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Bartleby le scribe ; une histoire de Wall Street

Couverture du livre « Bartleby le scribe ; une histoire de Wall Street » de José-Luis Munuera aux éditions Dargaud
  • Date de parution :
  • Editeur : Dargaud
  • EAN : 9782505086185
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

New York City, quartier de Wall Street.
Un jeune homme est engagé dans une étude de notaire. Il s'appelle Bartleby. Son rôle consiste à copier des actes juridiques.
Les premiers temps, Bartleby se montre irréprochable. Consciencieux, efficace, infatigable, il abat un travail colossal, le jour... Voir plus

New York City, quartier de Wall Street.
Un jeune homme est engagé dans une étude de notaire. Il s'appelle Bartleby. Son rôle consiste à copier des actes juridiques.
Les premiers temps, Bartleby se montre irréprochable. Consciencieux, efficace, infatigable, il abat un travail colossal, le jour comme la nuit, sans jamais se plaindre. Son énergie est contagieuse. Elle pousse ses collègues, pourtant volontiers frondeurs, à donner le meilleur d'eux-mêmes.
Un jour, la belle machine se dérègle. Lorsque le patron de l'étude lui confie un travail, Bartleby refuse de s'exécuter. Poliment, mais fermement. I would prefer not, lui répond-il. Soit, en français : je préfèrerais ne pas.
Désormais, Bartleby cessera d'obéir aux ordres, en se murant dans ces quelques mots qu'il prononce comme un mantra. Je préfèrerais ne pas. Non seulement il cesse de travailler, mais il refuse de quitter les lieux...
José Luis Munuera s'empare de la nouvelle d'Herman Melville dans une adaptation magistrale et porte un regard original sur ce texte, réflexion stimulante sur l'obéissance et la résistance passive.

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Avis (4)

  • Il était une fois à Wall Street ... Bartleby, un jeune homme dont le comportement plus qu’étrange allait perturber et bouleverser la vie du notaire qui venait tout juste de l’employer. José-Luis Munuera s’est approprié avec brio la nouvelle mythique d’Herman Melville dans l’album Bartleby le...
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    Il était une fois à Wall Street ... Bartleby, un jeune homme dont le comportement plus qu’étrange allait perturber et bouleverser la vie du notaire qui venait tout juste de l’employer. José-Luis Munuera s’est approprié avec brio la nouvelle mythique d’Herman Melville dans l’album Bartleby le scribe, une histoire de Wall Street paru aux éditions Dargaud. « I would prefer not to » ... Ce leitmotiv du jeune employé a fait couler beaucoup d’encre. Mais qui était-il ? Que cherchait-il ? Quelle signification donner à son comportement ? Les interprétations sont multiples et aujourd’hui encore le mystère demeure et c’est à chacun de nous lecteurs de trouver nos propres réponses aux multiples questions qu’inévitablement on se pose.

    Notre histoire se passe donc dans le quartier de Wall Street au milieu du XIXème siècle à l’aube de l’ère capitaliste qui telle un rapace allait étendre ses ailes sur le monde. Un notaire, conseiller à la Cour suprême, y a installé son étude consacrée à la copie d‘hypothèques, de titres de propriétés et de valeurs mobilières. Pour ce travail quelque peu routinier mais florissant, il est secondé dans sa tâche par Turkey et Nippers, deux énergumènes chamailleurs, pas toujours très motivés et d’un jeune garçon de courses Ginger Nut. Aussi est-il soulagé quand la ville, accédant à sa demande, lui adresse un nouvel employé, Bartleby qui malgré son mutisme est extrêmement consciencieux et efficace et par son zèle va même entraîner les autres commis aux écritures. Installé face une fenêtre avec pour seul horizon le mur de briques qui lui fait face, séparé du notaire par un paravent qui le place à l’abri du regard mais à portée de voix, jour et nuit, il effectue inlassablement les travaux demandés. Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles jusqu’à ce que … « I would prefer not to », ce (non)refus poli mais ferme de Bartleby à une demande du notaire, le premier d’une longue série, ne vienne gripper la mécanique bien huilée et chambouler les rapports et l’existence des deux protagonistes.

