"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
D'accord, j'ai compris. Je ne suis pas complètement crétin, quand même. Je voudrais bien travailler ; mais l'ennui, c'est que je n'y arrive pas. Tout ce qui se passe à l'école, c'est comme si c'était du chinois pour moi. Ca rentre par une oreille et ça ressort de l'autre.
Grégoire déteste l'école si fort, qu'en sixième, il a déjà redoublé deux fois. Le seul endroit qu'il aime, son refuge, c'est le cabanon de son grand-père Léon, avec qui il passe des heures à bricoler. Quand Grégoire est renvoyé du collège, pourtant, Léon est furieux. Il renonce à consoler son petit-fils et lui refuse sa protection. Il est peut-être temps pour Grégoire d'accepter de grandir...
Oui ce roman est un réel coup de cœur pour moi et je ne me lasse pas de le faire découvrir à mes élèves dès la rentrée en septembre. Ils sont tellement surpris que la maîtresse leur fasse lire un livre racontant l’histoire d’un enfant qui déteste l’école ! Ce roman est une véritable « mine d’or » pour un professeur car il permet de travailler de nombreux aspects de la langue française : la compréhension d’un texte (l’implicite et l’explicite) mais aussi les niveaux de langue car Grégoire ne s’exprime par toujours de manière très correcte dans son journal intime … et ça plaît énormément aux enfants ! Il permet également de mettre en valeur les enfants qui ne sont pas « très doués » en maths et en français mais qui ont tellement d’autres talents ! Souvent, « 35 kilos d’espoir » me permet d’instaurer un climat de confiance et de bienveillance entre les élèves et la maîtresse. Enfin, j’apprécie particulièrement les romans qui traitent des liens intergénérationnels … et comment ne pas succomber à cet amour inconditionnel qui lie Grégoire à son Grand Léon. Cette année, mes élèves ont décidé d’envoyé une lettre à Anna Gavalda afin de lui demander d’écrire une suite et ils espèrent très fort qu’elle leur répondra…
Grégoire, surnommé Toto par son grand père Léon, déteste l’école, depuis toujours. Depuis son premier jour de maternelle, il en a fait le tour et ne veut plus y aller, au grand dam de ses parents qui n’en peuvent plus de ses notes catastrophiques et de ses échecs.
Car Grégoire a déjà redoublé deux fois, et n’a rien trouvé de mieux que de se faire renvoyer, pour des problèmes de comportement… Rien ne l’intéresse à l’école, les cours semblent ressortir de sa tête aussitôt entrés, et même en sport il n’est pas bien fort. A la maison ce n’est pas mieux, ses parents, dont il perçoit bien qu’ils ne s’entendent plus, semblent prendre prétexte de ses erreurs et de ses mauvaises notes pour se déchirer encore plus.
A cours de solution, ses parents l’inscrivent bientôt dans un collège du quartier, le seul qui a bien voulu l’accueillir. Mais Grégoire semble se laisser encore plus couler… Et cette fois, c’est son grand-père Léon qui se fâche, lui qui l’a toujours défendu, qui lui a offert ses plus beaux moments, à bricoler ensemble dans son cabanon, la coupe est pleine, Grégoire a treize ans et il faut qu’il se ressaisisse !
Et si la pension était la solution ? L’idée est proposée par Léon, les parents de Grégoire finissent par s’y résoudre, mais quel établissement va bien vouloir de lui ? Cette fois c’est Grégoire qui propose un collège, il avait gardé en tête l’image d’un prospectus où on voyait des élèves dans une serre, devant un établi, mais l’établissement recrute sur dossier, et avec les notes et les appréciations qu’il a c’est fichu d’avance ! Alors Léon lui suggère d’oublier ses fautes d’orthographe et de laisser parler son coeur pour écrire à la directrice. Bingo, il est admis, à condition de passer des tests… Alors que son grand-père est à l’hôpital, car sa santé décline, c’est lui qui donne encore une fois la force à Grégoire de se surpasser et de réussir !
Maintenant, Grégoire se bat pour surpasser ses difficultés, pour trouver de l’intérêt à ses cours. Son grand-père lui a permis de trouver une solution, alors c’est à son tour de lui prouver qu’il est fort et jeune et qu’il en veut, et de lui insuffler, en pensée, toute la force de sa jeunesse pour qu’il se rétablisse !
J’ai trouvé ce récit très émouvant. On y découvre Grégoire, un ado complètement démotivé, entouré d’adultes désarmés devant son inadaptation au système scolaire (ou est-ce l’inverse…). Seul son grand-père semble mesurer ses capacités, et voir en lui le potentiel, sous réserve qu’il veuille bien se donner la peine de faire des efforts ! On y perçoit les sentiments contradictoires de chacun, les difficultés, les espoirs aussi. Enfin je trouve le plus important, c’est que l’auteure passe bien le double message, pour les jeunes, qu’il faut croire en soi et ne pas baisser les bras, et pour les adultes qu’il faut croire en son enfant et l’aider à trouver sa voie.
Un joli livre, plein de douleurs mais aussi de douceur, à lire en famille pour le plaisir bien sûr, mais aussi pourquoi pas pour évoquer les difficultés scolaires et réfléchir ensemble.
https://mesmotsmeslivres.wordpress.com/2018/12/19/35-kilos-despoir/
Une belle histoire, courte et plutôt simple, mais un très bon moment de passer avec Grégoire et ses petits tracas d'adolescent :)
Il y a quelques temps, j’ai vu en film à la télé qui m’avait touchée et dont je me souviens bien, ce qui n’est pas toujours le cas.
Ces derniers jours, dans la chambre de ma petite-fille, je vois un livre d’Anna Gavalda : 35 kilos d’espoir. Tiens ! Elle écrit pour les enfants ! Curieuse, je commence à lire et quelle n’est pas ma surprise de constater que le fameux film était une adaptation de ce livre.
Je connaissais donc l’histoire, celle de ce jeune garçon qui détestait l’école mais adorait bricoler avec son cher grand-père, « grand-Léon »
Anna Gavalda a su trouver les mos justes pour parler aux plus jeunes : langage, sentiments, humour, révoltes, impuissance…..
Bref, j’ai passé un excellent moment à retrouver ces personnages et ma petite-fille a beaucoup aimé aussi.
génial
on ne peut pas le lire
faut que je le découvre....
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