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Que peut-on refuser à un fantôme, surtout à celui de Louis Armstrong ? La Nouvelle Orléans, années 1990. Il est difficile, pour certains hommes, de tirer un trait sur leurs rêves de jeunesse. Alvin, guitariste et chanteur de jazz de second rang, est de ceux là. À l'heure où d'autres n'aspirent qu'à une retraite paisible, il a encore foi en sa bonne étoile. Affublé de deux vieux compagnons de route, il part à la recherche de Cornelius, trompettiste légendaire disparu mystérieusement cinquante ans plus tôt, grâce auquel il pourrait connaître enfin le haut de l'affiche...
Nous sommes à La Nouvelle Orleans en 1997. Le succès du Buena Vista Social Club donne quelques idées à Alvin qui aimerait bien en compagnie de ses amis Daroll et Oscar reformer un groupe et swinguer comme dans le bon vieux temps. Alvin souhaiterait retrouver un ami musicien, Cornelius, trompettiste de talent brusquement disparu il y a de nombreuses années afin de constituer un Quartet.
Hymne à la Nouvelle Orléans, au swing, à Amstrong ce premier volume de « Bourbon Street les fantômes de Cornelius » est un très bel album ; un très beau dessin nerveux d’Alexis Charbert mis en couleur avec talent par Sébastien Bouet sur un scénario de Philippe Charlot. La fin de l’album est consacrée à un cahier graphique très intéressant sur l’étude des personnages et la manière de créer une planche.
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