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Chaque joueur fournit une performance au-delà de ses limites au cours d'un match dantesque, mais la relation tendue qui lie les frères Itoshi engendre des actions imprévisibles et surréalistes. Cela n'empêchera cependant pas les joueurs du Blue lock, à commencer par Nagi, Bachira et Isagi, de se battre avec l'objectif de marquer individuellement. Les rêves et l'obstination de Jinpachi Ego parviendront-ils à briser le vieux modèle footballistique japonais ?
Si le football est un sport collectif, il réclame aussi un talent individuel pour chaque membre de l’équipe. Ce comportement individuel est de plus en plus scruté, j’ai envie de dire, à la loupe, avec ces fameuses notes attribuées à chacun à l’issue des matchs.
Cela, Blue Lock le met particulièrement en évidence. C’est même exacerbé au cours de ces luttes farouches opposant les espoirs formés au Blue Lock et la sélection japonaise des moins de 20 ans (U20).
Le score en étant à 3 partout et la partie tirant vers sa fin, c’est épique, de plus en plus tendu dans le tome 17 de cette série de mangas. Comme c’est la loi du genre, Muneyuki Kaneshiro réussit à bien étirer son récit. Quand seule l’action prime, Yusuke Nomura assure avec talent grâce à des dessins toujours plus dynamiques, montrant toute l’explosivité du jeu.
Personnellement, je trouve cela un peu lassant mais j’apprécie que plusieurs joueurs de chaque équipe soient à nouveau présentés. S’ajoutent quelques croquis ou schémas inspirés de l’informatique pour rappeler les tactiques utilisées.
Comme la fin du match approche, le ton monte dans les face à face entre joueurs et je lis des mots comme « broyer », « anéantir », « massacrer », « détruire », « pulvériser », « éliminer », « exterminer »… charmant !
Je vous laisserai découvrir l’issue de ce match décisif, sublimé par la rivalité fratricide entre Rin et Sae Itoshi mais je peux dire que ce tome 17, toujours fourni par mon petit-fils, Albin, consacre la fin de la première phase du projet Blue Lock.
Avant de découvrir quelques planches des collections d’uniformes scolaires des joueurs des Blue Lock 6 – 7 et 8, plus leurs blasons, pour vous mettre en appétit avant qu’arrive la suite, voici un délice du Pays du Soleil levant : Karintô Manjû. Rassurez-vous, je détaille : pâtisserie traditionnelle japonaise fourrée à la pâte de haricots rouges et enrobée de sucre.
Bon appétit et bonnes lectures !
Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/08/muneyuki-kaneshiro-et-yusuke-nomura-blue-lock-tome-17.html
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