Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Cent ans de Laurelfield

Couverture du livre « Cent ans de Laurelfield » de Rebecca Makkai aux éditions Les Escales
Résumé:

1999 : Bienvenue à Laurelfield, vaste demeure du Midwest et partez à la rencontre de ses propriétaires ancestraux, les Devohr. Il y a Zee, une marxiste qui méprise la richesse de ses parents, tout en vivant dans leur maison avec son mari Doug ; sa mère Grace, qui prétend pouvoir tout savoir... Voir plus

1999 : Bienvenue à Laurelfield, vaste demeure du Midwest et partez à la rencontre de ses propriétaires ancestraux, les Devohr. Il y a Zee, une marxiste qui méprise la richesse de ses parents, tout en vivant dans leur maison avec son mari Doug ; sa mère Grace, qui prétend pouvoir tout savoir d'une personne en regardant ses dents ; et son beau-père Bruce, occupé à faire des réserves pour l'arrivée imminente de l'an 2000. Et puis il y a Violet, son arrière-grand-mère, qui se serait suicidée quelque part dans cette grande maison et dont le portrait est toujours accroché dans la salle à manger.
1955 : Grace et son mari violent George emménagent à Laurelfield. Rapidement, elle remarque des détails étranges qu'elle considère comme des présages d'événements à venir. Sa vie commence alors à changer...
1929 : Laurelfield est une colonie d'artistes hétéroclite et bohèmes où se retrouve la fine fleur de la création artistique de l'époque. Le petit groupe passe son temps entre poursuites artistiques et débauche sous les yeux du portrait de Violet Devhor, qui hanterait les lieux.

Donner votre avis

Avis (7)

  • Un roman un peu déroutant car il remonte le temps. J’ai beaucoup aimé le début qui se passe en 1999. Le style est fluide et les personnages attachants.On suit Zee, professeur d’université et descendante d’une lignée de mécènes d’artistes. Son compagnon écrit d’ailleurs un ouvrage consacré à l’un...
    Voir plus

    Un roman un peu déroutant car il remonte le temps. J’ai beaucoup aimé le début qui se passe en 1999. Le style est fluide et les personnages attachants.On suit Zee, professeur d’université et descendante d’une lignée de mécènes d’artistes. Son compagnon écrit d’ailleurs un ouvrage consacré à l’un de ces artistes et il rêve de pouvoir lire les archives, gardées au grenier, dont Grâce, la mère de Zee garde jalousement la clé. Lorsqu’il y parvient enfin, il tombe sur une photo étonnante . Un début plutôt aguichant qui révèle les secrets des uns et des autres et l’on se doute que la deuxième partie qui se passe en 1954 va lever le voile sur quelques mystères.
    Et en effet. Sauf que cette deuxième partie comme les deux suivantes sont à peine rédigées. Volonté de l’autrice ou difficulté à la traduction ? Je ne sais pas . Mais j’ai été vraiment déçue par cette deuxième moitié…
    Une note moyenne donc pour une bonne idée de départ ; donner envie de favoriser les lieux de résidences pour les artistes…

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Laurelfield, une demeure du Midwest, hantée par le fantôme de Violet Devohr, morte dans de mystérieuses circonstances au début du vingtième siècle.

    Laurelfield, une demeure d'artistes, réceptacle de création et de vie de bohème dans les années 1920.

    Laurelfield, résidence privée des Devohr...
    Voir plus

    Laurelfield, une demeure du Midwest, hantée par le fantôme de Violet Devohr, morte dans de mystérieuses circonstances au début du vingtième siècle.

    Laurelfield, une demeure d'artistes, réceptacle de création et de vie de bohème dans les années 1920.

    Laurelfield, résidence privée des Devohr à l'aube de l'an 2000.

    Le temps file mais dans ce récit, c'est à reculons qu'il le fait, nous entraînant de plus en plus loin dans le temps, répondant au fur et à mesure aux mystères du présent.

    Si la création artistique est abordée, c'est avant tout un récit sur la filiation. Sur que l'on obtient de ceux qui nous ont précédés, même si parfois nous nous croyons, à tort, les héritiers d'une tradition ou d'une malédiction.

    Les personnages doivent faire face à l'incompréhension, aux mensonges qui forgent de fausses convictions, mais aussi à leurs démons qui les entraînent, à l'ombre de cette demeure, à faire de mauvais choix.

