Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Au pied du Mont-Blanc, un quadruple meurtre commis la veille du confinement reste une énigme.
Trois ans plus tard, Léa, journaliste passionnée de cold case, se rend à Chamonix, bien décidée à élucider l'affaire. Mais sa présence dérange.
Léa venait pour identifier un assassin, aujourd'hui c'est elle qu'on veut faire taire.
Un suspense glaçant inspiré de la mystérieuse tuerie de Chevaline.
Ma modeste ambition a toujours été de faire la promotion de la littérature en faisant l’éloge de mes lectures. Mais pour la crédibilité de mon blog, je me dois aussi d’être honnête envers vous et parfois, cela m’oblige à vous parler de mes déceptions. Vous, derrière votre écran, vous ne pouvez imaginer la réticence que j’ai à écrire ce genre d’article et je ne vous en voudrais pas si vous vous arrêtez là !
L’histoire de « Les amants du Mont-Blanc » est un cold case auquel une journaliste va s’intéresser trois ans plus tard. Un lieu isolé, des morts inexplicables, des secrets bien gardés, tout était réuni pour me plaire. Et pourtant, rien n’a marché !
Une fois que l’introduction est installée, l’enquête de l’héroïne repose uniquement sur les interrogatoires de plusieurs personnages. J’ai eu beaucoup de mal avec ces dialogues successifs que j’ai trouvés sans saveur et répétitifs. La journaliste tourne en boucle les différentes pistes imaginées et les répète à l’envi. Très vite, je me suis lassé et j’ai eu hâte d’arriver à la fin.
Je n’ai à aucun moment été pris par l’action, le suspense et je n’ai eu aucune empathie envers les acteurs. Le côté thriller m’a paru aseptisé et ne m’a déclenché aucune émotion. Le scénario est truffé d’invraisemblances jusqu’au dénouement rocambolesque. Comme l’écriture est simple, je n’ai pas eu d’accroc à la lecture mais j’ai tourné ces pages avec les yeux souvent au ciel.
Je ne vais pas épiloguer, vous aurez compris que mon premier rendez-vous avec Christophe Ferré est manqué. Je ne juge pas le livre en lui-même. Je pense juste que l’étincelle n’a pas pris entre nous. Au vu de certaines critiques positives, je vous laisse d’ailleurs vous faire votre propre opinion. Pour ma part, je retenterai peut-être un jour l’expérience pour donner une nouvelle chance à cet écrivain.
https://leslivresdek79.wordpress.com/2022/12/26/christophe-ferre-les-amants-du-mont-blanc/
Avec cet auteur, Christophe Ferré, j’ai une relation littéraire un peu compliquée je dois avouer. Alors que le premier roman que j’ai lu de lui, « La petite fille du phare », ne m’avait pas convaincue, je n’en étais pas restée là et j’avais persévérer en découvrant son suivant (« Mortelle tentation ») qui lui, m’avait beaucoup plu. Et puis, patatras, son troisième, « Soleils de sang » m’avait laissé un sentiment amer comme lors de ma première lecture.
Pour son dernier bouquin paru, « Les amants du Mont-Blanc », je dois bien dire que j’ai le cul entre deux chaises, comme dirait l’autre. Ce n’est pas que je ne l’ai pas aimé. Les idées sont bonnes, il y a de la matière, ce n’est pas creux comme récit. Les lieux sont parfaitement décrits pour que le lecteur s’y représente les décors du milieu montagnard, les personnages ont de la substance.
Pour un suspens, les phrases courtes et les chapitres ne comptant que peu de pages sont de bons éléments pour faire monter la tension. Le souci que j’ai eu est dans la forme et plus particulièrement, dans le style d’écriture. Certains passages et chapitres sont tout à fait corrects et stylisés. Mais par contre, pour d’autres, je n’ai pas aimé tout simplement, me faisant lever les yeux en l’air, ce qui n’est généralement pas un bon signe.
C’est ainsi que j’ai trouvé certains dialogues trop simplistes ou un peu « à côté de la plaque ». J’ai trouvé cela vraiment étrange cette différence de style selon les pages comme si le livre avait été écrit à 4 mains, par deux auteurs différents et non par une seule et même personne.
