UN VILLAGE QUI SE TAIT UNE ENQUÊTE QUI REND FOU...
Dans la forêt qui borde le village de Gévaugnac, on découvre une toute jeune fille brûlée sur un bûcher. La capitaine Julie Fraysse, du SRPJ de Toulouse, est priée de différer ses vacances et de consulter Novak Marrec, le policier qui a mené l'enquête sur des meurtres très similaires, attribués à un mystérieux « Immoleur » jamais arrêté.
Le problème c'est que Novak est interné en hôpital psychiatrique. Depuis son échec dans l'affaire de l'Immoleur, ce flic intelligent, cultivé et peu loquace est atteint de troubles obsessionnels délirants : par moments son cerveau lui crée de fausses certitudes, qu'il n'arrive pas à distinguer de la réalité.
Convaincu que l'Immoleur est de retour, Novak se lance à corps perdu dans l'enquête avec Julie. Mais comment découvrir la vérité quand votre propre esprit joue contre vous ? Parviendront-ils à mettre au jour les secrets de la petite communauté de Gévaugnac ?
Une intrigue palpitante, un rythme intense, un mélange de sentiments à la fois sombres et doux, fausses certitude, une lecture fluide, un livre qui se dévore vite.
ça commence comme un polar, ça finit en thriller psychologique ! La plume de René Manzor est très fluide et très agréable, elle ne laisse aucun répit ... J'ai beaucoup apprécié le fait que l'action se déroule à côté de chez moi. J'ai beaucoup aimé le personnage de Novac, capitaine de police interné à l'hôpital Marchand (Asile dont tout le monde connait la réputation ici à Toulouse !)
Savez-vous qui est René Manzor ? C'est le frère du chanteur Francis Lalanne ... Je l'ai appris il n'y a pas si longtemps ! J'ai rencontré cet auteur lors du salon polar du sud à Toulouse ... Discuter avec cet auteur, c'est vous lancer dans une conversation hyper enrichissante. L'auteur, pour vous expliquer son livre, ses idées, vous parle dans les moindres détails de toutes ses inspirations !! Un homme passionné qui adooore le partage avec ses lecteurs ! Je continuerai à le lire, c'est certain !
Très bon début de livre, bon milieu et fin que jai trouvé décevante, non pas que cela devrait se finir autrement mais cette fin " tombe comme un cheveu sur la soupe".
C'était le premier livre que je lisais de cet auteur. Je vais tester son premier thriller.
Bonjour mes amis!
je viens de finir, un excellent thriller, de René Manzor, dont c'est le premier et surtout pas le dernier livre que je lis de cet auteur, le titre est : A Vif!
J'ai beaucoup aimé l'écriture de l'auteur, qui a bien su tenir le suspense jusqu'au bout!
Les personnages sont très bien décrits psychologiquement, et sympathiques!
Tout débute par le meurtre d'une jeune fille, brulée sur un bucher!
Qui a fait cette horreur? C'est la question que tout le monde se pose!
Ah non çà ne va recommencer comme il y a quelques années!
La capitaine Julie Fraysse, chargée de l'enquête, va trouver Novak Marrek, son prédécesseur, qui étrangement se trouve à l'hopital psychiatrique!
Etrange! L'assassin qui a sévit, il y a deux ans, n'a toujours pas été trouvé!
L'auteur nous a concocté une fin incroyable, qui m'a troublé, et qui m'a surprise, car je ne m'y attendais pas du tout!
J'ai trouvé ce thriller passionnant, et plein de rebondissements!
Je mets 5 étoiles, et je relirai cet auteur!
Votre Martine
Alors qu’elle s’apprête à prendre la route des vacances avec ses deux fils : Théo (14 ans) et Noah (11 ans) et à rejoindre son mari (avec le secret espoir de sauver ce qu’il reste de son couple) Julie Fraysse, capitaine à la SRPJ de Toulouse, doit se rendre sur une scène de crime à Gévaugnac, village de son enfance. Un meurtre particulièrement atroce vient d’y être à nouveau commis sur une préadolescente de treize ans, prénommée Maylis … (Meurtre identique aux précédents, quatre « cold case » datant de deux ans …)
Sur place, la situation se « corse » lorsque Julie découvre que la petite victime n’est autre que la fille de son meilleur ami d’enfance, Pierre Guinet. Et pour combler le tout, on lui ordonne de « gérer » – pendant les premières quarante-huit heures de l’enquête – son prédécesseur, Novak Marrec, hospitalisé en psychiatrie durant ces deux dernières années (lui-même étant une victime collatérale de « l’immoleur » qui tua les quatre autres préadolescentes, lorsqu’il était sur le dossier …) Et ce n’est pas une mince affaire car l’homme est imprévisible ! En effet, depuis deux ans, Novak n’en démord pas : il est absolument certain de connaitre le nom du coupable !
