Vous reprendrez bien un peu de conseils de lecture ?
En 1895, à Lyon, les frères Lumière inventent le cinématographe. Moins d'un an plus tard, à Paris, Alice Guy, 23 ans, réalise La Fée aux choux pour Léon Gaumont. Première réalisatrice de l'histoire du cinéma, elle dirigera plus de 300 films en France. En 1907, elle part conquérir l'Amérique, laissant les Films Gaumont aux mains de son assistant Louis Feuillade. Première femme à créer sa propre maison de production, elle construit un studio dans le New Jersey et fait fortune. Mais un mariage malheureux lui fait tout perdre. Femme libre et indépendante, témoin de la naissance du monde moderne, elle aura côtoyé les pionniers de l'époque : Gustave Eiffel, Louis et Auguste Lumière, ou encore Georges Méliès, Charlie Chaplin et Buster Keaton. Elle meurt en 1969, avec la légion d'honneur, mais sans avoir revu aucun de ses films - perdus et oubliés. C'est en 2011, à New York, que Martin Scorsese redonne un coup de projecteur sur cette femme exceptionnelle.
Vous reprendrez bien un peu de conseils de lecture ?
Une impressionnante biographie graphique sur Alice Guy, pionnière du cinéma, peu connue et reconnue, mais qui fut pourtant essentielle à l’avancée de cet art. Un docu-BD complet, qui rassemble dessins relatant sa vie, biographie en texte uniquement et notices graphiques sur les personnages principaux mais aussi secondaires de l’histoire d’Alice Guy, accompagnées de portraits.
Alice Guy, c’est cette héroïne née en 1873, qui tourna son premier film à 23 ans. Femme indépendante pour l’époque, audacieuse, sûre d’elle, aventureuse, au caractère bien trempé, elle s’imposera dans un monde exclusivement masculin à la naissance du cinéma où évolue déjà les frères Lumière, Léon Gaumont…. Elle deviendra metteuse en scène, scénariste, productrice, elle traversera l’Atlantique avec son mari Hubert Blaché, y créera sa propre compagnie et ses propres studios de cinéma : SOLA X qu’elle gèrera d’une main de maître malgré ses enfants. En tout, elle aura dirigé plusieurs centaines de films, muets puis parlants, avant de revenir en France après son divorce et la ruine dûe à son mari et ses mauvais placements, où elle s’apercevra qu’elle est tombée dans l’oubli. Un destin extraordinaire pour une femme ordinaire.
Cette histoire nous est présentée comme un roman-photos en images dessinées en noir et blanc aux traits précis, surs, hyper réalistes, représentant aussi bien les visages expressifs des personnes que les bâtiments, les animaux, le mouvement, les scènes de cinéma. L’époque est bien décrite avec l’accent donné sur l’habillement, la décoration intérieure des maisons, les extérieurs.
On s’aperçoit que la bande dessinée est assez précise et complète avec ses 322 pages, lorsqu’on lit la biographie chronologique en texte par la suite. La dernière partie est intéressante et documentée puisqu’elle reprend toutes les personnes citées dont l’histoire nous est relatée.
Un bel ouvrage, de la collection Casterman « Les clandestines de l’histoire », qui nous apprend plein de choses sur l’époque, le cinéma et cette femme oubliée.
Que dire?
Encore une fois, Catel et José-Louis Bocquet réussissent avec brio à nous conter la vie d’une merveilleuse femme qui a su garder le cap et rester optimiste. Dans un monde d’hommes ( où le cinéma n’en est qu’à ses tous débuts), Alice Guy a su se faire un nom et surtout se faire respecter.
Les auteurs vont au principal. En effet, pas facile de raconter toute la vie d’Alice Guy en un seul roman graphique. Mais ils y sont arrivés comme à chaque fois.
Comme toutes les autres biographies ( Olympe de Gouges, Kiki de Montparnasse, Benoîte Groult, Joséphine Baker,…) , je me suis laissée porter par la narration et les magnifiques dessins. Je ne pourrai donc que vous conseiller de foncer lire ce roman graphique, si ce n’est déjà fait, afin de découvrir ou redécouvrir, si vous la connaissiez déjà, la grande et merveilleuse Alice Guy.
premiere femme realisatrice productrice , autrice de centaines court et moyens metrages au tournant du 19 ET 20 siecle , cette francaise, decedee en 1968 , est une oubliéee de l histoire du cinema
a coté de la concurrence de Melies e t autres , elle réalise toutes les fictions de la Gaumont , jusqu un film par jour
au debut du 20 siecle, elle suit son mari aux états-unis. Rapidement , elle recommence a tourner . Avec sa société de production, solax , elle realise 200 films en deux ans et devient l une des femmes d affaire les mieux payés d amérique
sa production montre sa fibre sociale , son féminisme et on attrait pour la réalité proche du documentaire. Mais son mari joue, et il dilapide les fonds de la société avant de disparaitre avec une maitresse. Tout est minutieusement raconté dans le roman graphiQue de Catel et Bocquet . ET recemment un documentaire sur al chaine Arte a mélé agreablement dessins de catel, archive et interview d alice Guy ( a revoir en replay )
Comme d'habitude, Catel et Bocquet nous embarquent autour d'un personnage féminin fort et intrigant !
Non seulement l'histoire est (comme toutes les autres bandes dessinées biographiques du duo) absolument détaillée, intimiste, puissante…
Mais Alex Guy est une vraie rebelle de son temps qui mérite absolument d'être (re)découverte.
Elle n'est pas que la secrétaire de Gaumont, elle est surtout la première réalisatrice de l'histoire du cinéma.
C'est un roman graphique passionnant et à haute valeur ajoutée qu'il est un devoir de partager avec nos filles notamment.
Un beau et grand coup de coeur !!!
Alice Guy ! Mais qui est cette femme allez-vous me dire ? Figurez-vous que cette fameuse Alice est la première femme réalisatrice de fiction de l'histoire du cinéma, rien que ça ! Aujourd'hui, tout le monde connaît Gaumont, fondateur de la compagnie du cinéma, mais monsieur Léon Gaumont aurait-il pas oublié Alice Guy dans ses mémoires ?
C'est en 1894, que Léon Gaumont engage Alice Guy comme sténodactylo, quelques années plus tard, Alice tourne pour lui "La fée aux choux", son premier court métrage. L'Histoire n'a jamais été reconnaissante ou très peu et tendre avec les femmes qui osaient prendre le "rôle d'un homme" en le réalisant mieux que ceux-ci : Alice Guy est l'une d'elles, oubliée de l'histoire alors que de grands noms sont sur nos lèvres en évoquant le cinéma comme les Frères Lumières.
Pour vous dire la vérité, je découvre avec ce roman graphique la collection "Les clandestines de l'Histoire" est c'est un véritable coup de coeur. Comme une bobine de film, Catel & Bocquet rembobinent les images de la vie de cette clandestine du 7ème Art, de cette première femme réalisatrice, de cette femme aux mille films et à la vie rocambolesque.
Les planches sont réalisées avec méticulosité et détails, avec ce noir et blanc qui rend le tout extrêmement vivant. Et quelle idée fabuleuse d'avoir mis en fin d'ouvrage, la chronologie d'Alice Guy et les principaux événements liés à l'invention du cinéma ainsi qu'une notice biographique des personnages.
Un roman graphique d'une grande qualité, qui divertit, qui accroche tout en immisçant un savoir. C'est une véritable biographie graphique avec un travail de recherche immense qui reste en tête après avoir refermé la vie d'Alice Guy. C'est une véritable réussite pour ma part !
Il y’a eu Kiki… puis Joséphine… bluffée par ces biopics en bulles par ce duo d’auteurs, Catel et Jean-Louis Bocquet, dont l’écriture et le dessin fonctionnent parfaitement, la sortie d’Alice Guy m’a tentée de suite.
Je découvre cette femme qui je le concède m’était inconnue jusque là.
Quelle belle surprise de comprendre peu à peu que celle-ci sera une pionnière dans l’industrie cinématographique !
De sa naissance jusqu’à sa fin de vie, nous assistons en spectateur curieux à l’évolution d’Alice qui dès le plus jeune âge se montre espiègle et affirmée malgré les difficultés.
Un esprit novateur dans un milieu masculin qui a su faire sa place parmi de grands noms du cinéma et pas que…
Un crayon adéquat en noir et blanc qui se marie parfaitement avec la narration, une association qui apporte une fluidité dans cette biographie conséquente. Un travail minutieux qui nous permet une belle introspection.
Un album riche en découvertes, celle d’une femme brillante, finalement méconnue à tort, ainsi que sur le cinéma et toute son évolution au XXème siècle.
Une mise en lumière nécessaire alors que Gaumont est ancré dans le 7ème art et qu’Alice est dans l’oubli malgré ses œuvres et son influence dans le cinéma.
Alice Guy (1873-1968) fut une pionnière du cinéma. Embauchée par Léon Gaumont, elle suit de très près les frères Lumière et devient la première metteuse en scène du cinéma, dès 1896. Elle est aussi au cœur de la bataille économique entre les divers appareils pour faire du cinéma, inventés ou améliorés par certains qui espèrent se faire un nom.
Alice Guy ne lésine pas sur les moyens, et réalise un nombre impressionnant de petits films, puis mariée part aux États-Unis continuer ce qu'elle sait faire, la réalisation de films tout en s'adaptant à la rapide évolution du milieu.
J'ai déjà lu et beaucoup aimé des deux mêmes auteurs les biographies dessinées : Kiki de Montparnasse et Olympe de Gouges (ils ont aussi fait Joséphine Baker). Catel Muller dessine, de ce trait à la fois réaliste et un poil naïf, en noir et blanc qui rend l'ouvrage accessible à tous et réjouissant. José-Louis Boquet scénarise et l'on découvre avec Alice Guy, l'histoire du cinéma. Et surtout que celle-ci n'est pas exclusivement masculine et qu'Alice s'est imposée grâce à son travail et son talent et qu'elle fut reconnue par les plus grands tels Buster Keaton ou Charlie Chaplin. L'ouvrage retrace les balbutiements de cet art, les différentes techniques -sans être lourd-, les difficultés économiques et l'engouement quasi immédiat du public, les premières projections dans des froires... c'est passionnant.
C'est un gros roman graphique d'un peu plus de 300 pages auxquelles il faut ajouter une chronologie de la vie d'Alice Guy et du cinéma ainsi qu'une fiche sur chaque personnage qui apparaît dans l'histoire. On n'est pas dans une BD qu'on lit et pose et oublie un peu vite, mais dans une vraie biographie que l'on savoure et qui nous instruit et que l'on peut même avoir plaisir à offrir tant le rendu est excellent.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !