Des idées, des pépites, de valeurs sûres pour vos cadeaux de fin d'année
4 h du matin, dans une belle maison à l'orée du bois de Vincennes, le téléphone sonne. Thomas, 37 ans, informaticien, père de deux jeunes enfants, apprend par un appel de la gendarmerie que sa femme vient d'avoir un très grave accident, sur une route où elle n'aurait pas dû se trouver.
Commence une enquête sans répit alors que Camille lutte entre la vie et la mort. Puis une quête durant laquelle chacun des rôles qu'il incarne : époux, père, fils et frère devient un combat. Jour après jour, il découvre des secrets de famille qui sont autant d'abîmes sous ses pas.
De Paris au Havre, des Pyrénées à l'Afrique noire, Thomas se trouve emporté par une course dans les tempêtes, une traversée des territoires intimes et des géographies lointaines.Un roman d'une ambition rare.
Des idées, des pépites, de valeurs sûres pour vos cadeaux de fin d'année
Les chroniques sont en ligne ! A découvrir pour avoir des idées de lecture...
Plus que quelques jours avant les premières chroniques de nos #explolecteurs, venez découvrir les avis de la page 100 !
4 h du matin, dans une belle maison à l'orée du bois de Vincennes, le téléphone sonne. Thomas, 37 ans, informaticien, père de deux jeunes enfants, apprend par un appel de la gendarmerie que sa femme vient d'avoir un très grave accident, sur une route où elle n'aurait pas dû se trouver. Commence une enquête sans répit alors que Camille lutte entre la vie et la mort. Puis une quête durant laquelle chacun des rôles qu'il incarne : époux, père, fils et frère devient un combat.
Jour après jour, il découvre des secrets de famille qui sont autant d'abîmes sous ses pas. De Paris au Havre, des Pyrénées à l'Afrique noire, Thomas se trouve emporté par une course dans les tempêtes, une traversée des territoires intimes et des géographies lointaines. Un roman d'une ambition rare
A la découverte d’une histoire de famille. Roman géographique, entre la Normandie, les Pyrénées et le Cameroun.
Tout débute par l’accident malencontreux de Camille, sur une départementale qui n’était pas sur son itinéraire, alors qu’elle rentrait retrouver sa famille. Débute alors l’enquête de Thomas, son mari.
Leur vie parfaite, faite de postes à responsabilité, d’une belle maison et de deux enfants s’écroule. Les questions se bousculent pour Thomas.
Le livre se découpe en « trois livres » et donc trois lieux.
Le premier tragique, s’inscrit dans ce que nous promet la quatrième. Questionnement sans réponse, piste, rebondissement, et tristesse qui on fait de moi une madeleine.
Le second arrive comme un cheveu sur la soupe, de même pour le troisième. Il n’y a pas de transition entre chacun des paysages et des quêtes de Thomas. On n’obtient pas de réponse à ses questions où de manière diffuse à nous de le déduire.
Ces deux derniers plus centrés sur Thomas et sa vie aborde les secrets de famille, les non-dits et le retour aux sources après une fuite en avant.
L’histoire est belle, avec une bonne intrigue, les descriptions et les paysages magnifiques. Le ton est là, mais il manque d’un liant je n’ai pas aimé passer de l’un à l’autre de manière aussi brutale en me demandant si ce n’était pas moi qui avait oublié des pages et mal compris un passage précédemment.
Le titre reste toujours une grande inconnue, et j’ai été déçue de la fin. Encore cette impression que ce n’était pas fini.
Depuis Mille six cents ventres, je n’avais pas retrouvé Luc Lang et j’ai bien trop tardé pour lire Au commencement du septième jour, présenté par l’auteur aux Correspondances de Manosque, en 2016, un livre que Pauline m’a laissé pour que je trouve enfin le temps de le lire. C’est fait ! Et je ne l’ai pas regretté, même si c’est un peu long à la fin, après l’enthousiasme du début.
L’auteur a choisi de faire suivre Thomas et d’étaler ce qui lui arrive sur trois livres compris dans le même bouquin. Certains auraient publié une trilogie…
Voilà que je me suis attaché aux pas de Thomas Texier, informaticien de haut vol qui attend Camille, sa femme, pour fêter leurs dix ans de mariage. Il a 37 ans et elle 36. Anton et Elsa sont leurs enfants et la question se pose d’un troisième alors que Camille s’investit à fond dans sa profession qui exige beaucoup de rendez-vous loin de Paris. Justement, elle est au Havre et devrait rentrer.
Le drame tombe brutalement et rend la lecture prenante, passionnante. Camille est aux urgences à Bolbec et Thomas doit partir en pleine nuit pour aller la voir, laissant les enfants à Daba, une femme extraordinaire, toujours disponible et aimante.
