"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Paulo, Grenouille et Vincent habitent dans une cité marseillaise.
Un jour, les trois amis croisent des caïds d'un autre quartier, les mauvais, que Grenouille ne supporte pas.
Menaçants, ils barrent la route à Grand Frère mais celui-ci les met en garde : « Che Guevara est mon ami et il habite au septième étage ! » Mais qui est ce Che Guevara ?
Intrigués, Paulo, Grenouille et Vincent partent à la rencontre de ce mystérieux inconnu.
Tendre comme du pain frais, intuitif et délicat « Che Guevara habite au 7e étage » plus qu’un plaisir, c’est un hymne d’altruisme et de douceur. Ce roman jeunesse peut se lire à tout âge. Les clefs sont multiples et salvatrices. L’incipit enclenche une histoire hors pair « Ils sont trois, des jeunes gens venus d’un autre quartier. » Et là, les amis on pénètre dans un 7e étage qui devient une citadelle. Nous montons à grandes envolées les étages riches de rencontres sources et superbement relevées. Le jeune lecteur (trice) est projeté (e) sur le piédestal des langages de Babel où fusionnent la solidarité, la générosité et la fraternité. Le voile se lève dans cette aura où la voix du Che remet d’équerre les doutes, les injustices et les craintes de ces trois enfants ravagés par les turbulences des cités intestines. Paulo, Grenouille et Vincent sont harcelés par une bande d’adolescents cabossés, caïds des cités. Pas de cliché. Juste le détonateur d’une histoire plausible. La force de ces trois enfants est l’emblème du Che. Ils vont percer le mystère. Dans cette croisée des chemins où le Che dévoile peu à peu par des indices, des sourires en coin, des paroles énigmatiques, le secret d’une personnalité floutée entre le mythe du Che, la formidable opportunité de rencontrer ce voisin des étages supérieurs et ce personnage mystérieux du 7e. Qui est -il exactement ? Quel est le secret qui orne cette aura d’un personnage mythique ? Cette histoire sensible casse les codes. Pousse du pied le méconnu. Insiste sur l’importance du Vivre-Ensemble, la profondeur des relations humaines. Franchir la porte du méconnu et se lier d’amitié avec un voisin dont on ignorait sa vie même. On ressent un grand respect de Bertrand Solet pour l’enfant qui lit et dévore ses mots. Les surprises sont des écrins. Les signaux sociologiques d’une emblématique cité sont transcrits sans aprioris, juste avec cette attitude riche de regards et de mots fédérateurs. Ce roman passerelle est un Sésame pour un meilleur lendemain. Il sème des cailloux. Des clins d’œil subtils et on aime par-dessus tout, la chute finale. (Chut). Emouvant, formidable, culte. Il signe la richesse incommensurable des Editions du Jasmin.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !