"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Pour la première fois, la vie d'Albert Camus est envisagée sous l'angle de son pays natal et d'Alger, sa ville tant aimée. A aucun moment de son existence ses pensées ne se sont éloignées des rivages de cette terre ardente sans laquelle, disait-il, il ne pourrait vivre...
Pour Camus, l'Algérie est l'espace d'un imaginaire et d'une intimité. Au fil du temps, elle devient une sorte d'Eden perdu, contribuant à éclairer cette part de lui-même qu'il appelait "obscure", et dont il regrettait, un an avant sa mort, qu'elle ne soit pas davantage perçue par ses lecteurs et ses commentateurs.
Il fallait peut-être un autre fils d'Alger pour écrire ce livre. Comme Camus, Alain Vircondelet est né à Alger, a vécu dans un quartier populaire, fréquenté les mêmes écoles, les mêmes plages, les mêmes lieux. Grâce à son ample connaissance de l'oeuvre, à des documents rarement utilisés, notamment les nombreuses correspondances de Camus, Alain Vircondelet, par ailleurs déjà auteur d'un Albert Camus, vérité et legendes (Chêne, 1998) révèle ici la part algérienne de l'écrivain, sa douleur de l'exil et sa nostalgie d'un pays devenu lieu mythique de refuge et de consolation.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !