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Avant de fermer les yeux, je parcours ce très jolie ouvrage "dans la peau de nos ancêtres" de Guy Solenn et je ne résiste pas à vous livrer ce passage.
C'est assez édifiant en cette fin du XVIII° et parfois encore aujourd'hui. Vous allez comprendre !!! Âmes sensibles s'abstenir.
JM
"...les autorités parisiennes firent installer dans les rues de la capitale des barils d'aisance", destinés à inciter les Parisiens à cesser de faire leurs besoins n'importe où.
Par la suite, le tout-à-l'égout permit à chacun de s'isoler au petit coin pour s'y soulager, sans pour autant empuantir la rue.
Hélas, l'habitude de faire pipi un peu partout sans gêner perdure (d'ailleurs, en ce début de XXI° siècle, elle n'est pas tout à fait passée...)."
Extrait du temple de Jérusalem de Steve Berry. Ce livre est une mine d'informations. Chaque chapitre recèle des trésors d'histoire et de surprise notamment à propos des réelles motivations de Christophe Colomb.
"Béne s'était rendu plusieurs fois à Santiago de Cuba, une ville d'un demi-million d'habitants. C'était la deuxième agglomération la plus importante de l'île, après La Havane, qui se trouvait à neuf cent kilomètres à l'ouest.
Sa baie en eux profondes était un atout car, de là, Cuba importait et exportait la plupart des marchandises. Ce qu'il ignorait, c'était son histoire en lien avec les Espagnols. Cela ne l'avait jamais intéressé, jusqu'à aujourd'hui.
Tre expliqua [à Béne] qu'un des premiers conquistadors venus d'Espagne, Diego Velázquez Cuéllar, avait fondé la ville en 1514 après avoir fait le siège de l'île. Cortés entama sa conquête du Mexique et Soto son exploration de la Floride à partir de là. La ville était au centre du pouvoir espagnol à Cuba et elle avait été la capitale de l'île jusqu'en 1589 [...].
Castro a proclamé la victoire de la révolution cubaine au balcon de la mairie de cette ville"..."
Merci Camille pour ce beau passage de "l'élégance du hérisson". Le temps est élastique, éphémère, trop court, trop long, il passe. Certains disent qu'il faut vivre l'instant présent. C'est le seul moyen de ne pas s'inquiéter de l'avenir et d'oublier les tourments du passé. Ici et maintenant !!!
Amitiés
JM
Voici un passage des "annales du disque-monde", tome 2, de Terry Pratchett.
"On prétend que le contraire du bruit, c'est le silence. C'est faux. Le silence n'est que l'absence de bruit. Le silence aurait passé pour un vacarme effroyable auprès de la soudaine implosion feutrée de non-bruit qui frappa les sorciers avec la force explosive d'une aigrette de pissenlit."
Camille, merci pour ce très beau passage. Effroyable de lucidité. Je m'étonne souvent de cette faculté que nous avons d'oublier la plupart du temps que nous vivons serrés de très près par la mort. Nous sommes effectivement témoins de tout ce qui disparaît autour de nous en attendant notre tour et cette distanciation nous permet de vivre sans trop y penser.
Je vous propose un extrait de la "Formule de Dieu" de José Rodrigues Dos Santos.
Ce livre est une mine d'or qui recèle des connaissances et des références scientifiques, religieuses, philosophiques... Choisir un passage, c'est faire une abstraction.
Un livre à lire assurément.
"Au sujet de comment nous devions penser le monde, Bouddha a dit : "Une étoile à la nuit tombée, une bulle dans le courant, une trouée de lumière dans un nuage de printemps, une chandelle tremblante, un fantôme et un rêve.""
Voici un extrait des "trois grands fauves" de Hugo Boris. Il y aurait beaucoup de passages qui trouveraient vraisemblablement une place ici. Un encouragement à lire son dernier livre.
Churchill et Hitler se croisent sans se rencontrer dans un grand hôtel de Munich avant guerre. Churchill espère dans une alliance amicale possible des trois pays, l'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne. Hitler préfère éviter la rencontre...
"deux personnalités trop fortes ne peuvent que se repousser. Elles glissent et se rejettent comme font deux masses de même polarité...Que pourrait le Führer contre les lois de la nature ?"
"...Churchill a peut-être aperçu le dos du triste sire lorsqu'il traversait le hall. Bientôt la mort va se promener en plein jour, mais l'ombre qui s'allonge sur l'Europe, ce soir, se retire. Elle abandonne les lieux discrètement, se retrouve dehors à dévaler les marches du perron, file le long des murs. Ce soir, la bête des forêts confuses de Bavière n'a plus qu'une hâte, déguerpir, forcée par quelque meute à poils longs..."
"C'est toujours le même scénario. trois cons se mettent à l'ombre du gros chêne parce que c'est le plus beau. Et quand ils ont envie de pisser, ça tombe sur moi parce que je suis le plus près." dans Partie Commune de Camille Bordas, c'est une phrase de l'arbre au bord de la rivière.
Bonjour, bonjours amis lecteurs,
Une phrase de Alexandre Jollien dans " Le métier d' homme " : " Chaque homme est, à sa mesure, un cas, une délicieuse exception. Et une observation fascinée, puis critique, transforme l' être anormal en maître ès humanité " .
Et puis une autre, toujours du même ouvrage : " Ce qui m' aide à persévérer, c' est précisément de rencontrer des maîtres, de t' avoir rencontré et d' échanger avec toi. Chacun de nos moments communs me touche et nous ancre "...
Beaux moments lecture à tous...
