réservait la suite.
Après le premier volume de la trilogie, plusieurs mystères restaient en suspens. Cette fois-ci, les acteurs principaux restent les mêmes, mais l’autrice les déplace dans un nouvel environnement. Mis en contact avec de nouvelles fréquentations, ils montrent une autre facette de leur caractère. Ils se dévoilent petit à petit au fil des différents face-à-face. Tout ce qu’on croyait savoir de l’épisode précédent est remis en cause.
L’écrivaine a réussi à donner un second souffle à son aventure, en évitant de se répéter. Elle se permet même le luxe de complexifier ses personnages, qui avaient déjà leurs lots de secrets. Finalement, plus on avance dans les évènements moins on discerne les véritables intentions des membres de cette famille. Nos jugements sont constamment reconsidérés et on est toujours à l’affût d’un retournement de situation. Ils deviennent tous inquiétants et la tension autour d’eux ne cesse de grimper.
Seo Mi-Ae manie une écriture assez simple qui rend la lecture facile et sans accroc. Ce n’est donc par le style que cette autrice impose sa patte mais par l’élaboration de ses acteurs, aussi sombres qu’imprévisibles. Elle a conservé les ingrédients de base mais elle les a malaxés pour leur faire prendre une nouvelle forme. L’originalité de sa trilogie repose donc sur l’instabilité du comportement des protagonistes et sur leur sournoiserie.
J’ai pris beaucoup de plaisir avec ce roman, modeste sur la forme, mais diabolique et immoral à souhait. Et comme plusieurs questions n’ont pas encore de réponses, le troisième tome est attendu avec impatience dans mon rayon de bibliothèque !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2021/11/26/710-seo-mi-ae-chut-cest-un-secret/
Ah ! Ça faisait un petit moment que j’espérais la suite du premier opus (« Bonne nuit maman ») Et dès les premières pages, ça commence très fort !
Nous sommes dans la région de Sokcho, Yu-ri (seize ans) a décidé de quitter définitivement le domicile maternel et de fuir le plus loin possible, à Séoul ou à Busan, afin d’échapper une bonne fois pour toutes à l’insupportable harcèlement que lui font subir ses camarades de classe. Sa principale assaillante, c’est Eun-su, docilement suivie par son amie Mi-na et leurs deux crétins de copains : Ji-hun et Seong-ho …
De son côté, la jeune Ha-yeong (seize ans également) confie sa profonde colère à Hui-ju, la psychologue (et accessoirement amie de Seon-gyeong, sa belle-mère) qui la suit depuis quatre ans (voir « Bonne nuit maman ») – Colère provoquée par l’imminent déménagement imposé par le père de l’adolescente. Ha-yeong va bientôt avoir une petite soeur et ce dernier désire que la famille aille s’installer à Gangneung, dans la maison héritée de ses propres parents. Ha-yeong ne l’entendait pas du tout de cette oreille et se sent injustement punie de devoir tout abandonner derrière elle … Et bien évidemment, sa rencontre avec la bande de Eun-su, dans son nouvel établissement scolaire, s’annonce particulièrement explosive ! Malheureusement, d’autres drames attendent Ha-yeong et sa belle-mère …
Un roman noir bien construit, découpé en quatre parties et un épilogue qui nous laisse tous pantois ! Une intrigue prenante, qui – comme la précédente – nous tient en haleine de bout en bout, durant les 268 pages du roman de Seo Mi-ae ! Un très agréable moment de lecture, qui nous donne fort envie de découvrir l’ultime volet de cette trilogie.
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