"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Sur la place d'une petite ville de province, une femme monte la garde.
C'est la Religieuse. Droite, fière, impérieuse, elle tente d'apercevoir, à la fenêtre d'une maison voisine, Robert, le Catoblépas, l'enfant qu'elle a élevé depuis sa naissance et qui est aujourd'hui un homme, l'enfant qu'elle a soigné comme une mère, mieux qu'une mère, peut-être... C'est à ce moment que paraît Alice, " l'âme délavée, écrapoutie " par vingt ans d'enfermement dans un hôpital psychiatrique.
Elle dit être la véritable mère clé Robert, qu'on lui aurait arraché à la naissance. Dans l'affrontement qui s'engage alors, seule la mort sera victorieuse. Plus qu'une suite à La petite fille qui aimait trop les allumettes, ce premier texte dramatique de Gaétan Soucy forme, à côté du roman, comme le second volet d'un diptyque. Après l'implacable tyrannie du père, c'est l'empire terrible des mères que Soucy traduit dans une langue inoubliable.
Car, encore une fois, l'auteur de La petite fille, invente une langue somptueuse pour dire le destin de ses personnages, une langue où résonnent les échos du Grand Siècle, mais, surtout, où bat le coeur de l'humanité la plus nue. (Le texte de Catoblépas est suivi d'une entrevue accordée par Gaétan Soucy à Stéphanie Jasmin.)
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