Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
161 pages d’une écriture assez percutante : chapitre après chapitre, s’entremêlent l’enfance violée de la petite Gabrielle, dans la région pourtant sublime (mais détestée) qu’est Fontaine de Vaucluse, le manque d’amour de ses parents à son égard, le parcours de Madame la Ministre - personnage glaçant qu’elle deviendra quelques années plus tard … -
Et pourtant, le moment de compassion passé pour la petite fille de onze ans abusée par son camarade de seize ans, je n’ai pas réussi à éprouver de l’empathie pour la femme froide et calculatrice …
Pas de coup de coeur pour ce petit livre nauséeux ! J’espère seulement qu’il n’y a rien d’autobiographique …
C'est un livre qui surprend ! Le personnage principal, Gabrielle, vit une adolescence plutôt classique jusqu'au jour où tout bascule. Elle va être violée par un garçon du collège... Gabrielle fera de cet événement un acte crucial dans sa vie et notamment dans sa vie de femme adulte. Plutôt que se confier sur ce qui est arrivé, elle quittera sa région croyant surement faire disparaître ses fantômes...
Pendant un moment, elle enfouira ce souvenir dans sa mémoire et deviendra une femme éblouissante et qui réussira sa carrière puisqu'elle deviendra Ministre du Travail.
Mais un jour le passé refait surface de manière totalement inattendue. Gabrielle devra accepter que son chauffeur ne soit autre que celui qui a abusé d'elle. En sera t'elle capable ?
Pour moi, la puissance de ce roman tient dans le fait que la victime n'en reste pas une et qu'elle fasse de son passé une force pour son présent. On ne voit pas Gabrielle tellement changer suite à ce moment douloureux. J'étais loin d'imaginer que quelque part se trouvait tapie l'idée de vengeance.
Virginie Martin nous entraîne donc dans les méandres de la violence et son écriture plutôt brutale dès le début s'avère efficace pour que ce livre nous reste en mémoire. J'ai pensé que j'allais avoir du mal à lire ce roman en entier vu le début mais finalement l'écriture est plus apaisée ensuite. Cela n'enlève rien au récit car c'est une sorte de mécanisme pour nous emmener vers la chute du roman qui sort de l'ordinaire.
Je suis restée hésitante sur mon jugement de ce premier roman. Les actes commis sont violents et graves mais comment réagirions-nous dans pareilles circonstances ? Encore aujourd'hui, quelques mois après la lecture, je n'arrive pas à avoir un avis tranché sur le personnage de Gabrielle. La compassion était le premier sentiment ressenti mais il a évolué sans pour autant me quitter.
Une lecture qui laisse perplexe en fait, mais c'est peut-être par cet aspect que cela en fait un bon premier roman !
http://leslivresdejoelle.blogspot.fr/2016/09/garde-corps-de-virginie-martin.html
Gabrielle Clair, la quarantaine, est Ministre du travail, c'est une femme de pouvoir chic et puissante, une travailleuse acharnée. C'est une femme qui tient à être toujours impeccable et performante; droguée à sa propre image, elle est dans le contrôle permanent de son image et de ses paroles.
Un travail sous pression au rythme fou "Mes névroses mélangées à mes ambitions ont depuis longtemps pris la main sur mon agenda."
Elle a été victime 30 ans plus tôt d'un viol de la part d'un camarade de collège Patrick, cette histoire a fait le tour du collège et elle devient "Gabrielle la pute" dans cette école qui était son havre de jeux où elle était perçue comme "Bonne élève et pitre de service".
Gabrielle s'est tue après ce drame, impossible pour elle de se confier à des parents égoïstes et centrés sur eux même qui la regardent à peine.
Elle quitte sa région dès qu'elle le peut et trouve sa revanche dans sa réussite. Ce sera l'ENA, l'engagement dans la politique, la campagne pour le Président de la République où elle est en première ligne dans les meetings politiques puis l'arrivée au sommet à force de travail.
Mais Patrick resurgit dans sa vie le jour où il devient son chauffeur...
Dans ce roman constitué de chapitres faisant alterner le présent et le passé, Virginie Martin se livre à quelques tirades sur le cynisme du monde politique, sur les turpitudes en vigueur dans ce milieu, sur les journalistes...
Je n'ai pas trouvé grand intérêt à cette histoire qui véhicule un maximum de clichés et est racontée d'une écriture souvent violente mais surtout très ordinaire.
Un chapitre pour le passé. Un chapitre pour le présent. Des chapitres très brefs que j’ai avalés rapidement.
Le passé de Gabrielle l’a marquée : violences sexuelles, des parents absents, l’envie de fuir. Ce passé hante son présent. "Je me suis tue et j’ai supporté." (p 97)
Gabrielle est aujourd’hui ministre, une vie trépidante, un projet de loi à défendre, un emploi du temps surchargé.
J’ai beaucoup aimé ce livre car j’ai été très vite prise par l’histoire, l’envie de connaître la suite, de savoir comment son passé allait peut-être la rattraper, comment elle allait prendre sa revanche sur ceux qui l’ont trouvée « bizarre, parfois trop différente, parfois trop délurée, parfois trop insaisissable, parfois trop hautaine ». (p 103)
Un rythme soutenu et un style percutant qui m’ont tenue en haleine !
https://cahiersvarisetplumenacre.wordpress.com/2016/12/28/garde-corps-virginie-martin/
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