"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Qu'est-ce qui rassemble cette constellation de personnages qui vont, viennent et se répondent dans ces huit histoires de vies imparfaites ? Une manière de naviguer, sans doute, et de se débrouiller dans l'existence, ce long fleuve parfaitement intranquille. Des vies compliquées parfois par la malchance, celle qui semble poursuivre Auguste ; par le travail, celui qu'Éva a accepté pour mieux s'occuper de son adolescente ingrate ; par la peur, celle de Rachel quand elle découvre un cambrioleur dans son salon ; ou encore par le silence, celui soudain et obstiné de Lili qui avait promis de rester votre amie. Pour ne pas couler, il est préférable d'avoir de l'humour, de parvenir à composer ou à patienter, ou au contraire de savoir trouver au plus vite la sortie. Avec un esprit rieur et corrosif, Véronique Ovaldé cueille une poignée de personnages qui savent combien de courage il faut pour vivre, et les met en scène dans des nouvelles où son art de l'ellipse et de la chute nous ravit.
Des vies imparfaites mais tellement réelles, chacune avec sa pointe d'humour et sa sensibilité. Bien écrit, lu avec plaisir mais sans réel enthousiasme.
Comme un maillage de l’humain avec les doutes, les ressemblances et surtout les imperfections ces 8 nouvelles qui sont 8 portraits de personnes liées par le hasard de la vie.
C’est écrit avec humour et élégance avec toujours quelques mots inventés comme une signature cachée de l’autrice.
J ai picoré chaque portrait, avec une préférence pour celui d’Herman !
À partir de huit nouvelles, Véronique Olvadé construit le roman de nos vies ordinaires.
Chacun à ses figurants dans sa vie de tous les jours. Des êtres qui nous entourent et quelquefois ne nous touchent pas. Un jour, un de nos figurants entre dans notre lumière, sans savoir pourquoi, sans en pressentir le moment et sans surtout en comprendre l’alchimie qui est à l’œuvre. Tragique ou drôle, cette incursion transforme le cours d’une vie. Ce sont ces figurants que choisit Véronique Olvade de nous faire connaître.
À côté d’Auguste Baraka, qui n’en a aucune, apparaît Eva avec son rayonnement de la réussite. Celle-ci a une fille Marguerite qui se fait appeler Bob pour illustrer la nouvelle Le chemin jusqu’à soi. Après, il s’agit d’une voisine qui aurait pu croiser sa propre mort le jour des funérailles de son conjoint. Et puis au milieu de ses nouvelles, Véronique Olvadé soliloque avec son lecteur, lui demandant directement sa participation même s’il semble qu’il lui soit impossible d’en tenir compte !
Pourtant la lectrice que je suis s’est entichée de Lazlo, du moins de la façon qu’à Véronique Olvadé de raconter cet escroc et son méfait. Ainsi de suite !
Ainsi, ses nouvelles forment presque un roman, en tout cas, une ode à Nos vies imparfaites que nous aimons tant et que la littérature, notamment celle de Véronique Olvadé, sait tellement bien nous raconter !
Chronique illustrée
https://vagabondageautourdesoi.com/2024/06/03/veronique-olvade-a-nos-vies/
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !