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En dépit des critiques enflammées du grand public et des médias, le projet Blue Lock a finalement été lancé. Bien que très décrié, son concept inédit a cependant su susciter l'intérêt de Sae Itoshi, le génie du football nippon... Ayant survécu au premier écrémage, Yoichi Isagi se retrouve dans l'équipe Z, formée exclusivement d'attaquants. Avec elle, il devra lutter dans une poule de cinq équipes où seules les deux meilleures resteront en lice. Après un premier match difficile, l'équipe Z n'aura qu'un seul moyen de survie : découvrir une arme capable de faire éclore l'égo de chacun !
Avec ce tome 2 de Blue Lock, les auteurs nous plongent un peu plus dans le football made in Japan. Certes, il y a le jeu mais surtout les débats entre joueurs, chacun voulant affirmer ses qualités principales et surtout être le meilleur !
Ce tome comprend neuf chapitres allant du « football réinitialisé » à « la renaissance ». Dans l’intervalle, j’ai suivi deux matchs importants pour l’avenir du jeune Isagi, le personnage principal. Pour la première rencontre contre l’équipe X, c’est chifoumi, pierre-feuille-ciseaux, qu’ils utilisent pour décider qui choisit son poste en premier. Le sort est favorable à Isagi qui décide de jouer en pointe.
Au cours de ce premier match, on passe de la pagaille complète avec mêlée générale, un jeu type cour de récréation, à un semblant d’organisation pour marquer enfin.
Très vite, le score est défavorable. La tension est extrême. Isagi se trouve alors devant un sérieux dilemme : tenter de marquer seul ou passer à Kunigami.
La zizanie est complète dans l’équipe qui a besoin des conseils du coach Ego pour tenter de s’améliorer. Je ne divulgâcherai pas la suite mais je ne peux que souligner ce moment de franche reconnaissance et d’amitié où Kunigami vient voir Isagi, seul devant son soja fermenté, et lui permet de partager son steak de faux-filet…
Suit alors le second match contre l’équipe Y qui a perdu aussi le premier et ne peut absolument pas se permettre une seconde défaite.
Dans ce manga, l’histoire se suit bien même si je reconnais être encore un peu perdu dans les planches aux images éclatées. Par contre, je reconnais que cela donne une impression de mouvement, d’action très appropriée au récit et aux événements qui l’émaillent.
Enfin, surprise, en fin d’album, je découvre la présentation de Blue Lock avec les plans des lieux puis le tableau indiquant quel plat est réservé à chaque joueur de l’équipe Z, suivant son classement. Notre ami Yoichi Isagi étant l’avant-dernier, il doit se contenter du soja fermenté. Gurimi Igarashi, le dernier, n’a droit qu’à un radis japonais mariné… Comme partout, les meilleurs sont toujours les plus favorisés !
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
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