Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Merci pour cette chronique convaincante. Je le rajoute à ma PAL, déjà bien haute.... :- )
Un cold-case oppressant !
Pour un salaire de misère, Alice, jeune attachée parlementaire, se laisse maltraiter depuis trop longtemps. Elle qui se rêvait générale des armées se découvre petit soldat au garde-à-vous. Et ce constat douloureux la pousse à tout quitter pour se réfugier au Pays basque où ses parents ont hérité d'une maison empreinte du souvenir de sa tante Diane. Vingt ans plus tôt, celle-ci a disparu sans que personne ne comprenne jamais ce qui lui est arrivé. Comme une évidence, elle va alors avoir besoin de faire la lumière sur cet événement qui a marqué son enfance.
Mais à Saint-Just-Ibarre, la vie semble régie par les secrets, et sa présence dérange. Une animosité malsaine règne autour d'elle. Alice, qui étouffe sous le poids de ce drame familial, ne renoncera pourtant pas. Quoi qu'il en coûte, elle rendra justice à Diane.
Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Cécile Cabanac nous plonge dans un cold case d'où une écriture qui nous entraine sur une double temporalité, un huis clos au coeur du Pays Basque, un thriller psychologique.
Une ambiance oppressante, un scénario bien ficelé, haletant, le récit est lent tandis que le final lui est rapide, l'héroïne proche du burn-out est attachante et touchante.
Cold case, Disparition, Secret, Viol, Mythe, Amour, Famille, Burn-out.
"Une disparition, c'est une amputation, il faut apprendre à vivre avec ce vide et, d'une certaine façon, j'y suis parvenue."
"Alice, depuis le perron, observa la forêt d'un air soucieux. Tant d'obscurité et de silence semblaient annoncer un autre monde. Son regard glissa sur les arbres centenaires aux airs de guerriers impassibles, puis le face-à-face s'étira jusqu'à ce qu'une nuance de défi s'invite sur son visage."
Alice va craquer, Alice va sauter... Alice s'échappe de cette vie de stress à laquelle elle est soumise. Assistante parlementaire d'un député aussi exigeant que désagréable, qui la maltraite au quotidien et exige sa présence h/24. Plus de vie, plus le temps de penser, d'être soi. Alice quitte Paris pour aller se réfugier dans la maison familiale de Saint-Just-Ibarre, au Pays-Basque.
Paysage et village idyllique, idéal, ressourçant, que né-ni, là-bas, vingt-ans plus tôt, sa tante Diane a disparu, et malgré de longues, nombreuses et vaines recherches, aucune piste n'a pu aboutir.
Après quelques jours de repos, Alice décide de reprendre l'enquête seule, de poser des questions, espérant que le fait de voir cela d'un œil neuf lui permettra de trouver des pistes qui ont échappé au commandant Letay, alors en charge de l'enquête.
Mais dans les villages basque le silence est un maître mot. Et l'animosité, les silences, les regards ont tôt fait de la déstabiliser, de lui montrer que rien ne sera simple. Elle dérange le calme apparent, les habitues, les secrets bien gardés. Dans un quasi huis-clos, elle va devoir faire parler, faire confiance, et peut-être découvrir la vérité.
Les chapitres alternent le passé, vingt et un ans, treize ans, et le présent; L'autrice nous entraîne dans les pas d'Alice, de sa mère Annabelle, sœur de la disparue, du commandant Letay et de son obsession pour ce cold-case jamais résolu, et dans les mystère des ces habitants aussi discrets, soudés, silencieux que possible. Où tout est aussi une question d’atmosphère, de silence oppressant, de rancœur, mais aussi de solidarité.
Et si l'on devine, ou pense deviner, si l'on trouve aussi un peu fort de café certains actes et révélations, l'intrigue nous mène malgré tout par le bout du nez à un rythme soutenu, qui donne envie de ne rien lâcher pour connaître l'issue de cette quête.
https://domiclire.wordpress.com/2024/07/04/a-pleurer-tout-nous-condamne-cecile-cabanac/
Dès les premières pages ,on s'attache au personnage d'Alice attachée parlementaire ,corvéable à merci.Heureusement,elle fuit et essaie de se reconstruire dans la maison de sa tante Diane,disparue tragiquement il y a 21 ans.Ses parents s'opposent à ses décisions,son père odieux arriviste,égocentrique essaie de la manipuler,sa mère de la culpabiliser,et le village se montre hostile.Que de secrets qui s'enchevêtrent dans ses montagnes basques!
Le lecteur comme le gendarme Lelay,désormais à la retraite, tentent de comprendre;tous semblent coupables et ligués afin que la vérité reste enfouie.
Un bon moment de lecture,je m'en dis pas trop sur les thèmes abordés pour ne pas dévoiler les intrigues...
Alice, la jeune attachée parlementaire d’un député harceleur et vicieux, en plein burn out, craque, quitte son travail et se réfugie dans la maison familiale de Saint-Just-Ibarre dans le pays basque. Or, cette maison est empreinte du souvenir de Diane, sa tante qui a disparu mystérieusement vingt ans plus tôt. Alors qu’Alice décide de faire la lumière sur cette disparition, elle se heurte à l’hostilité des habitants d’un village qui semble abriter de sombres secrets. Commence alors un huis-clos aussi haletant qu’addictif.
