"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
À l'approche de la quarantaine, Hortense se partage entre son métier de professeur de danse et sa liaison avec un homme marié. Elle se dit heureuse, pourtant elle devient spectatrice de sa vie et est peu à peu gagnée par un indicible vague à l'âme qu'elle refuse d'affronter. Jusqu'au jour où le destin la fait trébucher... Mais ce coup du sort n'est-il pas l'occasion de raviver la flamme intérieure qu'elle avait laissée s'éteindre ?
Hortense a 39 ans, une jolie carrière dans la danse et elle est profondément amoureuse d'Aymeric à qui elle consacre chaque instant volé, car Aymeric est marié...
Cette vie semble lui convenir ou en tout cas elle s'en accommode. Sauf qu'un jour, c'est la catastrophe, elle se blesse et sa vision de la vie vole en éclats, l'heure du bilan a sonné et elle ressent le besoin d'aller se ressourcer. C'est donc naturellement qu'elle trouve refuge dans la bastide léguée par ses parents dans son village natal et qu'elle fuit Paris.
Hortense trouvera-t-elle un sens à sa vie? Restera t elle une femme de l'ombre?
Agnès Martin Lugand propose dans ce roman le parcours d'une femme moderne en proie à ses contradictions et qui se cherche.
Pour commencer, je tiens à dire que j’ai encore une fois été sous le charme de cette histoire imaginée par Agnès Martin Lugand. Je lis tous ses romans plus vite les uns que les autres.
J’ai été captivée par la vie d’Hortense, cette parisienne originaire du Lubéron. D’ailleurs, j’adore ce prénom! Pas vous? Je trouve qu’il correspond tout à fait à une femme déterminée, qui sait ce qu’elle veut et qui fait tout pour l’obtenir.
L’Hortense de ce roman est vraiment touchante, elle n’a pas été gâtée par la vie ces dernières années, après avoir connu une merveilleuse enfance et une première partie de vie d’adulte plutôt facile.
Ses blessures sont encore à vif et c’est sa résilience que nous propose de suivre l’auteur. Ce qui est en fin de compte sa marque de fabrique et c’est ce qui me touche le plus!
Ensuite, les paysages du Lubéron décrits dans ce roman sont fabuleux, on y devine une douceur de vivre. Je n’aurais personnellement jamais envie d’en repartir! Surtout pour retrouver la grisaille parisienne…
Finalement, je suis envoutée à chacune de mes lectures d’Agnès Martin Lugand. J’adore sa façon d’écrire, les histoires racontées, la profondeur des personnages qu’elle crée. C’est bien simple, j’aime tout!
Hortense a bientôt quarante ans, elle vit de sa passion pour la danse et de sa relation dévorante avec Aymeric, un homme marié. Elle a l'illusion d'être en harmonie, quand une chute dans l'escalier vient tout remettre en question...
Avec l'héroïne de ce roman, on va vers une quête de soi. C'est un processus qui demande du temps, une aptitude à l'accueil, à la libération des émotions. Avec Aymeric, Hortense s'enlise, se consume de l'intérieur, avec un attachement immuable dont on sait qu'il ne mènera nulle part...
À l'âge de la maturité, elle a besoin du quotidien pour construire, pour s'épanouir. C'est en quittant Paris, victime d'une mauvaise entorse qu'elle trouve l'impulsion qui lui manquait pour être elle-même, pleinement. On suit ses aventures dans la maison d'hôtes de ces regrettés parents et son inclination pour un homme dévasté, mystérieux.
"Jeudi prochain, je vais chez le kiné, il y a de fortes chances pour que j'aie enfin le feu vert. Et j'ai peur parce que le jour où je danserai de nouveau, je me retrouverai face à moi-même."
Il y a dans cette rencontre, une forme de magie que l'on effleure des doigts. Elias nous émeut par son sens inné de l'observation et sa sensibilité fine. Entre Elias et Hortense, on découvre la simplicité, on décèle une admiration, un respect mutuel. On aime le charme discret de leurs échanges, cette manière sublime de prêter attention l'un à l'autre. L'écriture est fluide, naturelle, coule d'elle-même. Petit à petit, on sent que nos personnages se libèrent de ce qui devenaient trop lourd à porter pour aller vers eux-mêmes, à l'essentiel.
Ainsi, l'auteure nous offre ici un roman revigorant dans un cadre provençal que l'on se plaît à contempler...
Quelle écriture !
Simple, lumineuse, douce et envoutante. Les pages de ce livre se tournent toutes seules et c'est très agréable.
L'histoire d'Hortense est convenue et de ce fait assez prévisible, mais ici c'est vraiment la plume de l'auteur qui fait la richesse et la différence de ce roman.
Après, il y a également une réflexion sur l'écoute de soi et la volonté d'avoir une vie en cohérence avec ce que l'on est vraiment et non pour "plaire" à son entourage qui est suffisamment poussée et qui sonne suffisamment juste pour nous toucher et nous amener pourquoi pas à se poser des questions sur sa propre vie.
Bref, c'est un livre très humain dont je recommande la lecture.
C'est le quatrième roman que je lis de Agnès Martin-Lugand. Et plus je la lis, et plus je l'apprécie. Ce livre est la suite de Les gens heureux lisent et boivent du café qui avait été une excellente lecture pour moi. J'avais donc hâte de retrouver les personnages et de continuer leur histoire. Ce que j'ai pu faire grâce à un emprunt à ma médiathèque.
J'ai retrouvé avec plaisir Diane et Félix. Le début commence après la fin du premier volet, il n'y a pas de grosse coupure entre les deux. Diane est rentrée en France et se consacre à sa librairie-café. Les affaires vont pour le mieux, elle a réussi à redresser et à stabiliser son commerce. Son année en Irlande est loin d'elle, elle a tourné la page et se reconstruit tout doucement. Bien sûr, elle va toujours tous les lundis sur les tombes de son mari et de sa fille, elle leur parle et leur confie ses pensées et cela lui fait énormément de bien. Elle se sent prête pour vivre une nouvelle relation et ne culpabilise plus. D'ailleurs, elle va rencontrer par hasard un homme très gentil, Olivier, qui va lui faire reprendre petit à petit goût à la vie. Mais il persiste un problème pour Diane, elle ne supporte toujours pas de voir des enfants lors de soirées entre amis, ça lui rappelle à chaque fois sa fille et sa relation avec elle et elle le vit très mal. Olivier est très compréhensif et l'aide énormément. Il accepte le fait que Diane ne veuille plus d'enfant. Leur relation évolue bien, ils pensent même à s'installer ensemble. Mais le passé va refaire surface, aussi soudainement qu'inattendu, et venir perturber Diane dans ce qu'elle projetait de faire. Elle va de nouveau être confrontée au deuil, faisant remonter à la surface de mauvais souvenirs. Comment va-t-elle s'en sortir ? Ça, vous le saurez en lisant ce livre...
Moi aussi en tant que lectrice, je me suis posée tout un tas de questions pour Diane. Vous savez, c'est un peu comme si vous retrouviez une amie pour laquelle vous vous inquiétez et qui vous raconte tous les nouveaux événements de sa vie. J'avais envie que tout aille bien pour Diane, elle a déjà pas mal donné dans le malheur et la souffrance et je voulais qu'elle soit enfin heureuse et qu'elle connaisse la paix de l'âme et de l'esprit. Mon attachement pour elle n'a pas faibli avec ce second volet. J'ai été contente de voir qu'elle rencontrait un homme qui lui apporterait l'affection dont elle manque et dont elle a besoin. Olivier est l'homme qu'il lui fallait. Malheureusement, le passé a parfois toujours son mot à dire, et il y a des histoires que l'on a des difficultés à oublier... Dans ce second volet, on est beaucoup plus à Paris que dans le premier, on va également retourner en Irlande et le dépaysement est toujours aussi agréable. J'ai aimé voir évoluer Diane, c'est une femme forte et courageuse.. Et bien sûr, j'ai aimé retrouver Félix, son partenaire à la librairie. Il est très protecteur avec elle. Il amène une touche d'humour dans le texte qui fait du bien et aère l'esprit. Bien sûr, certains personnages que l'on a rencontrés dans le premier volet font leur retour également, j'ai été touchée par ce qui leur arrivait et je me suis rendue compte que j'avais aussi de l'affection pour eux.
Cet attachement aux personnages vient de l'histoire, mais est renforcé par le choix narratif de l'auteure qui se fait à la première personne du singulier. J'aime beaucoup l'emploi de ce « je » dans les roman, il me permet de rentrer encore plus dans la peau du personnage principal, de ressentir au plus près ses émotions, de rentrer dans sa tête et d'être au plus près de lui et de ses pensées. Et là, je me suis sentie vivre tout près de Diane, comme si j'étais son ombre. Agnès Martin-Lugand travaille bien tous ses personnages et la psychologie de chacun. Certains ont des fêlures, des blessures qu'ils cachent derrière une carapace. D'autres semblent plus fragiles et révèlent une force insoupçonnée devant les épreuves. Je les ai tous aimés. Et tout cela baigne à la fois entre Paris et l'Irlande, entre la ville et la campagne irlandaise avec ses plages, la mer et ses vagues, les embruns. On sent très bien le contraste entre ces deux lieux en lisant, la différence du rythme de vie d'un côté ou de l'autre qui fait d'ailleurs que l'on préfère l'un ou l'autre selon ses goûts. Et comme dans le premier volet, je me suis retrouvée à envier Diane qui fait un métier que j'aurais adoré faire, travailler dans une librairie qui en même temps divertit ses clients en leur servant à boire, en leur proposant des thèmes ou des ateliers pour les enfants. Cela aurait été mon idéal de travail...
Le tout emmené par la plume de Agnès Martin-Lugand, fluide, sensible, accessible. Je suis rentrée très vite dans le roman, il m'a été difficile de le lâcher, juste ce qu'il faut pour mes obligations, et j'avais toujours très envie de le reprendre pour poursuivre ma lecture. Les événements nous rendent addictifs, j'ai eu envie de savoir ce qui allait se passer pour Diane. J'ai beaucoup aimé le chemin que lui fait prendre son auteure avec une très belle fin porteuse d'espoir. Vous allez me dire que pour ce genre de roman, on se doute toujours un peu de comment cela va se terminer, c'est vrai, mais ce que moi je trouve intéressant, c'est de voir quel chemin prend l'auteure pour y arriver et tout ce qu'il peut nous faire ressentir comme émotions. On sent d'ailleurs la formation de psychologue de l'auteure dans sa façon de construire la personnalité de ses héros et de décortiquer tout ce qu'ils peuvent vivre au fond d'eux.
Ce second volet peut très bien se lire sans avoir lu le premier. Peut-être, vous n'aurez pas tout le poids et la valeur de certains faits, mais cela ne vous empêchera pas du tout de comprendre les événements de celui-ci. L'auteure rappelle avec légèreté ce qu'il s'est passé dans le premier. Maintenant, pour mieux comprendre Diane, sa personnalité et ce qu'elle a vécu, il vaut tout de même mieux avoir lu le premier. C'est mieux également pour ne pas gâcher la surprise du final.
Je suis ravie et enchantée de cette lecture que j'ai beaucoup aimé. Je ne peux que vous la conseiller si vous ne connaissez pas encore l'auteure et ses écrits. J'ai passé un très bon moment, j'ai lu rapidement, ce livre m'a permis de me déconnecter de mon quotidien, de me faire passer un bon moment hors du temps, et c'est tout ce que je recherche dans mes lectures. Ce roman me conforte dans mon appréciation de Agnès Martin-Lugand que je continuerai à la lire avec grand plaisir.. J'ai emprunté ce livre à ma médiathèque, mais je compte bien me l'acheter, ce sont des livres que j'aimerais avoir dans ma bibliothèque et que je prendrai plaisir à relire. Ils ont, en plus, tous des titres si évocateurs et qui résonnent dans notre vie à chacun.
J'ai beaucoup aimé. Une bouffée de romantisme qui m'a fait un bien fou.
Parfois il ne suffit que d'un seul élément déclencheur pour ouvrir les yeux et remettre en cause ses habitudes et son mode de vie.
Hortense, danseuse et professeur de danse de 39 ans a hérité, il y a plusieurs années, avec deux de ses amis d'une école de danse. Elle jongle entre ses cours, ses sorties et sa liaison avec un homme marié.
Un grain de sable va l'obliger à prendre un recul et repenser sa vie. Mais à quel prix?
Ce livre est très agréable à lire. Ancienne danseuse, j'ai été sensible au thème. L'écriture est très fluide ce qui m'a permis de passer un bon moment avec Agnès Martin-Lugand.
certes, le sujet n'a pu que me parler, la danse, la blessure, de l'ame, du corps, la remise en question de sa vie, pourtant, bien que tous les romans de cette auteure jusqu'à présent m'aient plu, j'ai trouvé celui là peu approndi, trop proche des anciens, j'ai eu la sensation de relire un livre que j'avais déjà lu. La question que je me pose, est, comment peut on écrire un roman aussi regulierement sans être vraiment sorti du precedent sans que l'ecriture, le rytme, la construction soit differente, surprenante...
Malgré tous ces interets qui auraient du me toucher, je ne l'ai pas été.
J'ai cependant apprécié sa lecture, mais sans être séduite.
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