Contre toute attente, ce binôme « cabossé » ne va pas s’entretuer … Une intrigue vraiment passionnante qui tient le lecteur en haleine jusqu’au dernier moment ! Écriture et style sont très visuels et ça fonctionne à merveille ! Le lecteur est immédiatement captivé par un récit qui mêle la vie privée et la vie professionnelle des deux principaux protagonistes (elle, en pleine explosion sentimentale et lui, en proie aux démons de son enfance …) Un très bon polar !
Si l’auteur nous ancre dans ce qui s’apparente à une solide réalité, c’est pour mieux nous désorienter et nous manipuler au gré d’une intrigue savamment orchestrée, diablement retorse, riche en rebondissements comme en émotions. Pris au piège de cet engrenage aussi cohérent qu’infernal et soumis à une tension qui ne cesse de grimper, le lecteur se laisse bien volontiers happer par ce bouquin qu’on qualifiera sans hésiter de page turner.
Car la vraie force de ce roman, ce sont ses personnages bigrement bien construits et étoffés en plus d’être intéressants et atypiques. S’il est courant de côtoyer des enquêteurs à travers un polar, il est en effet plus rare d’en rencontrer un dans l’enceinte d’un hôpital psychiatrique, contraint et forcé de faire équipe avec celle qui l’a remplacé. Un duo pour le moins déstabilisant et déstabilisé qui n’a pas fini de nous déstabiliser à notre tour pour une lecture relativement crédible et pleine d’humanité.
Mais si ce roman est aussi captivant, c’est aussi parce qu’il est servi par une plume fluide, efficace et terriblement visuelle, un style tout à la fois vif et soigné, rythmé par des chapitres courts et entraînants qui ne font qu’accélérer cette lecture décidément addictive.
(Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2021/12/chroniques-2021-a-vif-de-rene-manzor.html)
Un véritable page-turner.
Ca commence fort, très fort, par une scène plutôt insupportable mais il s'agit d'un thriller donc c'est assez normal :-)
J'ai été complètement happée par cette histoire et ce dès les premières pages.
J'avais vraiment beaucoup de mal à m'arrêter de lire, les chapitres sont assez courts, alors ça aide à garder l'accroche mais l'histoire était tellement prenante et les personnages attachants dans leur propre particularité que je ne pouvais pas lâcher ce livre.
Et puis, il y a cette touche étonnante de l'auteur qui vient mettre la cerise sur le gâteau, raison pour laquelle je donne la note maximale.
J’ai découvert l’auteur en lisant Apocryphe, un thriller biblique aussi brillant qu’inattendu.
A vif démarre fort : le corps d’une adolescente est retrouvé brûlé sur un bûcher en pleine forêt. La scène de crime se situe aux abords de Gévaugnac, dans l’Aveyron, le village d’enfance de la capitaine Julie Fraysse du SRPJ de Toulouse. Celle-ci est priée de reporter les vacances qu’elle a prévu de passer en compagnie de ses deux fils et de son ex-mari. Pour résoudre cette enquête , elle doit rencontrer Novak Marrek, le policier qui était deux ans plus tôt sur l’affaire de l’Immoleur, a qui l’on a attribué des meurtres similaires, et qui n’a jamais été arrêté. Interné en hôpital psychiatrique depuis cet échec, Novak Marrek est atteint de troubles obsessionnels délirants, qui perturbent sa vision de la réalité. Bien malgré elle, Julie Fraysse voit Novak se joindre à elle avec ferveur dans cette enquête.
On entre facilement dans ce roman qui se lit très rapidement. Les premiers chapitres sont prometteurs : une jeune fille s’enfuit dans la forêt pour se rendre à un rendez-vous mystérieux près d’une chapelle. Elle n’en reviendra pas. La scène de découverte du corps est éprouvante, et l’on suspecte rapidement quelques habitants du village. Tension, suspicion d’autant plus que des meurtres quasi identiques ont été commis deux ans plus tôt dans la région. Les personnages sont accessibles, sympathiques, chacun peut se reconnaître en eux, ce qui les rend attachants. Les parents éplorés de la petite Maylis sont crédibles et les situations vécues par la capitaine Julie Fraysse sont réalistes : elle jongle entre son travail et ses deux ados que son ex-mari menace de lui enlever. Novak Marrek est un personnage peu commun qui fait l’originalité de ce thriller dont l’intrigue bien que prenante, reste assez classique. Comment peut-on mener une enquête lorsque l’on confond rêve et réalité ? J’ai beaucoup aimé ce personnage bien travaillé et assez insolite.
Mais je suis tout de même un peu déçue par le dénouement car la tension qui émane des premiers chapitres ainsi que la mise en scène complexe des crimes me laissaient espérer un dénouement plus sombre. Apocryphe m’a tellement plus que j’attendais peut-être trop de ce nouveau roman : A vif est loin d’atteindre sa puissance mais reste une lecture très divertissante.
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