A l’origine d’un manga devenu culte, « La leçon du mal » également porté à l’écran, peut être considéré comme l’« American psycho » japonais.
A l’origine d’un manga devenu culte, « La leçon du mal » également porté à l’écran, peut être considéré comme l’« American psycho » japonais.
Un professeur charismatique mais psychologiquement toxique et néfaste pour tous ceux qui l'entourent( proches, élèves mais aussi inconnus croisés ou même animaux!). un roman policier japonais qui déménage! Je remercie lecteurs.com pour l'envoi de ce livre.
Les éditions Belfond nous propose pour sa rentrée littéraire ce thriller qualifié « d’américan psycho japonais ».
Seiji Hasumi enseigne l’anglais dans le lycée privé Shinko Gakuin de Mashida. Il est adoré de ses élèves. Toujours prêt à rendre service, ses collègues l’apprécient énormément. Les parents d’élèves succombent même à son charme. Tel un Janus, Hasumi a une face cachée. Il ne ressent aucune empathie pour ses congénères. C’est un pervers qui abuse de ses élèves filles qui ne sont que des animaux de compagnie pour lui. Manipulateur, il n’hésite pas à se débarrasser par la ruse ou par la force ceux qui le gênent, allant jusqu’au crime. Trois élèves l’ont percé à jour. La fin de l’année scolaire approche : Arriveront ils à le démasquer au cours de cette dernière journée ? Angoisse, terreur et peur sont au rendez-vous.
Un excellent thriller même si la dernière partie m’a écœurée. Âmes sensibles s’abstenir mais frissons garantis.
Je remercie la fondation orange, lecteurs.com et les éditions Belfond pour cette palpitante découverte.
Un professeur d'anglais charismatique du lycée Shinko Gakuin de Machida, aimé de ses élèves et apprécié par sa hierarchie se révèle peu à peu être un grand psychopathe. Un roman qui a défrayé la chronique au Japon et qui m'a estomaquée. Je me suis totalement laissée envoûter par ce prof séduisant au début du roman, lui trouvant même des excuses pour ses agissements envers des animaux peu aimables puis, comme certains de ses élèves, j'ai eu un doute... Un roman machiavélique qui ne vous lâchera pas une fois démarré et que vous ne lâcherez pas avant de connaitre la fin! Entre le cercle des poètes disparus et La vague. Une très grosse claque!
Merci à lecteurs.com et aux éditions Belfond pour l’envoi de « La leçon du mal » de M. Yûsuke Kishi.
Apparemment adapté en manga et en film, il est certain que cet ouvrage surprend et je ne m’étonne pas tant que ça de son succès. Cependant, de là à le considérer comme le « American Psycho » japonais, je trouve qu’il y a là un éloge un peu trop appuyé. Certes, l’auteur nous plonge dans une terrible histoire où un tueur en série sans aucune empathie va nous faire vivre un véritable cauchemar, un carnage dans un lycée. Professeur d’anglais étant la couverture que Seiji Hasumi, le tueur, s’est choisie. Sans sentiment, il est maître pour manipuler autrui et endormir leur méfiance, et se complait à se faire passer pour un formidable professeur d’anglais. Tout le monde, ou presque, lui accorde sa confiance, tant il est charismatique et avenant, toujours prêt à aider ses élèves et à résoudre leurs problèmes (quitte à employer des méthodes parfois très particulières, voire complétement illicite bien sûr). Hélas, la critique sociale m’a paru relativement absente, l’auteur préférant détailler avec soin les stratagèmes de son tueur ou décrire le massacre final avec une extrême précision, sans pour autant réussir à nous faire réfléchir au-delà, là où « American Psycho » était bien plus subtil et bien mieux écrit. On reste à mon goût trop collé ici au thriller efficace, avec un personnage principal diaboliquement méchant, et une plume neutre et descriptive.
Au final c’est une déception. Le thriller ultra violent annoncé est bien là mais je ne parviens pas à saisir en quoi il dénonce ce qu’il décrit. Jamais on ne ressent un point de vue autre que celui d’une narration neutre qui vise à l’efficacité.
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