Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Quand, à l'été 2002, les policiers retrouvent le cadavre d'un retraité dans sa maison, ils pensent directement à un suicide. Joseph Chandler est vu par ses voisins comme quelqu'un de renfermé, assez étrange. Par ailleurs, aucune affaire personnelle, ni empreinte n'est retrouvée dans son appartement.
Ce concept de “true crime” m'a à nouveau beaucoup plu. Nous sommes ici dans une affaire avec beaucoup de rebondissements et très mystérieuse. Ce livre est vraiment facile à lire avec uniquement des éléments essentiels sur l'affaire.
Un homme est retrouvé mort dans son minuscule appartement. Mort depuis quelques jours, la découverte du corps par les policiers est très particulière : la chaleur de la région de Cleveland n’aide pas les policiers à supporter l’odeur lourde du corps en décomposition. Dans cet appartement, il n’y a pas beaucoup de chaleur humaine : pas de décoration, pas de signe de vie véritable à l’exception d’un bureau bien rangé, avec 2 livres vantant les techniques pour devenir riche, et d’un coffre-fort fermé. Grâce au bail de l’appartement, les policiers savent qui il est : Joseph Chandler. Mais rapidement, des questions apparaissent au sujet de cet homme : la particularité de l’appartement est aussi qu’il n’y a aucune empreinte ADN, et que cet homme ne semble pas avoir de famille ni d’amis proches. Le bail de l’appartement précise les noms des 2 personnes pouvant être contactées en cas de problème : sa sœur et un ex-collègue. Après quelques recherches, les policiers s’aperçoivent que cette sœur n’existe pas et que l’adresse de cette sœur est inventée. Les policiers contactent alors son ex-collègue, qui lui précise qu’il n’a jamais eu de véritable contact en dehors du travail et que ce collègue n’a invité à dîner chez lui qu’une seule fois, mais qu’il n’avait jamais renouvelé l’invitation.
La recherche d’héritiers est une des particularités aux Etats-Unis : des enquêteurs se mettent à la recherche de la famille d’un défunt et en échange prennent une part de l’héritage pour compenser leur travail. Les enquêteurs vont alors se succéder dans cette affaires et bientôt, ils vont s’apercevoir que ce Joseph Chandler a changé son identité depuis plus de 24 ans. Pourquoi a-t-il changé son identité ? Comment a-t-il pu passer entre les mailles du filet pendant aussi longtemps ? Cache-t-il un passé de meurtrier ?
J’ai découvert ce livre en écoutant une conférence organisée par Vleel. Et puis j’ai vu passer les avis de lecteurs sur les autres livres de la même collection. Attirée par les faits divers racontés par des journalistes captivants et ne se mettant pas en avant dans le livre en racontant par le menu le détail de leur enquête, celui-ci me paraissait le plus intéressant car le mystère sur ce Joseph Chandler est entier. J’ai été prise dès les premières pages de ma lecture et l’ai terminé très rapidement. J’ai apprécié cette lecture, simple d’accès, fourmillant de détails intéressants. Quelques digressions sur quelques personnes menant les enquêtes n’ont pas ralenti la lecture. La toute fin du livre nous permet d’avoir des nouvelles des personnes marquantes de cette histoire au moment de l’écriture de ce livre.
Bref, une bonne lecture encourageante pour les prochaines sorties sur le même format. Je recommande.
Le journaliste Thibault Raisse est parti sur les traces de l'inconnu de Cleveland et a décortiqué l'enquête.
Banlieue de Cleveland, été 2002 où il fait très chaud. Découverte du cadavre d'un retraité , Joseph Chandler en très grande décomposition . Il semblerait qu'il se soit suicidé par l'arme à feu retrouvée sous son corps. Pas d'autopsie. Aucune empreinte digitale dans la maison ni dans son pick-up . Une belle somme sur les comptes bancaires, il faut donc retrouver des héritiers.
A partir de là, les détectives et policiers vont découvrir que cet homme vivait sous une fausse identité, celle d'un enfant décédé dans un accident de voiture avec ses parents il y a de nombreuses années.
Ayant été hospitalisé, l'hôpital avait conservé un tube de fluides corporel qui va permettre de récupérer quelques traces d'ADN mais incomplètes. Ces données vont être entrées dans différents sites conservant les ADN de milliers de personnes. Les enquêteurs vont remonter la piste et découvrir sa véritable identité et retrouver sa famille, ses fils.
Nous ne saurons hélas pas pourquoi il se cachait sous un faux nom et malgré de nombreux appels à témoins, rien à ce jour, mais les enquêteurs ne désespèrent pas.
Été 2002, Eastlake, petite ville des États-Unis, proche de Cleveland, autour du lac Érié, le corps d'un vieil homme est retrouvé dans son appartement. L'homme s'est vraisemblablement suicidé quelques jours auparavant. L'affaire est vite classée. Mais un enquêteur privé découvre bientôt, à la faveur d'une recherche d'éventuels héritiers que cet homme Joseph Chandler vit depuis vingt-quatre ans sous une fausse identité. Le vrai Joseph Chandler est mort enfant dans un accident de voiture. Dès lors, l'affaire facile prend une autre tournure.
Thibault Raisse est journaliste spécialisé en faits divers et grandes enquêtes criminelles, il a notamment coécrit un article sur l'affaire Xavier Dupont de Ligonnès dans le magazine Society. Il s'empare de l'affaire de Cleveland et restitue avec beaucoup d'intérêt pour le lecteur l'atmosphère des différentes époques, des lieux : Cleveland après une période faste a décliné pour devenir une grande ville un peu oubliée, endormie dans laquelle il ne suffit pas de traverser la route pour trouver un emploi. Sa banlieue, Eastlake en tête n'est pas en reste, et elle est un endroit idéal pour ne pas se faire remarquer, pour vivre une vie tranquille et sans histoire, ce que parvient à faire Joseph Chandler. L'auteur du texte explique qu'aux États-Unis, il est relativement courant et aisé de changer de nom, d'emprunter celui d'un enfant décédé et de recommencer une vie. Mais une erreur, un grain de sable enraye souvent le mécanisme. Pas pour Joseph Chandler, ce qui étonne encore davantage les enquêteurs.
Je ne suis pas forcément amateur de ce qu'on appelle en bon français le true crime, mais j'avoue que ce récit m'a tenu jusqu'au bout. Thibaul Raisse est fort bien documenté et sait retranscrire tout cela de joli manière, de sorte que l'on a très envie de savoir qui était réellement Chandler et les raisons de son changement de nom. Il faut cependant aimer le récit journalistique, qui n'est pas du roman. Personnellement, je trouve que, au moins sur ce titre, c'est bien vu, ça fonctionne très bien et c'est à la portée de tous les lecteurs. Il me semble que les éditions 10/18 ont créé une collection avec ce genre de récits, je ne dis pas non à une autre lecture.
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