    Cette demeure est le personnage intangible de ce roman, ayant un effet catalyseur sur ses occupants. Une ombre protectrice ou prédatrice dont chacun pourra choisir si cela relève du ressenti ou du fantastique.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • De l'auteure, j'avais déjà lu Les optimistes que j'avais globalement bien aimé même si j'y avais trouvé quelques défauts, notamment des longueurs qui auraient pu être évitées.

    Dans ce roman-ci, Rebecca Makkai s'attaque à un tout autre sujet, toujours en alternant les époques mais de manière...
    Voir plus

    De l'auteure, j'avais déjà lu Les optimistes que j'avais globalement bien aimé même si j'y avais trouvé quelques défauts, notamment des longueurs qui auraient pu être évitées.

    Dans ce roman-ci, Rebecca Makkai s'attaque à un tout autre sujet, toujours en alternant les époques mais de manière différente que dans son précédent roman (où elle alternait les chapitres) puisqu'elle a décidé de remonter le temps pour parler de Laurelfield, demeure d'une famille aisée et un poil excentrique où des artistes ont pu vivre à une certaine époque.
    Nous irons donc à rebours de la veille de l'an 2000 jusqu'au début du 20ème siècle.

    Si j'ai globalement apprécié ma lecture, arrivant facilement à me plonger dans l'atmosphère, ou plutôt les atmosphères créées par l'auteure, je dois quand même avouer être quelque peu partagée au moment de me remémorer cette lecture qui remonte à près de deux mois. En fait, j'ai adoré certains passages, quelle que soit l'époque d'ailleurs, et me suis parfois profondément ennuyée à la lecture de certains chapitres. Si le tout est cohérent, et que le parti pris narratif est intelligent et prend tout son sens à la fin du roman, j'ai quand même trouvé que c'était assez inégal et qu'il manquait un petit je ne sais quoi pour en faire une sorte d'incontournable, vous savez quand on sort d'une lecture un peu sonné, comprenant, sans forcément comprendre d'ailleurs, qu'on vient de lire quelque chose de brillant, et dont on pense encore souvent longtemps après. Et bien, pour ma part, ce roman est passé à deux doigts de me faire ce genre d'impression. Mais deux doigts qui comptent beaucoup au final…

    En bref, un roman agréable, intéressant à bien des égards, plutôt bien écrit mais pour lequel il manque un peu de fougue.

    Lu en juillet 2021

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • A l’aube de l’an 2000, Zee Devorh, universitaire, vient vivre avec son mari dans le domaine de sa famille, Laurelfield.

    Sa mère, Grâcie n’autorise pas le couple à habiter avec elle et son second mari, Bruce, dans la grande maison mais lui impose de s’installer dans la dépendance, ancienne...
    Voir plus

    A l’aube de l’an 2000, Zee Devorh, universitaire, vient vivre avec son mari dans le domaine de sa famille, Laurelfield.

    Sa mère, Grâcie n’autorise pas le couple à habiter avec elle et son second mari, Bruce, dans la grande maison mais lui impose de s’installer dans la dépendance, ancienne maison du chauffeur.

    Si Zee se rend tous les jours à l’université pour enseigner la littérature, son mari Doug essaie tant bien que mal de terminer sa thèse sur le poète, Edwin Parfitt.

    Ce dernier a d’ailleurs séjourné à Laurelfield qui fut dans les années 1930 un lieu de résidence pour des artistes plus ou moins célèbres.

    Doug est persuadé que le grenier du domaine contient des documents inédits sur cette époque et surtout sur le sujet de sa thèse. Mais sa belle-mère refuse obstinément de lui donner la clé de ce grenier.

    Même s’il sait bien que la famille Devorh a compté en son sein des membres à la réputation fantasque, que l’arrière-grand-mère de son épouse, Violet, s’y est suicidée et que son fantôme hante les lieux, Doug veut à tout prix aller fouiller dans cette pièce interdite.

    Ce qu’il va y découvrir dépassera tout ce qu’il avait pu imaginer.

    A la manière des poupées russes, mais à rebours, Rebecca Makkai remonte le temps pour nous dévoiler cette histoire, où personne n’est réellement celui qu’il prétend être.

    De 1999 à 1929, elle distille des indices qui permettront de comprendre ce qui s’est réellement passé. Au lecteur d’être attentif pour ne pas les rater !