    De Bartleby, on ne sait rien. C’est un jeune homme mystérieux, mélancolique qui semble porter en lui un grand désespoir. Ne connaissant rien de son passé, ni même de son présent, on ne saura jamais quelles sont les raisons qui l’ont poussé à peu à peu renoncer, se mettre en retrait de la société et même de toute activité humaine ce qui va intriguer et affecter son employeur, la figure même du bon citoyen, qui va ressentir ce qu’il appelle une « fraternelle mélancolie » eu égard à cette fragilité affichée de Bartleby et ne pourra se résoudre à le mettre à la porte de ce bureau dont le jeune scribe a fait son refuge et ne quitte plus du tout. Jusqu’où cela va-t-il les mener ?

    Bartleby the Scrivener
    C’est en 1853 que parut cette fable prophétique « Bartleby the scrivener », la plus célèbre nouvelle de l’écrivain américain Herman Melville, l’auteur du mythique Moby Dick. Rarement nouvelle n’aura fait couler autant d’encre et donner lieu à autant d’interprétations. Elle a non seulement inspiré de nombreux artistes mais a également été l’objet de nombreuses études sociologiques et philosophiques. Dès 1945, Maurice Blanchot lui consacra un petit texte. Mais c’est surtout dans les années 80 que les philosophes exprimèrent leur fascination : Maurice Blanchot de nouveau, mais aussi Gilles Deleuze, auteur du texte « Bartleby ou la formule » en 1989 et pour terminer Jacques Derrida qui voit dans « l’immense petit texte de Bartelby » l’incarnation du secret de la littérature. Certains y ont vu l’expression du refus de ce nouveau monde de Wall Street qui annonce le capitalisme et la résistance à cette société qui transforme l’homme en machine. D’autres une sorte de burn out, métaphore de la dépression dont souffrait alors Melville ou l’écho de sa relation impossible avec l’écrivain Nathaniel Hawthorne, avec lequel il avait entretenu une amitié profonde et passionnée mais à laquelle l’auteur de « The Scarlet letter » venait de mettre un terme. Pour d’autres encore, Bartleby est la figure clinique de la mélancolie, du retrait psychotique suite peut-être à une blessure psychologique... La liste est longue. L’intrigue a été de nombreuses fois adaptée au théâtre et même transposée à Paris dans les années 70 dans le film de Maurice Ronet avec Michael Lonsdale et l’époustouflant Maxence Mailfort dans le rôle titre. Il était temps que le 9ème art s’en empare et la mette aussi à l’honneur.

    De la résistance passive à la désobéissance civile
    Tout en gardant l’ambiguïté du texte, le dessinateur et scénariste espagnol José-Luis Munuera va privilégier la piste de la résistance passive allant même jusqu’à faire clairement référence à la désobéissance civile en reprenant dans une sorte de prologue des extraits de l’essai d’H,D. Thoreau intitulé « La désobéissance civile » paru quatre ans avant la nouvelle. Or, si Melville emploie bien les termes de résistance passive, à aucun moment il n’est question de désobéissance civile. Ce choix du bédéiste entrant en résonance avec l’époque actuelle va l’amener également à modifier la fin du récit, l’auteur américain ayant donné un embryon d’explication psychologique que José-Luis Munuera va occulter en apportant une réponse en cohérence avec sa propre vision.
    L’artiste confirme ici, si besoin est, son indéniable talent de metteur en scène. Le manque total d’action étant l’essence même de la nouvelle, c’était une véritable gageure de l’adapter en bande dessinée. Comment retranscrire les pensées et réactions du narrateur, véritable colonne vertébrale de l’histoire ? Le coup de génie du bédéiste a été de faire appel à un procédé amplement utilisé par le cinéma et les séries américaines : le « walk and talk » et cela fonctionne à merveille. Ces déambulations dans New York vont ponctuer et aérer le récit en lui apportant rythme, dynamisme et fluidité. Autre trouvaille : confronter notre narrateur à d’autres personnages portant chacun une thématique qui lui est propre. Ainsi, l’ami (?) entièrement vêtu de noir à l’allure de croque-mort qui paraît sortir tout droit d’un Luke Luke symbolise-t-il la nécessité de se conformer à la société. Avec Margareth, la femme de ménage, notre homme de lois s’interrogera sur son manque d’autorité, sa propre faiblesse. Lors du passage situé à l’église, le sermon du prêtre lui rappellera la morale chrétienne et l’incitera à la compassion...

