Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
« Une fille qu'on rencontre en HP n'est pas une fille qui rend heureux. Il voulait jouer contre le reste du monde, avoir raison contre toutes les évidences, il pensait que c'était ça l'amour. Il voulait prendre ce risque, avec elle, et qu'ils arrivent sur l'autre rive, sains et saufs. Mais ils réussissent juste à s'entraîner au fond. Il est temps de renoncer... » Gloria a été internée en hôpital psychiatrique. Contre toute attente, la punkette « prolo » y a rencontré Éric, un fils de bourgeois aussi infréquentable qu'elle ; ils se sont aimés comme on s'aime à seize ans. Puis la vie, autant que les contraintes sociales, les a séparés. Vingt ans après, à nouveau, leurs chemins se croisent.
Portrait d'une femme blessée aux prises avec ses démons, traversée des années punk, chronique d'un amour naufragé, Bye Bye Blondie est sans doute le livre le plus émouvant de Virginie Despentes.
Je n'aime pas les histoires d'amours niaises et encore moins les personnages féminins plats et stéréotypés c'est pour cela que j'ai essayé cette lecture en pensant : ah enfin une vraie histoire de la vraie vie!
Quelle déception!
Tout d'abord le personnage de gloria est un cliché , le cliché inverse de la ptite nana parfaite mais un cliché tout de même punkette, prolo qui fume des bédo, boit trop, mets des baggys se déteste déteste le monde écoute des groupes grunges
emm****! le monde dans lequel elle ne trouve pas sa place, tape contre tout le monde mais est au fond qu'une écorchée vive en manque d'amour blabla...
On ne comprend pas bien pourquoi le ton est si familier alors que le personnage de gloria n'est pas le narrateur
ça ne se justifie pas.
De plus ça se veut drôle et cinglant par moment mais ça ne l'est pas, ça ne pas fait décrocher un sourire, ça ne m'a pas touchée.
La plume de Despentes est brute, le langage du réel, cru mais vrai.
Bye Bye Blondie c'est une ligne de vie qui défile jusqu'à la page finale.
Ce n'est pas seulement le portrait d'une femme blessée, perdue, c'est aussi la description d'une époque, du mouvement punk, d'un lieu lui aussi perdu.
On y retrouve cette musique de fond, battante, pulsatile : une partition destroy qui s'imbrique à l'écriture ! Je vous passe les pages de références musicales : j'ai créé la playlist du livre, je l'avais fait pour Vernon Subutex, ça me semblait une évidence. La musique sert le propos, musique keupone, parce qu'elle fait partie du processus d'écriture.
Et cette vérité : il n'y a plus d'illusion.
"Elle se dérègle. ça ne va pas en s'arrangeant, ni même en stagnant. Elle était convaincue, d'expérience." "Le long des rues dorénavant plus une seule vitrine ne dénote : il ne reste plus d'espace pour ça dans les villes de l'époque moderne. C'est morbide et glacé, comme marcher dans une morgue de couleurs vives." "(…) une vieille dame s'est quasiment couchée sur le bureau du guichetier. Il tente de lui faire comprendre qu'elle ne peut pas retirer de liquide. Il répète "DE-MAIN", assez fort, en articulant bien. Elle porte une robe de chambre usée, n'a presque plus de cheveux. Elle ne comprend pas. le guichetier développe, impuissant : "Y a pas de virement le lundi, vous avez 40 centimes sur votre compte, il faut revenir demain. DE-MAIN"." Même dans les boîtes à rêves, plus d'illusions :
"Même si elle avait de l'argent sur elle, et que les séances commencent de suite, aucun des films programmés ne lui donnerait envie d'entrer"
Et puis l'HP : "Elle a senti le sommeil l'attirer avant même d'avoir fini de crier. Comme un animal à la boucherie, partir sur le flanc, s'affaisser, tressauter encore un peu et puis c'était fini, elle dormait profondément."