    Ce roman est donc une saga familiale, à la construction qui peut paraître déroutante, mais tout à fait prenante.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Cent ans de Laurelfield nous conte l'histoire de Laurelfield, cette demeure perdue dans le Midwest qui est le point central de ce roman. Rebecca Makkai nous fait remonter le temps à travers trois (voire quatre) épisodes de la vie de ses habitants, en 1999, en 1955, en 1929 et 1900 pour le...
    Voir plus

    Cent ans de Laurelfield nous conte l'histoire de Laurelfield, cette demeure perdue dans le Midwest qui est le point central de ce roman. Rebecca Makkai nous fait remonter le temps à travers trois (voire quatre) épisodes de la vie de ses habitants, en 1999, en 1955, en 1929 et 1900 pour le prologue. Laurelfield a été marquée par deux grands évènements, tout d'abord le suicide de Violet Devohr (c'est son mari Augustus qui a fait construire la maison) dans le grenier, et par la présence des années 20 aux années 50, d'une colonie d'artistes qui sont venus y vivre et y créer. Tout le monde s'accorde à dire que Laurelfield peut avoir des effets étranges sur ses habitants, elle apporte parfois le malheur (est-ce dû au fantôme de Violet qui hante encore les murs ?) ou elle peut créer une frénésie de création chez les plus artistes de ses résidents...

    On démarre l'intrigue en 1999 avec Zee, la fille de Grace Devohr, la propriétaire de l'époque, et son mari, Doug. Zee est une universitaire tandis que Doug tente de rédiger, depuis un certain temps déjà, une biographie sur le poète Edwin Parfitt qui devrait lui permettre d'accéder à un haut poste, également à l'université. Mais Doug souffre du syndrome de la page blanche et au lieu de se concentrer sur ses travaux de recherche, il écrit - en cachette et sur commande - des romans pour adolescents qui font vivre sa famille. Pourtant toutes les conditions sont réunies pour lui permettre de trouver l'inspiration puisque dans les années 20 / 30, Edwin Parfitt a logé à Laurelfield et y a certainement rédigé des écrits. Il est persuadé que les archives du domaine pourraient l'aider dans ses travaux. Mais Grace, sa belle-mère, s'entête mystérieusement à lui bloquer l'entrée des archives qui se trouve dans le fameux grenier dans lequel Violet s'est tuée... Viennent alors emménager Case, le beau-fils de Grace, et son épouse, Miriam, qui vont un peu chambouler la vie de Zee et de Doug.

    Je dois dire que cette première partie a été un peu longue. On passe presque 150 pages à ouvrir la porte d'un grenier (j'ai failli leur envoyer les coordonnées de mon serrurier). Mais une fois passées ces premières longueurs, l'intrigue se déploie. On file avec plaisir en 1955 où l'on retrouve Grace et son premier mari, George, le père de Zee. Celui-ci est un homme violent qui fait régner la terreur au sein du domaine. Cette deuxième partie est l'occasion d'en apprendre plus sur Grace et ses secrets.

    Et hop, avant-dernier saut dans le temps en 1929 à l'époque où la colonie d'artistes occupait la demeure, où les artistes créaient le jour et faisaient la fête la nuit. Le prologue qui se déroule en 1900 permet enfin de boucler la boucle.

    J'ai trouvé la structure narrative originale. Je me méfie toujours des romans se déroulant sur deux époques, tout cela est généralement très téléphoné. Dans "Cent ans de Laurelfield", cela fonctionne bien, et le fait de passer successivement d'une époque à l'autre en remontant le temps nous permet de faire progressivement la lumière sur les secrets de la famille Devohr. Rebecca Makkai tisse une intrigue relativement complexe, tout en non-dits et qui met les femmes et le milieu de l'art à l'honneur. Une lecture très plaisante !

    Chronique complète sur : https://riennesopposealalecture.blogspot.com/2021/01/cent-ans-de-laurelfield.html

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Dans la vaste demeure de Laurelfield, le portrait de Violet Devohr veille sur les générations. Que lui est-il arrivé ?
    L’histoire se déroule sur un siècle de 1999 à 1900. On remonte le temps pour découvrir l’origine des secrets qui hantent ce lieu.

