"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Première règle de la sioule : il n'y a pas de règle.La sioule. De toutes les disciplines internationales, c'est la plus violente, la plus dangereuse... mais aussi la plus médiatique. Ce cocktail brutal de rugby et de dodgeball fidélise des millions de téléspectateurs à chaque match et les réseaux sociaux s'enflamment pour les joueurs qui sont des stars internationales.
Du fin fond de sa campagne, Hélèna est bien loin de s'intéresser à toute cette folie. Lorsqu'elle n'aide pas son père à la ferme familiale, elle part camper en bord de mer avec ses amis. La vie est paisible ici. Couper du bois, s'occuper des vaches blessées, les séances de baignade avec Manille et les autres... Voilà le quotidien d'Héléna qui aime ce pays dans lequel elle a grandi... Mais son père rêve d'un autre destin pour elle : il n'est pas question qu'elle passe sa vie à nettoyer la bouse ! Un jour qu'elle prend l'air près de la falaise, une balle en cuir égarée déclenche en elle quelque chose de neuf. Quelques coups d'épaules plus tard, c'est la révélation.... et si son avenir était à l'École Supérieure de Sioule ?
Rien n'est gagné. Pour se faire une place dans ce milieu ultra-testostéroné il va falloir jouer des coudes... ou des phalanges ! Michaël Sanlaville (Lastman) écrit sa lettre d'amour au shônen avec cette nouvelle série sportive et détonante !
Hélèna est une jeune fille de la campagne qui n'a qu'une idée en tête, travailler à la ferme. Ne lui parlez surtout pas de faire des études. En conflit ouvert avec son père, elle n'est heureuse qu'ici, entourée de ses amis fidèles pour vivre simplement. Un jour, alors qu'elle souhaite juste s'amuser, elle participe à son premier match de Sioule. Elle s'avère extrêmement puissante et rapide, bien au-delà de tous les autres. Très vite, tout s'enchaîne. Elle passe le concours de l'Ecole Supérieur de Sioule où elle est admise, alors que rares sont les élus. Mais il n'y a quasiment pas de filles et pour cause... Pour jouer à la Sioule, les règles sont simples.. il n'y en a pas, tous les coups sont permis...
Michael Sanlaville se décrit comme un enfant du Club Dorothée (bienvenue au club), baigné dans les animés entre Saint Seiya, Dragon Ball et Captain Tsubasa. Puis il a continué par la lecture des mangas tirés de cet univers. Mais même s'il s'en inspire, Banana Sioule n'est pas un manga. Il réussit à garder sa propre identité, ses propres racines pour proposer une lecture explosive. La fin de ce premier tome (sur 3 prévus dans ce premier cycle) intrigue et nous donne qu'une envie, lire la suite. L'auteur lance des pistes qui donnent matière à réfléchir et qui augurent un second tome, bien loin de la douceur et de l'amitié qu'Héléna connaissait dans sa campagne.
Un premier tome prometteur, qui pose les bases avec une grande dynamique où on y découvre des personnages bien plus complexes qu'il n'y paraît. Hâte de lire la suite...
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !