Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
À la sortie de la guerre, les hommes sont rares, ou en mauvais état... C'est le temps des révolutions, de l'Europe, mais aussi des femmes... des femmes conscientes de leur pouvoir, qui s'émancipent de leurs foyers, tirent les ficelles, et se réapproprient leur destin.
Le jour où Gabrielle Thomas, dans sa paisible bourgade, tend à Adelphe le pasteur un exemplaire de Nêne, prix Goncourt de l'année, que chacun lit et annote à son tour, la vie des personnages bascule, les lois divines et terrestres sont menacées. Gabrielle d'abord, la trop honnête paroissienne ;
Blanche, la bonne qui mène son maître par le bout du nez ; puis Adelphe, pasteur débonnaire que ce tourbillon de femmes revendicatrices empêche de dormir : puis ses femmes, puis son fils, puis....
Chacun fait revivre à sa manière la partition du livre, en tentant d'en changer la fin.
L'histoire d'un pasteur après la guerre 14-18. Toute sa vie, il sera entouré de femmes : sa servante, sa femme, la femme qu'il aimera et celles qu'il hébergera. Celles-ci l'aident à ouvrir les yeux sur ce qu'elles sont réellement : égales aux hommes, souvent capables de s'assumer moralement ou financièrement. L'une d'entre elles va lui ouvrir le coeur mais comment se libérer complètement à cette époque et dans un village ? Libre et heureux, il ne pourra jamais l'être totalement, à cause des ragots, du qu'en dira-t-on. Une magnifique histoire d'amour avec pour contexte l'émancipation progressive des femmes au 20eme siècle. Une superbe écriture. Un roman que je conseille vivement et que j'ai terminé avec beaucoup d'émotion. Une ode à la vie qui passe si vite et qu'il ne faut pas laisser passer ! Ne plus hésiter à faire le bon choix. Écouter son coeur. On peut trouver ce roman en le téléchargeant gratuitement sur tablette avec le lien suivant : Élodie du comptoir. Box de 5 livres par jour.
L'histoire d'un pasteur après la guerre 14-18. Toute sa vie, il sera entouré de femmes : sa servante, sa femme, la femme qu'il aimera et celles qu'il hébergera. Celles-ci l'aident à ouvrir les yeux sur ce qu'elles sont réellement : égales aux hommes, souvent capables de s'assumer moralement ou financièrement. L'une d'entre elles va lui ouvrir le coeur mais comment se libérer complètement à cette époque et dans un village ? Libre et heureux, il ne pourra jamais l'être totalement, à cause des ragots, du qu'en dira-t-on. Une magnifique histoire d'amour avec pour contexte l'émancipation progressive des femmes au 20eme siècle. Une superbe écriture. Un roman que je conseille vivement et que j'ai terminé avec beaucoup d'émotion. Une ode à la vie qui passe si vite et qu'il ne faut pas laisser passer ! Ne plus hésiter à faire le bon choix. Écouter son coeur. On peut trouver ce roman en le téléchargeant gratuitement sur tablette avec le lien suivant : Élodie du comptoir. Box de 5 livres par jour.
Au sortir de la guerre, les femmes qui avaient remplacé les hommes partis au front ont des désirs d'émancipation. Sur une période d'environ 30 ans, en trois grands chapitres, l'autrice nous raconte avec élégance dans un style classique les bouleversements d'une société rurale. Elle ausculte avec précision les émotions et les sentiments des hommes et des femmes de son histoire tout en nous parlant du pouvoir de la lecture et des interprétations qu'on en fait.
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1920. Lorsqu'au sortir du temple un dimanche, Gabrielle une de ses paroissiennes lui offre d'un air de défi le Goncourt de l'année (Nêne d'Ernest Perochon) en lui disant qu'il est édifiant et qu'il y trouvera matière à sermon, Adelphe Delalande est loin d'imaginer la répercussion que ce livre aura sur sa vie et celle de ses paroissien.ne.s. Les lois divines et celles des hommes en seront sérieusement bousculées !
Dans le premier chapitre, le rythme assez lent est en accord avec l'immobilisme qui caractérise tout autant la vie d'Adelphe que celle de sa petite bourgade qui vit au fil des saisons. Adelphe pasteur comme son père avant lui, célibataire à 40 ans, ne connaît pas grand chose aux femmes. Dans un premier temps il ne comprendra pas ce qu'il aurait dû trouver dans le fameux roman. Mais très vite, il en fera les frais.
Dans le second chapitre, le rythme s'emballe, un tourbillon de femmes s'empare de la vie d'Adelphe. Qui essaie avec une bonne volonté touchante de les comprendre, en humaniste, curieux et fasciné.
Puis dans le troisième chapitre c'est le point de vue de son fils Jacques ...
Bien que l'histoire soit racontée au travers d'un regard masculin, c'est un roman féministe qui traite de nombreux sujets autour de l'émancipation féminine ( maternité ou pas, droit de vote, homosexualité, carrière, liberté, autonomie...)
Adelphe servi par une superbe écriture m'a charmée dès les premières pages. La précision des mots, la fluidité et la beauté du style font de ce roman une pépite qui vous fera passer un moment hors du temps avec de très beaux personnages à commencer par cet Adelphe, terriblement attachant et... les femmes de sa vie !
Savez-vous qui a décroché le Goncourt en 1920 ? c'est Ernest Perochon avec son roman Nêne qui obtint cette année-là le prix tant convoité. Un roman qui est passé aux oubliettes. Il faut dire que l'année précédente, c'était Marcel Proust, pour "A l'ombre des jeunes filles en fleurs". La postérité n'a retenu que Proust.
Dans le roman d'Isabelle Flaten qui se déroule en 1920, Adelphe est pasteur et lui non plus ne s'intéresse pas vraiment à la littérature contemporaine. Quand Gabrielle l'une des femmes de sa paroisse lui offre cet ouvrage en lui disant « qu'il y a matière à sermon », notre pasteur débonnaire n'imagine pas qu'un simple roman va faire vaciller ses certitudes, bousculer sa vie et celle de son entourage tout en impactant dans le plus grand secret les générations suivantes.
Ce roman m'a tout d'abord résisté. J'ai lu les premières pages peu concentrée et mon premier ressenti n'a pas été très enthousiaste. Lenteur, écriture classique, un petit côté Maupassant pour lequel je n'étais pas prête. Mais ce n'était qu'un faux départ, une fausse mauvaise première impression parce que finalement je n'ai pas pu décrocher de cette histoire.
En 200 pages et 3 grands chapitres, Isabelle Flaten aborde avec finesse un nombre incalculable de thèmes autour de l'émancipation féminine.
Si Adelphe est le personnage principal, ce roman est un roman de femmes, de femmes au caractère fort, de femmes audacieuses, un tourbillon de femmes face à des hommes qui se questionnent et qui vont se remettre en question. Sur une période de 30 ans l'autrice évoque, dans le sillage de « Nêne », le long chemin des femmes pour exister par elles-mêmes, l'adultère, la maternité et la non-maternité, l'homosexualité féminine, la dépression, l'indépendance financière.
Une très belle surprise, un roman humaniste et féministe dont le dispositif narratif original m'a totalement séduite. Lu en lecture commune avec deux autres boulimiques de littérature, nous avons toute trois succombé à l'écriture d'Isabelle Flaten, à cette histoire subtile et à ses personnages sensibles. Si besoin était, « Adelphe » va vous démontrer le pouvoir de la littérature sur une destinée.
Il m'est arrivé une drôle de chose avec ce roman. Il m'a d'abord résisté, ou est-ce l'inverse ? Très intriguée par le sujet de départ, je l'ai commencé avec beaucoup d'envie et l'ai pourtant reposé à plusieurs reprises après à peine deux ou trois pages. Une difficulté à entrer dans le texte, le rythme, l'atmosphère peut-être. Je m'apprêtais à passer à un autre livre pour reprendre celui-ci plus tard quand j'ai eu l'impression qu'Adelphe m'appelait. Qu'il s'était en quelque sorte emparé de mon esprit malgré moi. J'y suis donc retournée, me suis peu à peu laissé aller au rythme de la phrase, retrouvant un certain plaisir évoquant la lecture des classiques pour très vite éprouver un réel plaisir à la délicieuse compagnie de cette petite communauté d'où émergent les figures d'Adelphe et de Gabrielle.
L'idée de départ est formidable. Isabelle Flaten exhume de l'oubli le Prix Goncourt 1920, le roman Nêne écrit par Ernest Pérochon dont j'avoue je n'avais jamais entendu parler, et en fait le déclencheur de son intrigue puisque sa lecture va provoquer, au sein d'une bourgade bien tranquille une cascade d'événements imprévus. Nous sommes donc au sortir de la Grande Guerre, moment qui a vu les femmes commencer à prendre leur destin en mains fortes du rôle qu'elles avaient assumé en l'absence des hommes. Mais Adelphe, le pasteur n'en a pas vraiment conscience. A quarante ans, bien qu'entouré de femmes, il ne s'est jamais posé la question de leurs aspirations ou de leurs rêves d'accomplissement. Le jour où Gabrielle Thomas, l'une de ses paroissiennes lui offre un exemplaire de Nêne en lui glissant, exaspérée que "tout est là", il ne se doute pas encore des répercussions de sa lecture... ou de la lecture à voix haute qu'il entreprend d'en faire chaque soir à Blanche, sa bonne, rapidement bouleversée par le roman et les leçons qu'il contient. Le pauvre Adelphe, lui, ne comprend pas ce que Gabrielle perçoit dans ce livre mais ce qu'il voit bien par contre, c'est la beauté de la jeune femme et l'attirance qu'elle exerce sur lui...
Le charme de ce roman tient sans doute à la douceur du regard de l'auteure qui s'applique à recueillir chaque sursaut des uns et des autres avec une gourmandise que l'on perçoit très bien. Les voies du seigneur sont impénétrables et les sentiments qui habitent Adelphe nous le rendent éminemment sympathique dans sa façon de naviguer dans un océan de doutes sans jamais s'affranchir d'un certain droit au bonheur. Isabelle Flaten explore avec une agréable fantaisie qui ne cède rien au fond, quelques décennies d'évolution de l'affirmation du rôle des femmes. Et leur émancipation sur deux générations et le début d'une troisième. Elle trouve ici un moyen habile de revisiter le thème de la transmission, par l'exemple, l'hérédité ou les mots. Et nous offre un roman délicieux, qui se démarque par la fraîcheur de son ton et la profondeur de son étude des relations entre les êtres.
Une très très belle surprise qui me donne envie de m'intéresser aux précédents ouvrages de cette romancière que je découvre avec ce titre.
(chronique publiée sur mon blog : motspourmots.fr)
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