"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
J’ai lu une bonne partie des romans de Virginie Grimaldi et c’est toujours un plaisir. J’aime son style à la fois drôle et émouvant, très humain. Je pense qu’il reflète bien la personne qu’elle est.
Plus grand que le ciel est, je crois, son roman le plus intime, celui qui transpire l’absence et le manque de son défunt papa mais qui laisse la place à l’espoir de vivre avec, du mieux possible.
Les deux personnages principaux, Elsa et Vincent, sont écorchés, chacun à leur manière. Ils se rencontrent dans une salle d’attente et tout ne se passe pas idéalement (ce n’est pas une romance à l’eau de rose). Nous apprenons à les connaître via leurs séances chez le psy (d’où la salle d’attente) et ce jeu de ping pong en mode largage de sac est assez original. Nous sourions et nous compatissons, à tour de rôle. Je peux comprendre que certains lecteurs et lectrices ne s’attachent pas vraiment à eux, ils ne débordent pas de compassion et d’amour tendre, ne forment pas le duo parfait et réconfortant. Mais la vie n’est pas toujours un bonbon alors…
À travers eux, l’écrivaine y met sa douleur, sa tristesse, ses souvenirs, ses envies, ses espoirs, son humour et elle nous plonge, aussi, dans le monde de l’écriture et de l’édition. Nous sentons l’expérience derrière, bonne et mauvaise ;) J’ai trouvé cela intéressant et à ne pas piquer des hannetons !
J’ai passé un bon moment car je suis passée d’un sentiment à un autre, parce que ce roman aborde des sujets importants et universels. Nous côtoyons toutes et tous la mort un jour ou l’autre et les mots de Virginie Grimaldi résonnent forcément en nous. Ce n’est pas mon livre préféré de l’autrice, mais je suis heureuse de l’avoir découvert et d’avoir pu passer un tel instant à ses côtés.
Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2024/12/04/lecture-plus-grand-que-le-ciel-de-virginie-grimaldi/
Très agréable à lire. Il amène à se poser beaucoup de questions et aurions-nous fait le même choix dans cette situation ? Il montre la difficulté des relations enfant et parent, les choix difficiles qu'il faut parfois faire.
Premier roman de l'autrice adapté en l'écran en mini série pour France télévision, l'écriture de se livre est touchante, Pauline la protagoniste est attachante et on éprouve de l'empathie pour elle, une intrigue avec des chapitres courts bien écrits, tout est clair. Une très belle lecture avec des sentiments vrai, de l'humour pour une intrigue poignante.
Le tournage de l'adaptation s'est achevé fin octobre 2024, au casting on retrouve Caroline Anglade, Michèle Bernier, Michel Boujenah, Xavier Robic, Félix Moati, Julia Faure et Alex Vizorek .
Une bonne lecture, un yoyo émotionnel, une analyse juste de la maternité, des épreuves, de l'humours, de la joie et de l'angoisse.
Maternité, Relation mère fille, Prématuré, Amitié.
Une intrigue qui rend aussi hommage au soignants, une lecture douce et amer avec un final avec d'étonnante révélation. Virginie Grimaldi aborde très bien ce sujet délicat et sans être anxiogène. une lecture poignante.
"Vous avez mis au monde votre fille, mais pas uniquement. J’ai la joie de vous présenter votre petit deuxième : il s’appelle Angoisse. C’est un enfant vorace, qui se nourrit essentiellement de larmes, de peur et de colère, à toute heure, à tout endroit, il n’est jamais rassasié. Il souffre du syndrome d’abandon, il ne tolère pas qu’on le laisse seul, la nuit, le jour, il sera là, près de vous. Il se peut que vous le trouviez également égocentrique, c’est normal. Il a besoin de toute l’attention, toute la lumière."
"J’ai beaucoup d’amour à donner, mais plus personne pour le recevoir. Toutes les nuits, je fais des câlins à mes souvenirs."
"Déprime totale. Bon, faut voir les points positifs, j'ai assez tricoté pour les habiller jusqu'à leurs quarante ans.
J'ai laissé échapper un rire. J'adorais sa manière de raconter les choses. Elle a poursuivi :
-Le temps était long. Mon mari travaille beaucoup, il rentrait tard le soir, parfois ma voisine venait me tenir compagnie. Je crois que je préférais les personnages des feux de l'amour. Elle est gentille, hein, je dis pas le contraire, mais elle a le charisme d'un phasme. Au bout de cinq mois, j'avais trop de contractions, alors on m'a hospitalisée et, un jour, la piscine s'est vidée et on a dû sortir les poissons du bocal."
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