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Ancienne élève des Beaux-Arts, Léonore a cessé de peindre pour enseigner. À plus de quarante ans, elle n'a pas créé la grande oeuvre dont elle rêvait. Du jour au lendemain, elle décide de s'envoler vers le Portugal, le pays de José, son premier amour, disparu à l'âge de dix-neuf ans, disparition dont elle s'est toujours sentie responsable. Dans ce récit raconté au jour le jour, Carole Fives parvient à retranscrire la fragilité de nos existences, tout en évoquant le destin d'une famille d'immigrés, s'installant en France dans les années soixante-dix.
Une douce histoire tintée de mélancolie et de regrets, un voyage guidé par l'envie d'offrir un au-revoir en bonne et due forme, une remise en question sous-jacente de ce que la vie a encore à offrir à l'héroïne : c'est le premier roman que je lis de Carole Fives, et j'en ressors avec une certaine forme de légèreté.
Les mots sont très doux, parsèment les pages presque comme une poésie, les émotions sont à peine effleurées par l'auteur pour nous laisser le soin d'en décider de la profondeur, les lieux sont décrits sans détails inutiles pour nous permettre de s'imaginer nous aussi, bercé par l'odeur saline de la côte portugaise.
Les personnages secondaires sont nombreux, un peu trop peut-être, certains ne font qu'apparaître pour aussitôt se réfugier dans l'ombre, d'autres n'ont peut-être pas vraiment lieu d'être. Une seule histoire d'amour, même si tragiquement interrompue, aurait peut-être suffit pour que l'on comprenne la complexité de l'héroïne sans se perdre dans son parfois trop-plein d'émotions.
En résumé, une lecture très agréable et plutôt rapide, qui permet de s'échapper un peu du monde réel pour suivre le périple d'une âme blessée. Et personnellement, c'est tout à fait ce que j'attendais de ce livre. Une belle découverte, qui me donne envie de lire les autres romans de l'auteure.
Voilà une lecture simple, douce et émouvante. Un livre qui se lit d’une seule traite. Un livre qui parle de la vie, de sentiments et de remords…
Léonore Bretzer est professeure, elle a étudié aux Beaux-Arts mais a arrêté de peindre pour se consacrer à l’enseignement. Elle décide de partir pour 3 jours au Portugal, voyage, quête du passé, quête du pardon. 25 ans ont passé, 25 ans depuis que José Oliveira est décédé suite à un accident…
Mais quelle relation avaient Léonore et José ? Une connaissance ? Une amitié ? Un grand amour ?
Léonore a un but à son voyage, voyage qu’elle n’a cessé de repousser pendant des années : trouver la tombe de José. Oui, voyage repoussé, sans doute pour ne pas avoir à faire face à la réalité, à cette mort, mais aussi à la famille de José. Espérait-elle que les membres de celle –ci soient tous décédé pour ne pas devoir leur parler, les rencontrer ?
Mais comment retrouver la tombe de quelqu’un ? Retrouver une tombe des années après, n’ayant aucun contact avec la famille…
C’est un roman qui me fait penser à une vague, on le lit est on est emmené au Portugal, à côté de Léonore. On pourrait même ressentir ce qu’elle ressent, voir ce qu’elle voit…
Un roman dans lequel on découvre de nombreuses choses comme le paysage du Portugal mais aussi de l’Histoire. L’Histoire des émigrés portugais partis en France et qui espéraient avoir une vie meilleure, vivre le rêve français (une peu comme le rêve américain quoi !). Ces familles arrivées en France, qui devaient ensuite vivre dans des banlieues et travailler pour avoir un minuscule salaire…Oui, ces familles qui revenaient une fois par an dans leur pays natal, le sourire accroché aux lèvre, pour voir le reste de leurs proches et qui leur faisaient croire que la vie en France était merveilleuse, qu’ils avaient un bon travail, une grande maison , des amis…..
Un roman à travers lequel on s’attache à Léonore, une femme ordinaire, mais qui a enfouie une douleur au plus profond d’elle. Une femme qui ne sait plus aimer depuis 25 ans, une femme qui a une aversion pour les enfants, une femme pour qui la mort est égale. Mais une femme avec un grand cœur.
Un roman sur l’amour, le pardon. Un roman sur la vie.
Une lecture que je vous conseille fortement !
La quarantaine atteinte, une jeune femme veut en avoir le coeur net à propos de son premier amour dramatique; le jeune homme est mort brutalement, accidentellement mais la narratrice ressent une certaine culpabilité et décide de se rendre sur sa tombe; ce qui sera un chemin d'embûches.
Le titre ne me semble pas révélateur du contenu; il vient d'ailleurs: c'est le propos d'un ami de Carole (l'homme au chapeau dans le livre)...
Lasse de porter un souvenir comme un fardeau, toujours plus lourd, Léonore s’envole vers le Portugal, pays d’où était originaire José son amour de jeunesse.
Vingt-cinq ans se sont écoulés depuis la mort du jeune homme et Léonore n’a jamais pu se libérer d’un sentiment de culpabilité. Depuis elle vit dans le souvenir : « Tu es resté l’amour de ma vie puisque tu es mort »
Léonore part faire ce voyage pour exorciser les démons du passé, mais la recherche s'avère difficile, des souvenirs affluent, il faut choisir les bons mots face à la famille du défunt, il y a des reproches qui pointent malgré tout ce temps écoulé...
Ce très court roman est empreint d’une grande délicatesse dans le choix des mots.
J’ai aimé l’alternance des deux vois narratives, celle de Léonore qui retrace à travers l’histoire de la famille de José, celle de ces Portugais qui se sont installés en France dans l’espoir d’une vie meilleure. E t celle de José, qui entre la vie et la mort se souvient de son enfance.
Carole Fives signe un très beau roman sur le temps qui passe, sur la culpabilité
et surtout trace un très beau portrait féminin.
Un beau jour, sans trop savoir pourquoi, Léonore décide de tenir une promesse qu'elle ne s'est jamais faite: retrouver José l'amour de ses quinze ans.
Le retrouver, pas vraiment, c'est sa sépulture qu'elle va devoir chercher car le jeune homme est mort depuis vingt cinq ans.
Trouver sa tombe est le seul moyen pour Léonore de faire enfin son deuil . Au moment de l'accident la jeune fille a été tenue à l'écart par la famille de José qui l'a tenue pour responsable du drame. C'est après lui avoir rendu visite que José a trouvé la mort sur la route du retour Les jeunes gens s'étaient quittés ce soir là sur un malentendu et Léonore en garde un profond sentiment de culpabilité dont elle doit se débarrasser.
Sa quête la mène jusqu'au Portugal, la pays natal de José, là où elle va enfin pouvoir fermer les portes du passé...
Ce court roman de 152 pages se lit malheureusement trop vite.
L'écriture simple, dénuée de tout artifice donne un fort accent de sincérité à ce très beau récit où humour et poésie se côtoient avec bonheur.
J'ai trouvé très émouvant que la magie des mots permette de faire revivre José le temps de quelques pages et j'ai reçu plusieurs coups en plein coeur pendant ma lecture.
Un livre touchant et tendre sur le poids de la culpabilité, sur la propension à ne pas vivre sa vie en traînant des souvenirs trop lourds, en se cherchant des excuses. Un roman vivant!
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Merci pour ton avis Chloé ! :*