"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Sylvain Ricard et James racontent l'histoire ordinaire d'un couple qui va s'enfoncer dans la violence conjugale. À la folie est un récit à deux voix. Les personnages, la femme et l'homme racontent la situation telle qu'ils la vivent, presque sans acrimonie. Un récit qui n'occulte pas pour autant la violence physique et psychologique. Voici l'histoire d'un petit couple «ordinaire» qui s'aime un peu, beaucoup, à la folie... Ils se sont rencontrés, il y a quelques années et se sont rapidement mariés. L'homme gagne bien sa vie, la femme n'aura pas besoin de travailler. Pourtant un jour, cette harmonie se brise. Une bête dispute, rien de spécial explique-t-elle. Mais cette dispute entraîne les premiers coups. Leur vie bascule et l'horreur s'installe au quotidien. La femme se tait. Elle finit même par accepter cette situation, voire excuser son mari. Peu à peu, les proches de la femme s'aperçoivent de la situation. Chacune y va de son conseil. Pour son amie, il faut porter plainte auprès de la police. Pour sa mère, la violence masculine est purement hormonale. Ils se calment dès que les femmes accordent quelques «petites attentions» aux hommes. Jusqu'au jour où la femme ne peut plus supporter cette situation atroce...
Coup de cœur !!!
L’été 2024 sera dessiné ou ne sera pas.
Premier ouvrage pour commencer « … à la folie » de Sylvain Ricard et James édité chez @futuropolis
Pourquoi :
Simplement parce que j’aime énormément le dessin de James Van Ottoprod et que cet ouvrage m’attendait depuis un moment dans ma PAL.
L’histoire :
Un couple sur un canapé raconte leur couple. De la rencontre, au mariage, aux répartitions des tâches, aux premiers coups assénés…
Ma lecture :
Je ne crois jamais au hasard de lecture et je viens de nouveau de l’expérimenter.
J’ai très récemment lu le livre de Mathieu Palain « « Nos pères, nos frères, nos amis. Dans la tête des hommes violents ». Cet ouvrage vient compléter une série de podcasts « France Culture » dédiés aux hommes violents. L’angle choisi est celui de l’homme violent.
Ici, le point de vue est multiple. Celui de l’homme qui raisonne tellement avec le travail de Mathieu Palain. Celui de la femme qui tente de s’ouvrir à sa mère, à sa meilleure amie, au médecin. Celui extérieur de cette mère, de cette amie, du patron de l’homme, de la police.
Tout est sobre, tant le récit que le dessin. Difficile de ne pas penser au merveilleux livre de Rebecca Lighieri ; « Il est des hommes qui se perdront toujours ».
Mon avis : J’ai adoré cette lecture. Rien n’est édulcoré, tout est tel que les évènements se déroulent. L’insoutenable est ordinaire. Un immense coup de cœur pour moi.
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