    Une mise en images splendide
    Pour cet album, José-Luis Munuera a tout d’abord réalisé le dessin à l’aide de la palette graphique. Après impression, il l’a retravaillé au crayon et à l’aquarelle. La colorisation, elle, a été faite sur ordinateur, une fois toute la lumière et les textures posées. Il faut ici saluer l’extraordinaire mise en couleurs de Seydas, l’éternel complice qui restitue à la perfection l’atmosphère surannée, l’ambiance de ce New York du XIXe siècle fantasmé. Le dessinateur et le coloriste ont opté pour une palette très sobre aux tons déssaturés Et on glisse en douceur de l’ocre sépia des scènes de rue au vert orangé de l’étude, au gris bleuté des communs de l’immeuble, au bleu vert de New York sous la pluie ou sous la neige en se perdant dans la brume sans rupture aucune. C’est magnifique ! Le trait quant à lui est précis et élégant. Contrastant avec le côté vaporeux du décor, les personnages cernés de noir se détachent et sont d’une grande netteté. Le traitement caricatural des seconds couteaux reflète bien le côté ubuesque de leur comportement déjà présent dans la nouvelle de Melville.

    Un excellent travail éditorial
    L’objet livre très élégant est en totale adéquation avec le récit, cela grâce au remarquable travail du maquettiste Philippe Ghielmetti. Sous la très belle jaquette dont on apprécie encore plus la subtilité une fois la lecture de l’album achevée, le mur. Wall Street … the wall … le mur… un mur de briques évidemment, élément essentiel du récit sujet à de nombreuses interprétations au même titre que la fameuse formule. Le vert uni des pages de garde évoque les registres de comptes. La qualité même du papier met merveilleusement en valeur les sublimes illustrations. Un travail d’orfèvre !

    Cette impressionnante adaptation très réussie d’un texte qui ne l’est pas moins incite à la réflexion sociologique et politique sur l’obéissance, la résistance et la désobéissance mais pas que. Bartleby demeure ce personnage insondable qui déstabilise le lecteur comme il l’a fait avec le notaire et c’est cela qui fait toute la richesse et la puissance du propos. Le côté philosophique du non-être de Bartelby touche à la profondeur de l’être humain et réveille cette tentation présente au plus profond de nous de refuser d’être « another brick in the wall » et nous retirer du monde. Qui n’y a jamais pensé?