Quel rythme ! Quel style efficace ! J’ai suivi Thomas, j’y étais, je voyais ce qu’il voyait, je sentais ce qu’il ressentait et les pages, très denses, tournaient vite.
Thomas doit faire face : « Le voici seul face à Elsa et Anton à devoir les apprivoiser dans le malheur qu’il incarne, il juge l’épreuve impossible, c’est comme un piège qui se referme sur lui, qui les sépare et les disperse. » Au boulot, il met au point un truc infernal destiné à tracer tout le monde mais, au fait, cela existe bien !
Petit à petit, j’ai fait connaissance avec la famille de Thomas, la belle-mère, la mère et j’ai senti que les rapports étaient un peu compliqués et Luc Lang rend à merveille les discussions, les hésitations.
J’y étais ! Je les entendais parler, débattre. Heureusement, il y a les deux enfants, les tigrichons, surtout Anton qui met les choses au point lorsque son père leur fait vivre des instants mystiques : « Pourquoi tu nous dis de prier Dieu que maman guérisse ? Tu penses qu’elle va pas y arriver toute seule ? »
Le début du livre 2 est brutal, stressant. L’auteur m’a plongé sans ménagement au cœur des Pyrénées, sous l’orage, la tempête, avec un Thomas seul en montagne : « Oui, cela avait été un bannissement, le commencement du septième jour. » Le style est formidable, bien adapté aux éléments : « C’est le dérèglement organique de la terreur. » La période pyrénéenne est lancée et va révéler les non-dits de cette famille avec Jean, le frère aîné qui a repris la ferme, élève des brebis et fabrique son fromage.
Soudain, il fait très chaud, dès l’entame du livre trois : « Les vitres étaient baissées et, malgré la vitesse, l’atmosphère croupissait, liquoreuse. » Thomas est au Cameroun pour tenter de retrouver Pauline, sa sœur, médecin pour une ONG. De mésaventures en désagréments de toutes sortes, le troisième volet vient éclairer les deux précédents mais c’est là que j’ai trouvé le temps long avec des épisodes pas vraiment nécessaires à l’histoire, même s’ils prouvent que Luc Lang a bien bossé son sujet, réalisant encore des descriptions d’une précision extraordinaire.
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Camille a eu un accident, elle est dans le coma. Thomas, son mari, père de ses deux enfants, fait de son mieux pour gérer la situation, tout en essayant de comprendre comment tout cela a bien pu arriver. Cette épreuve le rapproche de son frère Jean, berger dans les Pyrénées. Alors que Thomas tente de garder la tête hors de l’eau, il plonge petit à petit dans des secrets de famille enfouis. L’accident de Camille n’est que le début d’un grand bouleversement dans sa vie…
Impossible de résumé ce livre, tant il est riche. Non, ce n’est pas un livre facile. Ce n’est pas seulement l’histoire d’un homme confronté au coma profond de son épouse, arrivant difficilement à continuer sa vie normale. C’est aussi une sorte de roman d’apprentissage, où le personnage principal entame une remise en question complète, suite à cet événement tragique. Thomas évolue, change, se transforme au cours de notre lecture, il revient sur sa vie de cadre informatique bien rémunéré, au joli pavillon de banlieue et à la belle Audi rutilante. Il confronte sa vie à celle de ses proches, si différents : Jean, son frère ayant repris l’élevage familial, Pauline, sa sœur exilée au Cameroun, ouvrant des dispensaires dans des zones rurales en crise. Il revient aux sources, dans les montagnes de son enfance, pour se retrouver, se repenser. Critique de notre vie moderne, de notre façon de vouloir aller toujours plus vite, toujours plus loin à l’aide de la technologie, c’est un roman surprenant, auquel je ne m’attendais pas en lisant la quatrième de couverture.
Plus encore que les actions successives des personnages et les rebondissements de cette intrigue qui n’en est pas vraiment une, ce qu’on retient de cette lecture, c’est l’ambiance particulière, portée par un style captivant, riche de détails précis qui nous donnent l’impression d’y être vraiment. Luc Lang excelle dans l’art de nous faire ressentir les émotions du personnage principal, en nous faisant entrer dans sa peau, voir par ses yeux, penser comme lui. Tous nos sens sont mis en alerte par les longues descriptions incroyablement vivaces, quelque soit le milieu évoqué. C’est un monde brutal que nous décrit ici l’auteur, et pourtant, il arrive à nous faire entrevoir la lueur au bout du tunnel, l’humanité dans ce milieu hostile. La dernière partie du livre surtout est absolument magnifique – à découvrir sans tarder.
