Une plume précise et ultrasensible pour la romancière chinoise, dont c'est le premier roman traduit en France
Une plume précise et ultrasensible pour la romancière chinoise, dont c'est le premier roman traduit en France
Fresque romanesque autour de Li Jiaqi et Cheng Gong, qui se retrouvent et se racontent leurs vies.
Leurs grands-pères avaient déjà une triste histoire commune depuis la Révolution culturelle.
Page après page, on comprend tout ce qui est arrivé à ces deux familles.
Je suis un peu perplexe après cette lecture.
Certains passages sont très poétiques et touchants, d'autres manquent cruellement d'émotions en tout genre. Ce court roman est une petite critique de la société chinoise, mais dans lequel, on se rend compte que peu importe les inégalités de la société en général, nous sommes tous égaux dans la souffrance. Celle-ci n'épargne personne, ni dans les hautes sphères du pouvoir et de la richesse, ni dans les bas de l'échelle. Et c'est ce point que j'ai apprécié dans ma lecture. On ne tombe pas dans le dramatique mais on ressent un peu la souffrance des différents protagonistes de l'histoire. J'aurais sans doute aimé que ça aille encore plus loin.
Une decouverte très intéressante , un auteur chinois pourquoi pas ,une hitoire passionnante je pense l acheter car le thème me plaît beaucoup à découvrir avec plaisir un bon moment de lecture en perspective
Lia Jiaqi revient à Nanyuan, sa ville natale, après une longue absence. Elle y retrouve son ami d’enfance, Chen Gong, qui – lui – s’apprête à « s’enfuir » loin d’une famille qui l’étouffe … Ils sont tous deux âgés d’une trentaine d’années. Lia Jaqi, qui, comme l’était son père, est devenue alcoolique avec les années (et un séjour aux États-Unis …) Chen Gong qui s’est lassé de vivre (tel un prisonnier) avec sa grand-mère et sa tante … Et une grosse carence affective, pour l’un comme pour l’autre …
En revenant sur l’existence hors du commun de leurs grands-pères respectifs, ou de leurs propres parents « déficients », Zang Yueran nous éclaire sur le passé politique de la Chine (et son évolution très complexe …) L’auteure nous livre là une oeuvre « foisonnante » de 631 pages, admirablement bien écrite, où les deux principaux protagonistes vont se partager le temps de parole et revenir sur leurs souvenirs communs, au lendemain de la « Révolution Culturelle », ainsi que sur le chemin parcouru, chacun de son côté.
C’est fluide, agréable à lire et plutôt captivant !
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