Nathalie
Et toujours un coucou savoyard à Jean-Michel !!!!!
Messages : 2407
Le 10/04/2013 à 00h32
Avant de fermer les yeux, je parcours ce très jolie ouvrage "dans la peau de nos ancêtres" de Guy Solenn et je ne résiste pas à vous livrer ce passage.
C'est assez édifiant en cette fin du XVIII° et parfois encore aujourd'hui. Vous allez comprendre !!! Âmes sensibles s'abstenir.
JM
"...les autorités parisiennes firent installer dans les rues de la capitale des barils d'aisance", destinés à inciter les Parisiens à cesser de faire leurs besoins n'importe où.
Par la suite, le tout-à-l'égout permit à chacun de s'isoler au petit coin pour s'y soulager, sans pour autant empuantir la rue.
Hélas, l'habitude de faire pipi un peu partout sans gêner perdure (d'ailleurs, en ce début de XXI° siècle, elle n'est pas tout à fait passée...)."
Messages : 2407
Le 04/05/2013 à 19h46
"Béne s'était rendu plusieurs fois à Santiago de Cuba, une ville d'un demi-million d'habitants. C'était la deuxième agglomération la plus importante de l'île, après La Havane, qui se trouvait à neuf cent kilomètres à l'ouest.
Sa baie en eux profondes était un atout car, de là, Cuba importait et exportait la plupart des marchandises. Ce qu'il ignorait, c'était son histoire en lien avec les Espagnols. Cela ne l'avait jamais intéressé, jusqu'à aujourd'hui.
Tre expliqua [à Béne] qu'un des premiers conquistadors venus d'Espagne, Diego Velázquez Cuéllar, avait fondé la ville en 1514 après avoir fait le siège de l'île. Cortés entama sa conquête du Mexique et Soto son exploration de la Floride à partir de là. La ville était au centre du pouvoir espagnol à Cuba et elle avait été la capitale de l'île jusqu'en 1589 [...].
Castro a proclamé la victoire de la révolution cubaine au balcon de la mairie de cette ville"..."
BàV
JM
Messages : 2407
Le 12/05/2013 à 23h28
Amitiés
JM
Messages : 2407
Le 12/05/2013 à 23h32
"On prétend que le contraire du bruit, c'est le silence. C'est faux. Le silence n'est que l'absence de bruit. Le silence aurait passé pour un vacarme effroyable auprès de la soudaine implosion feutrée de non-bruit qui frappa les sorciers avec la force explosive d'une aigrette de pissenlit."
Ça décoiffe non !!!
Amitiés
JM
Messages : 669
Le 13/05/2013 à 21h10
Ça décoiffe oui mais silencieusement !
Camille, merci pour ce très beau passage. Effroyable de lucidité. Je m'étonne souvent de cette faculté que nous avons d'oublier la plupart du temps que nous vivons serrés de très près par la mort. Nous sommes effectivement témoins de tout ce qui disparaît autour de nous en attendant notre tour et cette distanciation nous permet de vivre sans trop y penser.
Amitiés. Nina
Messages : 2407
Le 18/07/2013 à 15h51
Je vous propose un extrait de la "Formule de Dieu" de José Rodrigues Dos Santos.
Ce livre est une mine d'or qui recèle des connaissances et des références scientifiques, religieuses, philosophiques... Choisir un passage, c'est faire une abstraction.
Un livre à lire assurément.
"Au sujet de comment nous devions penser le monde, Bouddha a dit : "Une étoile à la nuit tombée, une bulle dans le courant, une trouée de lumière dans un nuage de printemps, une chandelle tremblante, un fantôme et un rêve.""
Amitiés
JM
Messages : 2407
Le 02/09/2013 à 14h02
Voici un extrait des "trois grands fauves" de Hugo Boris. Il y aurait beaucoup de passages qui trouveraient vraisemblablement une place ici. Un encouragement à lire son dernier livre.
Churchill et Hitler se croisent sans se rencontrer dans un grand hôtel de Munich avant guerre. Churchill espère dans une alliance amicale possible des trois pays, l'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne. Hitler préfère éviter la rencontre...
"deux personnalités trop fortes ne peuvent que se repousser. Elles glissent et se rejettent comme font deux masses de même polarité...Que pourrait le Führer contre les lois de la nature ?"
"...Churchill a peut-être aperçu le dos du triste sire lorsqu'il traversait le hall. Bientôt la mort va se promener en plein jour, mais l'ombre qui s'allonge sur l'Europe, ce soir, se retire. Elle abandonne les lieux discrètement, se retrouve dehors à dévaler les marches du perron, file le long des murs. Ce soir, la bête des forêts confuses de Bavière n'a plus qu'une hâte, déguerpir, forcée par quelque meute à poils longs..."
Messages : 35
Le 04/09/2013 à 13h58
Messages : 2407
Le 06/09/2013 à 18h10
je crois que si la Nature pouvait parler, elle aurait des choses à dire! !!
amitiés
jm
Messages : 174
Le 16/09/2013 à 10h24
Une phrase de Alexandre Jollien dans " Le métier d' homme " : " Chaque homme est, à sa mesure, un cas, une délicieuse exception. Et une observation fascinée, puis critique, transforme l' être anormal en maître ès humanité " .
Et puis une autre, toujours du même ouvrage : " Ce qui m' aide à persévérer, c' est précisément de rencontrer des maîtres, de t' avoir rencontré et d' échanger avec toi. Chacun de nos moments communs me touche et nous ancre "...
Beaux moments lecture à tous...
Nathalie
Et toujours un coucou savoyard à Jean-Michel !!!!!