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  • Moins célèbre que son roman « Moby Dick », la nouvelle de Melville : « Bartleby le scribe » publiée en 1853 a pourtant fait couler beaucoup d’encre. Sous-titrée « Histoire de Wall street », elle nous projette au cœur du nouveau quartier d’affaires représentatif du monde industriel en devenir. Un...
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    Moins célèbre que son roman « Moby Dick », la nouvelle de Melville : « Bartleby le scribe » publiée en 1853 a pourtant fait couler beaucoup d’encre. Sous-titrée « Histoire de Wall street », elle nous projette au cœur du nouveau quartier d’affaires représentatif du monde industriel en devenir. Un notaire débordé engage un jeune scribe. Il copie des actes pour la plus grande satisfaction de son patron jusqu’au jour où il refuse d’accomplir une tâche en déclarant « je préférerais pas » et cela ira crescendo. Il préfère ne pas relire, puis ne plus écrire, puis ne plus quitter son bureau. Cette phrase et ce comportement ont suscité de multiples interprétations et d’innombrables adaptations au théâtre, au cinéma et même en musique - puisque le groupe de François Bégaudeau « Zabriskie Point » lui avait consacré un morceau - ont été effectuées. Il fallait une bonne dose de courage - voire d’inconscience ! - pour s’attaquer à l’adaptation en bande dessinée de ce court récit. Et au casting, on n’aurait pas forcément vu José Luis Munuera connu pour ses reprises humoristiques des « Tuniques bleues ». On aurait eu tort !
    *
    L’auteur fait preuve d’un grand sens du découpage et de la mise en scène. Dans la nouvelle, il n’y a pas du tout d’action, il y a seulement quatre personnages et toute la narration est assumée par le biais du narrateur, patron de l’étude lieu principal du récit. Ceci était peu transposable en BD. Munuera a donc choisi de « s’inspirer des séries TV » et d’utiliser le « walk and talk » : quand les acteurs déambulent en parlant. Le récit s’aère donc et on a de nombreuses scènes en extérieur. Ensuite, il a pris le parti d’adjoindre des interlocuteurs au narrateur principal qui permettent d’incarner ses dilemmes et de débattre : l’ami est celui qui prône le conformisme social, la femme de ménage permet de souligner le manque d’autorité du notaire et le sermon du prêtre incite, lui à la compassion.
    *
    Côté graphique, c’est une pure splendeur. Ses personnages sont caricaturés à la Daumier bedonnants, rubiconds, hautains, rehaussés de noir et posés sur de somptueux décors aquarellés très travaillés. Les lavis du coloriste Sedyas tantôt mordorés et tantôt bleutés confèrent une sorte d’irréalité aux scènes de rue noyées dans la brume ou sous la pluie. On notera d’ailleurs un anachronisme certainement voulu par l’auteur : il nous montre au fil des pérégrinations du notaire des gratte-ciels hérissés et menaçants. Or, ceux-ci apparaitront un demi-siècle après la publication de la nouvelle. Munuera fait donc de ses décors un symbole de l’oppression : les gratte ciels de la « rue du Mur » sont un écho au mur qui bouche la vue devant le pupitre de Bartelby.
    *
    Il distingue le héros en le traitant dans un autre style que le reste de ses personnages : il le dote de grands yeux sombres, d’une peau diaphane et d’une jeunesse qui tranche avec le reste de la distribution. Il en fait presque un romantique Sur la couverture, il est debout et tourne le dos aux lecteurs. Il est face à son pupitre, immobile, et semble regarder devant lui un mur invisible. Le dessinateur a « fondu » cette image sur un arrière-plan de foule affairée qui ne lui prête pas la moindre attention. D’emblée, avec cette image forte, se distinguent alors la masse et l’individu. Ceux qui suivent le flot et celui qui s’oppose.
    *
    Le bédéiste choisit également de modifier le texte original en supprimant la fin du récit : dans la nouvelle, Melville revient sur le passé de Bartelby et propose une amorce d’explication psychologique à son acte. Dans la bande dessinée le mystère reste entier. Munuera fait du héros « une sorte de prolongement de Martin Luther King et Gandhi » qui refuse la violence et prône la résistance passive voire la désobéissance civile. Il dote ainsi la nouvelle d’une grande modernité et nous enjoint à ne pas être « another brick in the wall »…
    *
    Cette adaptation relève haut la main le défi initial et par ses choix narratifs et graphiques redonne tout son lustre à l’œuvre originale en en soulignant la troublante modernité !

    Merci à José Luis Munuera, aux éditions Dargaud et à Netgalley France de m'avoir permis cette belle découverte !
    #dargaud#NetgalleyFrance#Bartleby

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  • Les adaptations BD d’œuvres classiques sont maintenant légion. En voici une qui sort aujourd’hui et qui m’a beaucoup beaucoup plu.

