Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Et voilà, Héléna a intégré la prestigieuse École Supérieure de Sioule ! ... Et même si les épreuves de sélections étaient extrêmement dures, ce n'est rien en comparaison avec cette première année. Elle est la seule fille et doit montrer à tous qu'elle ne va pas se laisser marcher sur les pieds. En face, Soni (qui ne paie pas de mine) s'avère extrêmement doué tactiquement, bien au-delà de tous les autres... Ensemble, ils vont devoir faire un choix.. S'opposer ou être encore plus forts à deux...
Comme je le disais lors de mon retour sur le premier tome, le second est bien loin de la douceur et de l'amitié qu'Héléna connaissait dans sa campagne. On rentre dans le vif du sujet et les règles de la Sioule ne sont pas usurpées... C'est très simple, il n'y en a pas, tous les coups sont permis...
Michael Sanlaville nous entraîne dans cette lecture, à la vitesse vertigineuse de ses héros, sans oublier de laisser des intrigues que l'on devrait voir se résoudre dans le troisième et dernier tome de ce premier cycle. Tout du moins on l'espère.
Toujours aussi séduit par cette série, l'auteur maîtrise bien toutes les ficelles et c'est un plaisir non dissimulé que je lirai le prochain tome qui viendra clôturer ce premier cycle. Si vous aimez l'action, le sport, cette série est faite pour vous. Moi en tout cas, j'adoreeeeee !
Hélèna est une jeune fille de la campagne qui n'a qu'une idée en tête, travailler à la ferme. Ne lui parlez surtout pas de faire des études. En conflit ouvert avec son père, elle n'est heureuse qu'ici, entourée de ses amis fidèles pour vivre simplement. Un jour, alors qu'elle souhaite juste s'amuser, elle participe à son premier match de Sioule. Elle s'avère extrêmement puissante et rapide, bien au-delà de tous les autres. Très vite, tout s'enchaîne. Elle passe le concours de l'Ecole Supérieur de Sioule où elle est admise, alors que rares sont les élus. Mais il n'y a quasiment pas de filles et pour cause... Pour jouer à la Sioule, les règles sont simples.. il n'y en a pas, tous les coups sont permis...
Michael Sanlaville se décrit comme un enfant du Club Dorothée (bienvenue au club), baigné dans les animés entre Saint Seiya, Dragon Ball et Captain Tsubasa. Puis il a continué par la lecture des mangas tirés de cet univers. Mais même s'il s'en inspire, Banana Sioule n'est pas un manga. Il réussit à garder sa propre identité, ses propres racines pour proposer une lecture explosive. La fin de ce premier tome (sur 3 prévus dans ce premier cycle) intrigue et nous donne qu'une envie, lire la suite. L'auteur lance des pistes qui donnent matière à réfléchir et qui augurent un second tome, bien loin de la douceur et de l'amitié qu'Héléna connaissait dans sa campagne.
Un premier tome prometteur, qui pose les bases avec une grande dynamique où on y découvre des personnages bien plus complexes qu'il n'y paraît. Hâte de lire la suite...
San-Antonio est muté disciplinairement en Bretagne, à Ploumanac'h Vermoh, avec Béru. Entre des bagarres de sorties de bar et quelques peccadilles, il s'ennuie jusqu'à la mort d'un patron-pêcheur belliqueux. Mort qui va entraîner le commissaire dans une histoire entre les Américains et les Russes, que le sous-préfet (l'ex-Patron de San-A, muté lui aussi) veut stopper discrètement sans même en avertir San-Antonio.
Scénarisée et dessinée par Michaël Sanlaville, d'après l’œuvre de Frédéric Dard, cette bande dessinée fait passer un bon moment. Bon, il faut aimer San-Antonio, sinon, ça risque de ne pas fonctionner ou alors avoir envie de le découvrir. C'est un peu bordélique, dans l'histoire, dans le dessin, mais c'est aussi ce qui fait le charme du commissaire. Ça part un peu dans tous les sens, ça tangue -la mer est démontée en Bretagne-, ça castagne, ça flirte et plus car intimité et ça résout l'enquête car c'est San-A !
Ce n'est pas l'énigme du siècle, mais elle se suit agréablement. C'est finalement assez drôle de découvrir dessinés des personnages comme San-Antonio et Bérurier que j'ai suivis épisodiquement.
L'été est là, et les lectures estivales, légères arrivent à point nommé. En voici une idéale.
Merci à lecteur.com et aux éditions casterman pour l’envoi de cette BD, San-Antonio chez les Gones de Michaël Sanlaville, dans le cadre des Explorateurs du Polar.
L’histoire commence dans un cadre scolaire. Deux élèves ayant disparus et un professeur assassiné, San-Antonio et son partenaire, Bérurier, jouent les infiltrés chez les Gones (nom donné aux enfants lyonnais). On rencontre, en premier, Bérurier, qui joue les maître d’école.
Je ne suis pas très « polar », mais il m’arrive d’avoir de bonnes surprises parfois. Cependant, je ne suis pas totalement convaincue par cette BD.
Je n’avais jamais entendu parler de « San-Antonio » avant et, d’après ce que j’ai lu, cette BD a été adaptée d’après le roman de Frédéric Dard. Les fans connaissent donc très bien les personnages et j’avoue que j’aurai aimé avoir une petite présentation, suffisamment détaillé, de certains personnages. En effet, Bérurier semble être un personnage assez intéressant dans les romans de Dard et la femme sur la couverture ne sert strictement à rien dans l’histoire (d’ailleurs, j’ai oublié son nom). J’ai besoin d’en savoir plus sur eux!
J’ai parfois eu du mal à comprendre certains mots d'argot dans cette série. (Ce vocabulaire est également utilisé dans l’oeuvre originale, les fans vont adorer). En outre, j’ai trouvé certaines cases assez « choquantes », comme celles où Bérurier propose du vin à ses élèves ou quand il les gifle.
Cependant, l’humour est toujours présent et l’histoire est, tout de même, prenante. Le suspens est à son comble, on a envie de connaitre la suite des événements!
J’ai totalement adhéré au style de dessin dynamique, aux couleurs « flashy » et au graphisme, très agréable, des années 60.
Encore une fois, ceci est l’avis d’une personne ne connaissant pas San-Antonio et l’univers de Dard! Je trouve que cette BD a beaucoup de potentiel, mais ça ne l’a juste pas trop fait avec moi.
Finalement, cette BD est constituée d’enquêtes, d’infiltration et d’humour décalé qui saura ravir les fans de San-Antonio, les connaisseurs ou même les amateurs de polar.
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