Dès les premières pages, le ton est donné, il s’est passé quelque chose de grave, la femme de Thomas a eu un grave accident, en pleine nuit, seule, sur une ligne droite.
Comment ? Pourquoi ? Ce sont les questions qui vont résonner comme un leitmotiv tout au long de notre lecture.
L’histoire est divisée en 3 parties, 3 moments de vie bien distinct, mais avec toujours le même fil conducteur, Camille, la femme de Thomas.
C’est un roman qui est très bien écrit, la lecture se fait facilement malgré le fait qu’il n’y ait pas de chapitre, seulement des astérismes de temps en temps.
C’est un roman rythmé, qui laisse peu de place à l’ennui et aux longueurs. En effet, plus on avance, plus les destins se croisent, on en apprend plus sur chacun, leurs secrets et leurs tourments. Thomas y aura plusieurs rôles, celui de mari, de père, mais aussi de frère que nous pourrons découvrir chez lui, en région parisienne, chez son frère dans les montagnes Pyrénéennes et jusqu’en Afrique avec sa sœur.
Le rythme permet de s’attacher très vite aux personnes, à Thomas tout d’abord, mais aussi à ses deux enfants, que l’on découvre perdus, confrontés à la violence de la vie. Et puis Jean & Pauline, touchant chacun à leur manière, et d’autant plus ensuite lorsque l’on découvre les secrets enfouis.
J’ai beaucoup aimé lire ce livre, l’histoire ne s’arrête jamais, toujours du mouvement, toujours un rebondissement, je me suis laissé surprendre par la fin. Prise dans l’histoire, j’avais envie d’en savoir plus, d’aller plus loin. Le point final nous laisse sur une fin ouverte, faisant place à toute notre imagination. Je suis pourtant assez friande des fins ouvertes, ça ouvre à la discussion, chacun sa fin. Si d’ordinaire je ne « choisi » pas la fin, elle s’impose d’elle-même à mes yeux, ici je n’arrive pas à choisir. C’est mon petit point négatif de ce roman.
Le titre est fin chez Luc Lang pour ce nouvel ouvrage : « Au commencement du septième jour » son personnage trouvera t’il le repos, le calme de l’intériorité, l’apaisement nécessaire à la reconstruction ? Une qualification mystique pour un récit dans lequel tout à chacun peut se retrouver.
Camille et Thomas, un couple en apparence sans histoires. Une rencontre en école d’ingénieurs, un amour lié à une ascension sociale naissante et grisante, un travail prenant, deux jeunes enfants et la certitude de jours meilleurs. Thomas prend soin de sa femme pendant que Camille s’éloigne progressivement de cette famille, en quête de perfection, pour aiguiser sa carrière loin de Paris. C’est leur anniversaire de mariage, « mot qu’elle a du mal à prononcer », et Thomas prépare hâtivement cette soirée. Camille ne rentrera jamais du Havre où elle officie. Un terrible accident de voiture survient, sur une route inconnue de Normandie, la clouant à jamais au silence et à l’incompréhension de son mari. Ainsi démarre le livre 1 de l’ouvrage composé de trois parties. Donnons honnêtement quelques clés de lecture : ni la cause de la disparition, ni le mystère de cette route glissante, ne seront révélés, et le lecteur, naturellement attiré par un certain nombre d’éléments énigmatiques, restera pour ces points sur sa faim. L’objet de ce récit n’est pas l’enquête mais la quête.
A travers deux personnages intimes entourant Thomas dont Jean, frère soixante-huitard fuyant la société libérale pour le calme de l’élevage de brebis de la propriété familiale, et Pauline, sœur ainée et docteure en médecin engagée au Cameroun, aux prises de la corruption et des menaces intégristes, les trois livres se structurent: les non-dits restent très présents, les personnages taiseux mettent du temps à se dévoiler, les sentiments et les émotions se révèlent autrement que par le langage. Le lecteur doit se laisser porter par le présent, ce que lui offre l’auteur aux mots près, et ne pas chercher plus. Et cette expérience est portée par l’écriture : de longues phrases, animées de nombreux adjectifs, des descriptions sans fin, peu de ponctuations et des points de suspension … interminables ! J’ai tant cherché le pourquoi derrière les dizaines de points de suspension de ce livre. Il est inutile de le faire : se laisser porter dans ce récit très actuel et moderne, où le fond épouse la forme, est l’unique proposition.