Avec finalement assez peu de violence et de sang, Cécile Cabanac parvient à créer une atmosphère de plus en plus glaçante et oppressante au fur et à mesure que les recherches d’Alice sur sa tante progressent. La pression malsaine des habitants, alors qu’elle réveille les fantômes et sort les cadavres des placards, est presque palpable tant elle est étouffante. Le village de Saint-Just-Ibarre devient comme un piège qui se referme sur elle.
Portés une écriture fluide et agréable, les chapitres, qui alternent passé et présent (2001 et les événements ayant conduits à la disparition de Diane, et 2022 avec l’enquête d’Alice), s’enchaîne rapidement, au rythme des révélations, des rebondissements et des scènes d’action. Ce procédé narratif assez classique est habilement exploité et parvient à maintenir le suspense tout au long de l’intrigue, chaque chapitre apportant une pièce au puzzle permettant de reconstituer ce cold case passionnant. L’enquête est bien ficelée, le suspense monte crescendo et le final est à la hauteur du reste du livre.
J’ai beaucoup apprécié le personnage d’Alice, une jeune femme qui, seule contre tous, se révèle et se reconstruit, gagnant en force et en confiance face à l’adversité.
Pour conclure, j’ai passé un bon moment de lecture. C’est avec plaisir que je suivrais désormais les publications de Cécile Cabanac.
Alors qu’elle fuit une vie qu’elle subit, Alice se retrouve face à son passé familial. Le fantôme de la disparition de sa tante s’impose à elle. Elle reçoit ce mystère comme une chance de mener une mission à sa manière, une façon de reprendre sa vie en main. Elle se jette donc à corps perdu dans cette enquête.
Au fil des échanges avec les membres de sa famille et de la collectivité, la jeune fille comprend que ses investigations risquent d’être contrariées. Elle navigue entre les secrets, les mensonges, les manigances. Elle est tombée sur un panier de crabes dans lequel elle ne peut se fier à personne. Ses questions dérangent et tout le monde semble suspect. La situation de l’héroïne devient tendue parce qu’elle se sent constamment en danger.
Comme d’habitude, Cécile Cabanac aime jongler entre le présent et le passé pour révéler les liens qui les unissent. Elle nous partage les évènements qui se sont déroulés à l’époque du drame. Les indices d’aujourd’hui révèlent les vérités d’hier. Elle manipule son héroïne en même temps que le lecteur en l’entrainant sur une multitude de pistes. Son talent de narration fait le reste.
Par rapport aux précédents, ce nouveau cold-case baisse d’un cran en termes de scènes glauques. Il est plus lent, plus psychologique mais il n’en reste pas moins efficace. La pression mise par l’entourage, l’omerta omniprésente et les révélations fracassantes créent une atmosphère oppressante. Le scénario élaboré apporte son lot de surprises et fait aussi monter la tension pendant que l’étau se resserre.
Pour être honnête, j’étais déjà un inconditionnel de Cécile Cabanac. Ce nouvel opus ne fait que confirmer tout le bien que je pensais d’elle. « A pleurer tout nous condamne » est un huis clos insaisissable qui vous prendra dans ses filets pour mieux vous embrouiller l’esprit.
https://leslivresdek79.wordpress.com/2024/03/21/922-cecile-cabanac-a-pleurer-tout-nous-condamne/
Deux temporalités qui s'alternent. En 2022, Alice, épuisée par son travail d'assistante parlementaire, laisse tout tomber et part se ressourcer dans le Pays Basque, dans la maison de sa tante, Diane. Janvier 2001, Diane a disparu, laissant sa maison ouverte et de larges traînées de sang derrière elle. Malgré une enquête acharnée du commandant Letay pendant des années et de toutes les tentatives de sa sœur Annabelle, la mère de Diane pour découvrir des indices, elle reste à ce jour introuvable. Alice décide d'enquêter à son tour, persuadée que tout n'est pas clair; elle se heurte à l'hostilité des habitants, de la maire du village, à celle de ses parents mais elle ira jusqu'au bout malgré menaces et dangers.
Pas de cadavre, très peu de sang mais une enquête passionnante qui a des ramifications insoupçonnées, où la vérité émerge par petites touches, où la pelote de mensonges se déroule peu à peu, créant le suspense. L'auteure installe une atmosphère lourde, menaçante où on en vient à soupçonner tout le monde jusqu'à la surprise finale.
Le personnage d'Alice en quête de vérité, de justice pour sa tante est attachant; fragilisée au début du roman par un député qui la harcèle, la surcharge de travail, la méprise et par des parents envahissants qui décident de sa vie, Alice affirme sa personnalité au fur et à mesure de son enquête.
C'est le deuxième roman de cette auteure que je lis après "La petite ritournelle de l'horreur" qui m'avait bien accrochée; je continuerai à la suivre d'autant que m'attend déjà dans ma PAL "Le chaos dans nos veines".
#Apleurertoutnouscondamne #NetGalleyFrance !
Merci pour cette chronique convaincante. Je le rajoute à ma PAL, déjà bien haute.... :- )
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Merci Dominique et désolée pour ta PAL =:)