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Une belle chronique familiale en Normandie incarnée par des personnages attachants avec leurs doutes et leur courage. Et une éclairante page d'histoire qui couvre les années 1930 et fait suite aux romans Les Portes du bonheur et La Chanson de Julien.
En Normandie, Henri et Pauline forment un couple uni. Mais, en ces années 1930, la vie n'est pas simple. La crise économique a ruiné leur élevage de chevaux, Henri est devenu agriculteur. Un changement qu'il accepte avec philosophie grâce à la tendresse de son épouse. Leurs trois enfants grandissent dans une atmosphère heureuse, et Fanfan, l'aîné, connaît bientôt l'émoi du premier amour.
Mais un événement inattendu vient ébranler leur quotidien. Invité par un ami, Henri part pour Berlin ; dans son journal, il consigne sa découverte horrifiée de l'Allemagne nazie. La déclaration de guerre confirme ses pires appréhensions.
Tandis que sa famille subit l'Occupation, Fanfan, enrôlé le jour de ses vingt ans, est fait prisonnier à Dunkerque. Évadé, résistant, il va tenter de traverser cette période douloureuse en restant fidèle aux valeurs des siens. La guerre les épargnera-t-elle ?
Une chronique familiale passionnante, le destin de héros ordinaires face au souffle de l'Histoire.
Genre : Roman historique
Avis : PASSIONNANT
J’ai rencontré Catherine Boissel, par hasard. J’ai senti que son univers m’attirait, aussi avec la complicité des Presses de la Cité, ai-je eu la possibilité de lire son dernier roman : « Ce que disent les hirondelles ». C’est la suite d’une saga familiale se déroulant sur la période des deux dernières guerres mondiales mais après lecture de celui-ci, je sais que je peux les lire de façon indépendante sans être perdue.
Nous sommes en Normandie, entre les années 30 et 45. Henri, blessé lors de la première guerre mondiale, a dû abandonner bien des choses mais il vit auprès de Pauline un amour total et réciproque. La crise économique a ravagé l’Allemagne où un nouveau pouvoir est en train de s’installer dans l’indifférence générale. Henri, qui est parti à Berlin pour rendre visite à son ami, ne pourra que le constater avant de comprendre le danger que vont courir ses enfants, particulièrement son fils, Fanfan. Qui sera encore vivant à la fin du roman ? Je les ai tous accompagnés mais la fin a réussi à me surprendre.
Outre l’amour vrai qui unit Henri et Pauline, grandiose et à l’épreuve du temps, j’ai apprécié de vivre au plus près des personnages, prise dans leurs peurs, hélas leurs épouvantes, mais aussi dans la délicatesse des sentiments éprouvés.
La dureté de ce roman réside dans les détails de la vie de l’époque, une décennie déchirée, rageuse, immonde sur les champs de bataille et dans les camps ; son charme dans les amours adolescentes, l’amitié à l’épreuve de la terreur, l’amour sur lequel on s’appuie quand tout va mal.
Le journal tenu par Henri est source de multiples informations sur la vie en Allemagne avant le début de la guerre, et c’est à travers ces fictions savamment documentées que l’on peut essayer de percevoir ce que l’on ne veut pas imaginer.
Grâce à l’écriture à la fois romantique et pratique de Catherine Boissel, le roman se lit très facilement et ne peut s’arrêter avant la dernière page, la curiosité et la peur pour les personnages aussi attachants les uns que les autres, étant des moteurs puissants.
Je n’ai pas bien ou alors j’ai trop compris le sens du titre, mais il a vraiment attiré mon attention. J’espère que vous ne résisterez pas non plus à son appel.
Je remercie #NetGalleyFrance pour le Service Presse de #Cequedisentleshirondelles
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