Suite à la disparition de Camille, Thomas part en quête de ce qu’il est, de son passé, de sa relation à la fratrie. Il part trouver, aux côtés de ses jeunes enfants, du sens à sa vie, des réponses aux questions longuement ruminées, ressentir la beauté du monde, les sensations de la nature, une nouvelle conscience et attention à autrui. De l’anxiété à l’émerveillement, la palette émotionnelle est entièrement traitée. Je conseille aux lecteurs de s’accrocher dans les premiers moments du livre qui se déploient lentement. A très bon escient !
http://www.leslecturesdumouton.com/archives/2017/03/21/35077947.html
’avoue au départ que j’étais réticente à commencer cet ouvrage qui souffre d’une mise en page un peu serrée, accentuée par des dialogues non différenciés du reste de la narration. Et pourtant, j’ai dévoré la première partie en peu de temps, happée par l’histoire de cette famille qui bascule dans le drame.
Thomas Texier est appelé en pleine nuit. Sa femme, Camille, a eu un grave accident de la route en Normandie, lieu où elle travaille en tant que cadre pour un opérateur téléphonique. Commencent les questions : Pourquoi était-elle sur la route en pleine nuit ? Pourquoi roulait-elle à une allure vive sur un itinéraire non cohérent ? Que dire à Elsa et Anton les enfants ? Thomas, malgré ses capacités d’analyse et ses compétences en informatique n’arrivera jamais à résoudre l’affaire. Au décès de Camille, Thomas va se rapprocher de son frère Jean, berger dans les Pyrénées puis de sa sœur Camille, partie faire de l’humanitaire en Afrique. Thomas apprend à revivre progressivement, à relativiser certains aspects de la vie mais découvre aussi des secrets familiaux terribles.
L’accident, les retrouvailles avec Jean puis avec Pauline composent les trois parties de ce roman très intéressant, qui se lit un peu comme un polar (surtout au début), mais qui est assez inégal. La première partie est portée par un souffle romanesque que la seconde partie perd beaucoup. J’ai dû attendre la troisième partie pour être à nouveau portée par le récit. Cependant, ce roman est une belle réussite. Il n’était pas facile de mener le lecteur sur différentes problématiques et dans différents lieux. Pourtant la tâche est accomplie haut la main.
Ouch! Parler de ce roman foisonnant va être très ardu parce qu'il est parfois des romans qu'on lit avec ses tripes, qui ont tout à voir avec l'affect et pas avec les raisons qui font que nous aimons, d'habitude, la littérature. Précisons d'abord que je n'avais pas autant pleuré pendant une lecture depuis D'autres vies que la mienne d'Emmanuel Carrère. Mais heureusement, on ne compte pas la réussite d'un roman à la quantité de larmes versées. Ce roman se divise en fait en trois parties reliées par l'histoire de Thomas, qui me semblent distinctes mais qui tracent un parcours. La première partie m'a bouleversée. Elle traite de l'incompréhension face à un être qu'on a aimé et qu'on ne reconnaît plus, qui a caché un pan entier de son passé et du manque car Camille est d'abord murée dans son coma, puis dans le silence. Luc Lang s'approche au plus près de la réalité, ne donnant pas les réponses que la vie, souvent, n'apporte pas. Thomas est un être profondément seul, qui vit le nez dans sa carrière, une carrière dont le tracé est profondément modifié après l'accident de sa femme, car accident ou pas, il faut du rendement. Je suppose qu'on peut le trouver antipathique, je l'ai trouvé touchant; j'ai compatis à sa douleur et à sa solitude, une solitude qui est peut dictée par des événements qu'on lui a cachés dans son enfance, et dont le lecteur comprend assez vite la teneur. La second partie se centre sur la relation entre Thomas et son frère Jean qui vit dans les montagnes, à l'opposé de Thomas. Jean, emmuré dans son secret, comme le fut Camille, et dans ses accès de tétanie, Jean qui ne supporte pas d'être dans la même pièce que sa mère. C'est aussi ce qui m'a rendu Thomas sympathique, le fait que personne ne lui a fait suffisamment confiance pour partager avec lui leur fardeau. C'est pour moi le fondement de sa solitude. La troisième partie se passe en Afrique, où Thomas part retrouver sa sœur Pauline qu'il n'a pas vue depuis très longtemps puisqu'elle refuse de rentrer en France. Ce roman n'est pas sans défauts: je n'ai pas compris l'absence de points à la fin de certaines phrases, il est plein de bons sentiments puisque Thomas marche vers la rédemption et il a recours à un secret qui devient de moins en moins secret pour le lecteur tant ce genre de secret est rabattu. Quand j'ai refermé ce roman, je ne savais pas si je l'avais aimé. Je ne suis pas sûre de le savoir trois semaines après ma lecture mais les personnages ne me lâchent pas et je n'ai pas encore l'impression d'avoir quitté le texte.
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