Comment survivre à une rupture amoureuse ? Comment s'insérer dans une société qui, clairement, n'attend pas les bras ouverts un bac + 5 de sémiologie ?... En adoptant une technique de survie simple : la débrouille. Dans ce journal de bord hilarant se dessine la vie au jour le jour d'une jeune femme d'aujourd'hui, trentenaire, qui passe sa vie entre les boulots, les cartons, ses amis précieux et les histoires ratées. Incapable de survivre sans télé ni ordi, elle doit aussi faire face aux nouveaux rapports hommes-femmes : on discute, on boit, on couche. Le lendemain, on se réveille et on réfléchit. On ne badine pas avec l'amour, ni avec le porno. Un beau jour un enfant naît, et on découvre la vie à trois. Par le prisme de son histoire personnelle romancée et librement adaptée de son blog Titiou Lecoq raconte sans ambages le quotidien de toute une génération.
https://animallecteur.wordpress.com/2015/12/11/chroniques-de-la-debrouille-titiou-lecoq/
J’ai découvert Titiou Lecoq dans les Inrocks, puis j’ai lu son blog, je l’ai oublié, puis j’ai lu Les Morues, du coup je suis retournée sur son blog, j’ai feuilleté son livre Encyclopédie de la web culture, et puis j’ai eu envie de lire Sans télé on ressent davantage le froid, et puis j’ai oublié, et puis dans une librairie Chroniques de la débrouille est tombé dans mes mains et je suis repartie avec!
C’est pas pour faire un rapide récap des derniers événements qui ont touché la France mais on va s’accorder pour dire qu’on a besoin de légèreté, de rire et de passer du bon temps (ça va s’en dire qu’on n’oublie pas ce qu’il s’est passé et qu’on ne se mobilise pas pour aller voter aussi!)
Du coup après 2 semaines sans ouvrir un livre c’est celui là que j’ai choisie et ça m’a fait du bien! C’est frais et c’est drôle et même parfois on se reconnait en Titiou Lecoq, du coup on se sent moins seul(e) dans des situations assez incongrues (même si je ne suis pas encore trentenaire) !
Pour vous faire court, Titiou Lecoq est notre version française de Lena Dunham mais avec une plus jolie plume! (et puis les ruptures amènent à faire de belles choses) ♥
En réunissant ses propres expériences et celles des contributeurs de son blog, Titiou Lecoq nous offre les tranches de vie d’une génération. Elle veut nous donner ses impressions et les tendances du monde d’aujourd’hui. Pour ce faire, elle campe une trentenaire confrontée à tous les aléas du quotidien et qui collectionne les galères sentimentales, professionnelles et domestiques.
J’ai quasiment le même âge qu’elle, donc je suis par définition la cible idéale. Je me suis reconnu dans ses questionnements et dans ses préoccupations, moins dans ses aventures. Ma vie n’a aucune similitude avec la sienne. Mais ça n’a pas d’importance car ce livre possède un gros atout : Il m’a fait beaucoup rire. Il n’est qu’une succession de situations rocambolesques et de réflexions drolatiques. Dans chaque scène se cache un effet comique. Sans véritable fil conducteur, il perd un peu de crédibilité au fil des pages tant on ne peut croire que toutes ses situations arrivent à une seule personne, mais c’est tout de même très agréable à lire parce qu’on se marre.
Titiou Lecoq écrit simplement. Elle jouit d’une liberté dans son style et dans son ton qui rend la lecture facile d’accès. Malheureusement, en essayant de paraître naturelle dans ses propos, elle dépasse parfois certaines limites et tombe dans la vulgarité. Certains mots ou expressions m’ont même choqué, surtout venant de la plume d’une femme. Je ne suis du genre à être outré facilement, mais ça n’apporte rien à l’histoire, c’est juste obscène et pour le coup pas drôle du tout.
Outre ces petits écarts de langage (je parle comme un ancien !), j’ai pris beaucoup de plaisir dans ce recueil de chroniques, avec quelques fous rires à la clé.
C’est léger, sans prétentions et ça a parfaitement fonctionné sur moi.
J’avais entendu de Titiou Lecocq pour son livre « les morues » et qui a bien plus d’ailleurs… Dès l’entrée en matière de « Chroniques de la débrouille », je n’ai pas aimé le personnage et ce n’est pas le genre de lecture que j’apprécie ; cette jeune femme bloggeuse qui raconte et exhibe sa vie personnelle très égocentrique sous forme de romance philosophique c’est plutôt rasoir…et inintéressant. Je me suis forcée à lire ses anecdotes pathétiques, cette narration m’a agacée avec son semblant d’humour noir, et puis pourquoi cette vulgarité et grossièreté dans les phrases, non vraiment ce n’est pas une auteure qui me plait ! Je préfère laisser ce genre de livre aux morues…
Titiou Lecoq est connue pour avoir publié "Les Morues" en 2011, un premier roman remarqué. Elle est journaliste et a créé le blog girlsandgeeks.com.
"Chroniques de la débrouille" est un journal écrit à la première personne et non un roman.
Titiou, jeune trentenaire, nous livre ici sa vison de la société, du monde qui l'entoure en s'appuyant sur sa vie personnelle et professionnelle. Tout y passe (ou presque) : ses emmerdes, ses amours, ses emplois précaires, ses tracas ménagers, la naissance de son fils Têtard ... Bref sa vie de débrouille. Comment vivre "correctement" quand on manque d'argent.
Rien de bien original mais au moins Titiou ne triche pas avec elle-même. Elle semble sincère dans ses propos. De plus, son style à la fois simple, léger, cool, convient parfaitement à ce genre d'ouvrage. En fait elle écrit comme elle parle.
Pourtant l'ensemble est assez inégal. Je m'explique : certains passages sont drôles et intéressants alors que d'autres sont franchement inintéressants et longs. En effet, Titiou entre parfois trop dans les détails. J'aurais aimé plus de concision à certains moments. Et puis à chaque situation elle doit faire face à un choix du genre (pour faire court) 1. je fuis 2. je riposte 3. je l'ignore, etc. Ça devient lourd quand il y en a trop.
On passe tout de même un bon moment en compagnie de Titiou malgré un air de déjà vu.
À noter : "La théorie de la tartine", le dernier roman de l'auteur paru Au diable Vauvert en avril 2015.
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