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Ce qui nous intéresse aujourd'hui chez Barbey d'Aurevilly critique, c'est moins l'affirmation flamboyante de principes à contre-courant que les inflexions que leur apporte son tempérament, secrètement tenté par ce qu'il vitupère, en contradiction ou en tension avec son idéologie officiellement proclamée. La critique aurevillienne obéit certes à des convictions sincères, mais aussi à des humeurs qui ne coïncident pas toujours avec elles.
Ce recueil propose un parcours dans la bibliothèque de Barbey, de l'Enfer (Sand, Zola) au Saint des saints (Byron, Guérin), en passant par des rayons ambigus où se retrouvent un confrère (Sainte-Beuve) et des écrivains (Saint-Simon, Chateaubriand, Mme de Staël, Stendhal, Michelet) dont le procès se nuance, depuis la reconnaissance du talent malgré tout, jusqu'à la fascination et presque l'aveu d'une connivence au-delà de tout ce qui sépare. Entré lui-même dans la bibliothèque des autres, on observe comment, chez Huysmans, Proust, Gracq, Barbey se voit soumis à son tour aux humeurs de ses lecteurs, dans l'infini miroir déformant de la littérature.
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