Ensuite, le côté romantique fleur bleue qui étreint l’héroïne principale ne m’a également pas plu. Quand je suis dans un roman noir ou un thriller, cet aspect n’est vraiment pas quelque chose que je recherche ou qui me plaît. Au contraire même, je dirais. Donc, j’ai tenté d’en faire abstraction mais il prend beaucoup de place dans le dernier tiers de l’histoire…
Donc, bref, vous l’avez compris, je ressors mitigée de cette lecture. Mais comme je ne suis pas rancunière, je n’en resterai pas là ! Christophe Ferré aura du mal à se débarrasser de moi ! De la même façon que j’ai déjà pu vous l’écrire, ceci n’est que mon humble avis personnel. Je suis certaine que ce livre trouvera son lectorat. Je ne peux donc que vous conseiller de le lire pour vous forger votre opinion personnelle.
Je tiens à remercier l’auteur pour le petit clin d’œil en ayant donné mon nom et prénom à l’un des personnages (une journaliste). Heureusement, je ne me suis pas faite tuée ;) Mais j’espère qu’avec cette dernière chronique, je ne me ferai pas écorcher ou sauvagement assassinée dans le prochain !
Deux jours avant le confinement, un quadruple meurtre a lieu sur un parking près de Chamonix.
Une telle affaire a réellement eu lieu en 2003, la tuerie de Chevaline.
Mais ici, rien à voir avec le vrai drame.
Deux couples ont été abattus.
Trois ans après, une journaliste spécialisée en cold case se rend sur les lieux accompagnée d'un ami afin de tenter de résoudre l'enquête.
Multitude de pistes dont celle d'une guerre de laboratoires liée au covid.
Gros sabots !
Que de répétitions.
Que de scènes peu crédibles.
Que de dialogues creux.
On tourne en rond en permanence.
Je ne me souvenais plus avoir lu un livre de cet auteur.
J' y retrouve les mêmes faiblesses que dans « La petite fille du phare »
Ce qui aurait pu passer pour une faiblesse de débutant se révèle une constante.
J'ai même retrouvé un emprunt à Paul Eluard dans un poème chanté par Barbara : « des arbres fous d'oiseaux ».
Bref, l'auteur reste dans la facilité, d'autant que le style n'a rien de remarquable.
Il a pourtant une certaine carrière derrière lui et est même Chevalier des arts et des lettres.
Ce qui me laisse perplexe, les deux livres que j'ai lus de lui me semblant plutôt l’œuvre de débutants ayant encore du chemin à parcourir.
Mais bon, j'arrête là caar je deviens un peu dure là.
Léa s'est spécialisée dans la résolution de cold cases, elle a déjà aidé la police à la résolution de plusieurs cas.
Elle se rend donc à Chamonix pour reprendre l'enquête de la tuerie de deux couples qui a beaucoup de point commun avec la tuerie de Chevaline. L'action se déroule quelques jours avant le confinement, sur un parking par un motard qui n'a jamais été appréhendé. Alors qu'elle commence à poser des questions, il semble que cela dérange quelqu'un car elle va être la victime d'intimidation. Chaque personnage va devenir un suspect potentiel, l'auteur sème le doute et la suspicion si bien que rapidement le lecteur ne sait plus tout comme Léa quelle piste mérite d'être approfondie. Le personnage de Léa n'a pas réussi à m'embarquer avec elle, souvent elle a des façons de faire ou de penser qui me sont étrangères.
J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'intrigue, le rythme est plutôt lent et il y a beaucoup de répétitions et encore plus de questions sans réponse. J'ai eu le sentiment de ressasser constamment les possibilités qui s'offrent à nous pour un résultat décevant. L'intrigue n' apporte que peu de suspense et de frisson, ce que l'on peut regretter. Il n'en reste pas moins que le choix du lieu était judicieux et que c'est un plaisir de revisiter avec notre héroïne la haute Savoie, le massif du Mont-Blanc, le lac Léman et de retrouver l'ambiance montagnarde. Tous les ingrédients étaient pourtant réunis, crimes irrésolus, menaces sur fond de pandémie. Il ne fait aucun doute que ce roman saura trouver son public, mais cela n'a pas fonctionné avec moi cette fois-ci. Je continuerai à suivre Christophe Ferré car j'avais beaucoup aimé Soleils de sang et Mortelle tentation. Bonne lecture.
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