    Si le pitch avait tout pour me plaire, je...
    Voir plus

    Dans la vaste demeure de Laurelfield, le portrait de Violet Devohr veille sur les générations. Que lui est-il arrivé ?
    L’histoire se déroule sur un siècle de 1999 à 1900. On remonte le temps pour découvrir l’origine des secrets qui hantent ce lieu.

    Si le pitch avait tout pour me plaire, je dois avouer que j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire. Je me suis perdue dans la multitude de personnages et dans leurs relations, que je n'ai pas trouvé toujours claires. L’écriture n’était pas fluide. J'ai trouvé qu’il y avait trop de détails, des descriptions trop longues qui me perdaient. La construction inversée est intéressante et résolument moderne. Mais compte tenu de la densité de l’histoire, je ne suis pas certaine qu’il était nécessaire de rajouter une couche supplémentaire.

    La trame narrative est tout de même intéressante et le prologue offre aux lecteurs beaucoup de réponses. Une relecture s’impose sans doute.

    Je suis déçue de pas avoir pu apprécier cette lecture offerte par @babelio dans le garde de la masse critique privilégiée et par les @editionslesescales, que je remercie. Je suis certaine que ce roman trouvera son public.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Rebecca Makkai est une romancière américaine auteur de trois romans dont deux sont traduits en français. "Cent ans de Laurelfield" est son quatrième. Je remercie au passage les éditions Les Escales et Babelio pour m'avoir permis de découvrir cet auteur que je ne connaissais pas. D'emblée, dès...
    Voir plus

    Rebecca Makkai est une romancière américaine auteur de trois romans dont deux sont traduits en français. "Cent ans de Laurelfield" est son quatrième. Je remercie au passage les éditions Les Escales et Babelio pour m'avoir permis de découvrir cet auteur que je ne connaissais pas. D'emblée, dès les premières lignes, l' lecteur se trouve happé par la virtuosité de sa plume dissimulée sous une apparente simplicité. Le vocabulaire est riche et varié; la musicalité des phrases nous bercent de mots en mots.

    L'originalité de l'oeuvre repose sur sa construction: Rebecca Makkai propose une sorte de jeu de piste à rebours; contrairement aux habitudes, elle raconte l'histoire du domaine de Laurelfield non en commençant par le début, mais par la fin. D'abord, en 1999, à quelques semaines du changement de siècle. Ensuite, elle nous transporte en 1955: elle reprend des bribes de l'histoire de certains personnages apparus dans la première partie, comblant certains vides. Puis de même en 1929.
    Ainsi, le lecteur collecte des morceaux de vie dont il ne pourra reconstituer l'image globale qu'à la toute fin.

    Le fil rouge de l'intrigue est constitué par la colonie d'artistes un temps hébergée à Laurenfield, que ce soit pendant ou après, notamment l'obsession de Douglas de retrouver les archives que le poète Edwin Parfitt y aurait laissées.

    Zilla et son mari Doug s'installent à Laurelfield, grande maison appartenant à sa mère, dans l'ancienne remise aménagée en un appartement double. Zee enseigne à l'université tandis que Doug écrit une monographie sur le poète Edwin Parfitt. Ils ne paient pas de loyer, Doug jouit de la tranquillité des lieux pour travailler. Tout va pour le mieux...Jusqu'à l'arrivée de Case, fils du second mari de Gracie, et de son épouse, Miriam.
    Et là, tout commence à aller de travers: Doug, qui n'a pas obtenu le poste qu'il convoitait à l'université, se laisse aisément distraire par Miriam, artiste pleine de fantaisie, qui sait écouter, contrairement à Zee.
    A cela s'ajoute le fantôme de Violet, grand-mère de Zee qui s'est suicidée, dont le portrait trône dans la salle à manger.
    En 1955, la jeune Grace, qui a épousé George contre l'avis de sa famille, installée à Toronto, se réfugie à Laurelfield avec son mari alcoolique et brutal. Désœuvrée, elle passe sont temps à épier les allées et venues des domestiques, notamment de Max le chauffeur et d'Amy, sa soi-disant nièce.

    Je me suis laissée bercée par le charme nonchalant de ce roman plein de charme et très attrayant. J'y ai retrouvé un peu du style des auteurs américains des années 1930-1950, un peu de cette décadence sulfureuse, de ce rythme faussement apathique. Un régal!!

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.