"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Journaliste sportif et leader de la rubrique football de L'Équipe, l'auteur connaît bien son sujet : il aura couvert cette année sa dixième coupe du monde de football.
Le bouquin est sorti trop tôt pour traiter de la récente actualité qatari, mais cela n'interdit en rien de le lire, ou de le parcourir, avec intérêt.
Duluc
Comme dans les autres ouvrages de cette collection, on passe souvent du coq à l'âne, mais ils sont ici toujours habillés d'un maillot de foot.
La plume de V. Duluc démontre une parfaite maîtrise du sujet. On n'en attendait pas moins...
Elle est souvent acérée, parfois vitriolée. L'humour n'est pas absent. Mais elle dévoile surtout un grand fond d'humanité. Il les aime ses footeux, notre auteur !
Une Coupe du monde de foot juste avant Noël, cela justifie pleinement, s'il en est besoin, qu'on offre ce bouquin à un proche amateur de sport. Il le lira avec plaisir.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.unblog.fr/2022/12/21/dictionnaire-amoureux-de-la-coupe-du-monde-vincent-duluc-plon-dactualite/
" L'amour de l'homme désiré de l'Amérique était aussi un amour de soi, une mesure commune du sentiment et de l'ambition. Elle aimait l'idée de son couple ainsi que son image, ces murmures dans leur sillage et ces étincelles sous leurs pas, cette mythologie à deux. "
Clark Gable. Ça vous dit forcément quelque chose. C’est un nom qui a traversé les âges et que quasiment tout le monde reconnaît. Cet acteur a été The King of Hollywood et a laissé une trace indélébile dans l’histoire du cinéma mondial.
« Carole et Clark », c’est avant tout une histoire d’amour entre deux comédiens de grand talent. Ils faisaient partie du gratin mondain et faisaient beaucoup parler d’eux. Ils ont chacun connu beaucoup de partenaires mais se sont finalement trouvés. Vincent Duluc nous raconte leurs destins croisés, particulièrement romanesques. Pour se faire, il n’hésite pas à égratigner le monument Gable et d’autres personnalités de l’époque.
Derrière cette vitrine glamour se cachaient aussi les secrets du grand écran américain. On découvre la puissance des studios et le contrôle qu’ils exerçaient sur leurs poulains. Ils intervenaient dans toutes facettes de leurs vies, même personnelles. Ils falsifiaient les faits, détournaient les informations afin de manipuler l’opinion et de garder intacte l’image de leurs poules aux œufs d’or.
Cela faisait plusieurs années que je voulais découvrir les œuvres de Vincent Duluc. Son passage dans une émission télévisée m’a convaincu de le faire avec son dernier bébé. A la fermeture de ce livre, je peux vous dire que je m’en félicite. J’avais vu Clark Gable dans « Autant en emporte le vent » mais mes connaissances sur le cinéma de cette période s’arrêtaient là. L’auteur a réussi à me passionner aux déboires de stars dont je ne connaissais que le nom. Il m’a rendu le phénomène Clark Gable plus humain et a remis en lumière Carole Lombard, une grande actrice, qui malgré sa carrière flamboyante, avait disparu des radars. Avec des anecdotes croustillantes et une documentation approfondie, il m’a plongé dans une aventure instructive, nostalgique et touchante, au pays du septième art.
https://leslivresdek79.com/2021/03/08/632-vincent-duluc-carole-clark/
Cher Vincent Duluc,
cela fait bien longtemps que j’ai refermé votre ouvrage. Bien des mois. Avant ce jour, pas une once de mot posé sur cette correspondance. Par manque de temps (version officielle), par peur de vous décevoir (version officieuse). C’est que j’écris à celui qui fit la Une du Monde des Livres. C’est quelque chose quand même !
C’est surtout que je ne cacherai pas ici, tout le bonheur que j’ai à vous lire. Incontestable passionné de votre écriture. “Je suis ce garçon derrière la vitre” écrivait Blondin dans l’une de ces chroniques du Tour de France. A vous lire, je redeviens ce garçon, cet adolescent. Celui qui cherche l’autographe dans les salons du livre.
Vous avez la plume facile, rapide. L’élégance du bon mot. L’érudition modeste. Dans le quadrilatère où l’édito s’emprisonne, vous avez la maîtrise et la justesse de la concision. Et bien entendu dans votre ouvrage où le nombre de caractères n’est pas une figure imposée, vous nous délectez d’un récit passionnant.
C’est en montant les marches du grenier parental, en ouvrant le carton à souvenirs, que vous sortez, par hasard, une photographie de Kornelia Ender. Elle sort du grand bain. L’argentique active la machine à remonter le temps.
Qui d’autre que vous, pour aller dénicher la vie de cette jeune championne olympique de natation, à Montréal, en 1976. Moi qui pensais que cette année-là, il n’y avait qu’un prénom féminin sur toutes les lèvres. Au fil des pages et des livres, vous dévoilez, aussi, un peu de vous (du pain béni pour moi). Kornelia fantasme d’adolescent. Amour évanoui sur la photo jaunie . Nous sommes au cœur des lignes de flottaison intimes. L’intime de deux héroïnes : Kornelia et Shirley (Shirley Babashoff). Deux mondes, deux vies, deux carrières, deux lignes parallèles dans les bassins aux écumes rageuses. La Californie versus la Stasi. Qu’est-il devenu cet amour d’antan ? Vous partez à la recherche de l’innocence perdue. En pèlerinage. Je n’en dirai pas plus.
Cher Vincent Duluc, à l’heure où vous lirez ces lignes, vous serez revenu d’une campagne de Russie victorieuse. Un grand homme a échoué. Quel est le quotidien de vos vacances bien méritées ? Je ne vous vois pas étalé de crème solaire sur la plage de la Tranche-Sur-Mer. Non, vous montez l’escalier parental qui vous mène au grenier. Au fond, le carton à souvenirs est entrouvert. Sans l’ouvrir complètement, vous y glissez votre main et sortez une photographie, vous souriez. Un autre souvenir, et déjà…un autre livre ?
“C’est quoi une grande vie ? C’est quoi une petite vie ?”
https://blogs.letemps.ch/sebastien-beaujault/2018/07/25/cher-vincent-duluc/
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