Il est en tête du palmarès des romans étrangers préférés de la rentrée sur lecteurs.com
Il est en tête du palmarès des romans étrangers préférés de la rentrée sur lecteurs.com
Les Explorateurs de la rentrée, cinquième édition !
Je découvre l’auteur, Prix Pullitzer pour un autre de ses roman.
J’ai aimé son personnage de communiste vietnamien qui croit au communisme. Mais y croit-il vraiment ou a-t-il plutôt été endoctriné ?
J’ai aimé sa découverte du Paris de 1981, son racisme, sa jet-set.
J’ai aimé ses discours sur le colonialisme et sa haine des Blancs.
J’ai aimé les surnoms qu’il donne aux personnes qu’il croise : les 7 nains, Mona Lisa, le videur eschatologue…
Mais j’ai eu du mal à comprendre son être double dû à son passage dans les camps de ré-éducation.
J’ai eu peur du Boss et de son marteau pour régler les problèmes (le simple fait d’imaginer les dégâts m’a suffit).
J’ai souri chaque fois que Sonny et l’adjudant glouton apparaissaient au héros, comme des sortes de conscience, car il les a tué avant de s’enfuir en France.
Un roman qu’il est difficile de résumer en quelques personnages et quelques situations.
Un roman qui sous ses aspects burlesques nous parle de la colonisation et ses dégâts.
Quelques citations :
Les vrais terroristes ce sont les Etats. Qui tue le plus, une combattante de la liberté ou un Etat-nation ? (p.281)
… blanchir les profits sanglant de la colonisation était la seule forme de lessive que les hommes blancs faisaient eux-Mêmes. (p.351)
L’image que je retiendrai :
Celle des ao dai que portent toutes les femmes vietnamiennes dans ce roman.
https://alexmotamots.fr/le-devoue-viet-thanh-nguyen/
Après un séjour en centre de rééducation, Vo Dahn se retrouve à Paris, accompagné de son ami Bon et des deux fantômes omniprésents qui parasitent ses pensées. Il faut gagner son pain, et l’emploi quasi fictif dégotté auprès du boss n’est pas suffisant : c’est dans ce trafic de drogue que les deux hommes se lanceront, au risque de se retrouver au coeur de conflits de territoires hautement risqués ! Hébergé provisoirement par une égérie sulfureuse, Vo Danh tentera de peaufiner ses convictions politiques et philosophiques mises à mal par les aléas de ses pérégrinations.
C’est un Paris cosmopolite et politiquement incorrect, au coeur des années 80, qui se dessine à travers les aventures de celui qui se nomme lui-même le Bâtard fou. Beaucoup d’humour, très souvent très noir, dans ce roman musclé qui pose les questions de l’identité et des choix politiques. Les dialogues sont ciselés et empreints d’une ironie mordante. Le racisme est pointé dans ses excès absurdes et son manque de logique.
Du suspens aussi, étant donné les situations inextricables et les pièges auxquels s’exposent nos deux pieds nickelés du deal, et c’est souvent in extremis qu’ils s’en sortent, à tel point que l’on ne serait qu’à peine étonné de se retrouver au paradis en compagnie Vo Danh et de ses comparses.
Ne pas avoir lu le premier volet des aventures de Vo Dahn n’est pas un obstacle, mais donne tout de même envie de découvrir Le sympathisant qui avait obtenu le Prix Pulitzer et le prix du meilleur roman étranger en 2016.
Traumatismes de guerre, déracinement, écartèlement entre deux cultures... Mais aussi crise conjugale, visites de fantômes, découverte de l'homosexualité et choc des générations... Après le retentissement mondial du Sympathisant, Viet Than Nguyen brosse le portrait tout en finesse de réfugiés dans un recueil de nouvelles époustouflantes de justesse.
Californie, années 1980-1990. Une ghost writer qui reçoit la visite du fantôme de son frère mort vingt-cinq ans plus tôt, une mère de famille au caractère bien trempé, un petit escroc soucieux de justifier moralement ses méfaits, un jeune réfugié qui se trouve plongé dans la bohème de San Francisco, une femme qui éprouve pour la première fois de la jalousie après 40 ans de mariage, une afro-américano-japonaise qui se sent " l'âme vietnamienne " au grand désespoir de son vétéran de père, un trentenaire divorcé qui jongle avec deux boulots et qui peine à trouver sa place, une jeune femme d'origine vietnamienne totalement américanisée vue à travers les yeux d'une jeune Vietnamienne du Vietnam...
Huit nouvelles pour huit " tranches de vie " au sein desquelles le lecteur se trouve plongé sans préavis. Tous sont vietnamien ou liés par les hasards de la vie à cette communauté des réfugiés qui ont fui le communisme à la fin des années 1970. Certains ont directement vécu le drame des boat people, d'autres sont leurs descendants ou encore de simples relations. Il y a ceux qui vivent dans le passé et ceux qui ont tourné la page depuis longtemps...
Portrait d'une communauté aux multiples visages, un ensemble disparate d'hommes et de femmes aux prise avec la difficulté de refaire leur vie, le déracinement, la perte des repères mais aussi avec les revers de la vie de famille et les aléas de la vie. Avec ces histoires particulières, on touche à une certaine forme d'universalité.
Bonjour,J'ai découvert cet auteur avec plaisir,Ces 8 nouvelles m'ont fait découvrir l'état d'esprit de ces réfugiés,qui ont quitté leur pays leVietnam,pour fuir le régime communiste.Certains en quête d'une identité,cherchent leur place,parfois dans le souvenir,d'autres en contraire en avançant.Ces récits sont plein d'émotions,de sentiments que l'auteur réussit fort bien à nous faire partager.Le style est clair,facile à lire,les descriptions des lieux nous font voyager.J'ai vraiement apprécié.
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