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La charité nous pose ainsi un conflit moral : elle nous demande d'aimer au-dessus de la loi. En tant que vertu, elle est sans doute supérieure à la foi et aussi à l'espérance. Et cela aussi est de l'art.
Dans ce nouveau texte, Angélica Liddell explore les limites que chaque société et culture fixe à la charité, des limites qui, dans de nombreux cas, peuvent être mesurées à partir de l'expression artistique. La figure de la charité sert aussi à exprimer, selon chaque artiste, le niveau de répression et de scandale que peut tolérer la société, mais aussi sa maturité ou sa capacité de compassion.
L'art mérite la même compassion qu'un meurtrier. Peut-être plus. Angélica Liddell demande de situer l'art au-dessus de la loi. Elle veut un amour sans limites. Elle veut la compassion absolue.
« Je trouve un soulagement dans l'écriture, c'est une bénédiction pour moi. J'ai besoin de beaucoup de discipline. J'écris tous les jours. Mais rien ne remplace le périmètre rituel d'une scène, la transe, l'invocation, la transfiguration, cet enthousiasme, cet éclairage, cette piqûre d'araignée qui vous oblige à un mouvement perpétuel. » (Angélica Liddell)
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