Avez-vous vu le film ? Adapté par Virginie Despentes, l'histoire diffère du livre sans s'en éloigner totalement…
C'est Virgnie Despentes ! C'est trash, c'est percutant ! Les thèmes abordés bousculent : marginalité, psychiatrie, sexe cru, classes sociales, effets de la célébrité, retour passé/présent, parcours initiatique, ...
Ce livre m'a beaucoup émue, lu d'une traite ! Avec un come-back dans l’adolescence et ses rêves inévitable !
Je ne connaissais Virginie Despentes que de nom, mais je n’avais encore jamais ouvert un de ses livres. Et, dès les premières pages, j’ai adhéré à l’histoire. Une histoire triste, touchante et parfois franchement « dégueulasse » de la vie de Gloria, la galérienne de la vie, dès ses jeunes années et encore alors qu’elle a atteint la trentaine.
Virginie Despentes montre une grande maîtrise dans sa peinture du mouvement punk, remarquablement décrit ; elle pointe également du doigt l’opposition très actuelle entre le milieu prolétaire dont est issue Gloria et le milieu aisé, voire bourgeois, d’Éric !
Le style de Virginie Despentes est très particulier, et même franchement clivant. Cette histoire trash risque d’en laisser plus d’un sur le bord du chemin. Et si, pour ma part, j’ai plutôt passé un bon moment, mon avis reste mitigé : l’histoire est touchante et même révoltante, mais le style, s’il ne peut pas laisser de marbre, m’a laissé une impression de « too much".
Coup de cœur pour Bye Bye Blondie de Virginie Despentes.
Gloria (qui s’appelle en réalité Stéphanie) est une révoltée, une violente même. Elle a été une adolescente rebelle et en souffrance. Elle est devenue une femme pleine de rage, capable de tout casser autour d’elle (au sens propre), sans limite.
Elle a été élevée dans une famille où le père criait et tapait volontiers. Les parents de Gloria ont fini par l’envoyer en HP.
C’est là qu’elle rencontre Eric. Entre la punkette et le jeune bourgeois le courant passe immédiatement et se transforme en histoire d’amour. Puis Eric disparaît.
Ils se retrouvent, 20 ans après. Que reste-t-il de leur histoire ? Jusqu’où peuvent-ils aller ensemble ? Eric peut-il sauver Gloria de ses démons ou Gloria va-t-elle entraîner Eric dans son désespoir ?
On sent une grande tendresse de la part de Virginie Despentes pour son héroïne, tendresse qu’on ne peut s’empêcher de partager. On aimerait tellement protéger cette Gloria d’elle-même et des autres, de l’alcool et des drogues qu’elle prend depuis son adolescence, de ses excès.
Ce que j’ai aimé dans ce livre : l’écriture dense mais fluide, les traits d’humour et le verbe parfois cru de Despentes. C’est un livre émouvant qui soulève des interrogations sur ce qu’on peut faire de sa vie, sur ce qu’on doit laisser au bord du chemin pour avancer.
Ce que j’ai moins aimé : l’opposition systématique « nantis» (tous pourris) contre « classe populaire » (exploitée). Cela manque un peu de nuances.
Au final : un livre à lire pour le style d’écriture, l’énergie qui déborde des pages, le personnage terriblement attachant de Gloria. Je pense que je ne vais pas m’arrêter là dans la lecture de Virginie Despentes.
Percutant, dérangeant, du vrai Despentes !
L'histoire de Gloria, petite punkette à RMiste alcoolique, dont la vie n'a pas été simple. Ado, elle rencontre Eric dans un hôpital psychiatrique, de cette rencontre née une histoire d'amour passionnelle qui les sépare puis les rattrape bien plus tard.
Virginie Despentes est une auteur de talent, elle est provocante et dérangeante. Son style est toujours marquant, parfois drôle et incisif.
Livre à lire et surtout auteur à suivre...
une belle histoire passionnée... ah, l'amour!
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