    José Luis Munuera se saisit d’une nouvelle mythique (et géniale) d’Herman Melville, « Bartleby, le scribe ».
    Mythique parce que ce texte a suscité de multiples...
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    Les adaptations BD d’œuvres classiques sont maintenant légion. En voici une qui sort aujourd’hui et qui m’a beaucoup beaucoup plu.

    José Luis Munuera se saisit d’une nouvelle mythique (et géniale) d’Herman Melville, « Bartleby, le scribe ».
    Mythique parce que ce texte a suscité de multiples interprétations et extrapolations. L’histoire est pourtant simple.
    Au milieu du XIXe siècle à Wall Street, face à un surcroit de travail un notaire embauche dans son étude un nouveau scribe. Un gratte papier chargé de recopier des textes juridiques. C’est Bartleby. D’abord consciencieux et besogneux, il va un beau jour refuser d’effectuer certaines tâches de son travail comme si cela était parfaitement normal. Enfin, il ne refuse pas vraiment. Pour employer ses mots « je préférerais ne pas le faire ». À partir de ce moment, la formule constitue la réponse de Bartleby à toute demande ou suggestion, suivie d’un mutisme le plus parfait.. Et son patron se retrouve désarmé.
    Pour ceux qui ne connaissent pas le texte, je n’irais pas plus loin. Je ne voudrais pas vous gâcher la lecture de la BD… ou de la nouvelle… ou des deux (ce que j’ai fait).
    Munuera rend à merveille l’ambiance de la nouvelle, de la vie de bureau et de ce que j’imagine de Wall Street en 1850.
    Bartleby prend vie. Il est le personnage énigmatique, à la fois doux et déterminé, que Melville a inventé.
    Un personnage fascinant qui semble refuser la course effrénée dans laquelle la société américaine est en train de s’engager.
    Un personnage insondable qui semble mettre en place une forme inédite de rébellion, de « résistance passive » , jetant le trouble dans cet univers administratif bien calibré.

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  • « ……….. !! » Voilà ma première impression lorsque j’ai vu les premières planches de cet album. Bouche bée devant tant de beauté, je me suis réjoui de plonger dans le nouvel album de Munuera. Je ne connais pas la nouvelle d’Hermann Melville et je découvre cette histoire avec les yeux grands...
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    « ……….. !! » Voilà ma première impression lorsque j’ai vu les premières planches de cet album. Bouche bée devant tant de beauté, je me suis réjoui de plonger dans le nouvel album de Munuera. Je ne connais pas la nouvelle d’Hermann Melville et je découvre cette histoire avec les yeux grands ouverts : Les personnages sont remarquables, les couleurs ternes sont épatantes d’a propos, les pleines pages sont bluffantes, les cadrages sont ingénieux…. C’est beau !!

    Je découvre donc cette histoire… bien plus complexe qu’il n’y paraît… la préface et l’épilogue m’ont d’ailleurs aidé à mieux saisir l’impact philosophique et sociologique de cette histoire.

    Bartleby et sa rébellion passive questionne notre rapport au travail, à la société, mais aussi notre rapport aux autres et à nous-mêmes. Il pousse à la réflexion. Quel rôle ai-je envie de jouer dans ce monde ? Suis-je soumis ? Est-ce que je peux faire preuve de libre arbitre ?

    Gros coup de coeur !

    Merci à Dargaud et Netgalley !

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    • bulle.noire le 17/02/2021 à 08h51

      Ah ah... J'ai la chance d'être en vacances... et j'ai tout posé pour lire ce Munuera de toute beauté !

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    • Romain Ambrosini le 16/02/2021 à 18h47

      Quelle cadence de lecture... Bravo ! Je ne tiens pas le même rythme.

      J'ai très envie de lire aussi ce Bartleby, j'aime beaucoup le graphisme de Munuera.
      Malheureusement, ma pile de livres à lire est déjà haute de plusieurs mètres et ma bibliothèque dégorge (ce qui gène plus ma femme que moi, mais bon)...
      Je me l'inscrit dans un coin - en mode "note pour plus tard".
      Merci en tout cas pour ce partage qui donne vraiment envie.

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