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Dans L'Onde Septimus, la menace d'un engin extraterrestre, baptisé Orpheus, avait été déjouée grâce au sacrifice d'Olrik. Depuis, le " colonel " vit reclus dans un asile psychiatrique. Tandis que Philip Mortimer tente de ramener à la raison son vieil adversaire, en usant de la célèbre formule du sheik Abdel Razek (" Par Horus, demeure ! "), il apprend qu'il existe un autre Orpheus. A bord d'un cargo transformé en laboratoire secret, Mortimer découvre cette l'étrange pilote de cette machine venue d'ailleurs : un alien à forme humaine, sombre et hiératique, auquel les scientifiques ont donné le nom de " Moloch ", la divinité biblique.
Mais les réactions de ce Moloch, et les hiéroglyphes qu'il laisse derrière lui comme autant de messages indéchiffrables, font craindre le pire. Cette fois encore, la capitale britannique est en danger. A moins qu'Olrik ne joue de nouveau les héros...Avec L'Onde Septimus 2, Jean Dufaux conjugue science-fiction, aventure et folie en un bel hommage à l'oeuvre de Jacobs, relayé par le trait évocateur et précis du travail à quatre mains de Christian Cailleaux et Etienne Schréder, qui mettent en scène un Londres éternel digne de La Marque Jaune.
Dans l’album « L’onde de Septimus », on aurait pu penser que Black et Mortimer avaient su écarter le danger planant sur la Terre en détruisant Orpheus mais rebondissement cruel, un deuxième engin du même type sévit toujours dans un endroit inconnu.
L’Alien, dit le Moloch, qui le pilote sait se fondre dans les corps humains et laisse d’étranges messages sur les murs en forme de hiéroglyphes.
Mortimer va de nouveau avoir besoin d’Olrik qui végète dans une clinique psychiatrique à répéter en boucle avec les autres victimes de Septimus « Asile ! Asile ». Pourtant Mortimer saura sortir le colonel Olrik de cet état et, face au danger planétaire menaçant, d’ennemis, ils vont devenir alliés…
« A Dieu vat ! »
Les illustrations sont de bonnes factures mais très loin d’être aussi confondantes avec les dessins de Jacobs comme elles le sont dans l’album ‘L’onde Septimus’.
Toutefois on se régale des images de Londres avec ses docks et ses voitures années 50, les trench-coats et uniformes anglais, les intérieurs cosys où coulent thé ou Glenlivet, mais on est très loin du détail cher à Jacobs.
On ne peut se méprendre sur le fait qu’un nouvel artiste, au trait de crayon plus grossier et moins soucieux du détail, vient de prendre la main et donc, hormis le scénario, je ne me suis pas sentie pleinement emportée par la magie des dessins dont on a l’habitude et qui ont une importance primordiale dans cette série d'aventures.
Toutefois le récit ne démérite pas. Il se tient bien dans la veine fantastique de son créateur.
J’avoue avoir été un peu triste en refermant le livre par le manque d’application à la conformité graphique d’un héritage certes exigeant.
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