80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Tout pouvoir a besoin d'un ennemi. L'Amérique, première puissance mondiale, après la chute de l'URSS, se trouve brutalement sans adversaire idéologique. Ben Laden, champion du fondamentalisme islamiste, que l'Amérique avait inventé et formé contre les Soviétiques, n'aurait-il pas pu combler le vide laissé par l'effondrement du communisme russe et symboliser " le meilleur ennemi " ? s'interroge Bruno de Cessole. Altérité d'autant plus facile à propager qu'elle réanime la très ancienne mythologie des croisades toujours vivace dans la mémoire collective. Cette équation a-t-elle sorti l'Occident de son nihilisme fondamental ou bien n'était-elle qu'un leurre trop fragile pour masquer l'avènement d'un nouveau rapport de force mondial qui révèle combien le déclin de l'Occident s'avère inéluctable ?
Bruno de Cessole, journaliste et critique littéraire, a collaboré à plusieurs journaux : Magazine Hebdo, Le Figaro, L'Express, Le Point, Les Nouvelles Littéraires, Les Lettres françaises. Il a dirigé La Revue des Deux Mondes et il est l'actuel directeur des pages culturelles de Valeurs actuelles.
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