"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Il y a urgence ! La déliquescence de l'État, la corruption généralisée mènent la France au désastre.
En quelques pages implacables, Claude Mineraud règle son compte à la Ve République : la dépendance économique et financière à laquelle les fonds de pension américains soumettent les grandes entreprises françaises, notamment celles cotées au CAC 40 ; la docilité au lobbying de l'Assemblée nationale et du Sénat, comme des hommes politiques de tout bord, à l'exception de Jean Lassalle dont il estime le courage et l'authenticité.
Il explique comment la finance s'est emparée et se sert de l'écologie pour émettre de nouveaux produits financiers et priver de la gestion de leur territoire ceux qui y vivent et y travaillent.
Mais il ne se limite pas à dénoncer, il propose des solutions.
Il montre comment il serait possible de refonder l'État, d'abord, en se réappropriant, grâce à une nationalisation partielle, la gouvernance des multinationales, surtout des grandes banques ; ensuite, en réorganisant de fond en comble les institutions pour redonner au peuple souverain le rôle prédominant qui lui revient ; enfin, en utilisant certaine loi existante pour rapatrier les fonds réfugiés dans les paradis fiscaux, dont l'estimation se monte à près de la moitié de la dette publique de la France.
Après Un terrorisme planétaire, le capitalisme financier (2011) et La Mort de Prométhée (2015), cet essai corrosif, stimulant, constructif, interpelle les citoyens à la veille des prochaines élections présidentielles.
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