"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Bob Marley qui ressuscite et qui se promène un peu partout sur terre, qui va vivre une nouvelle histoire d'amour et qui va même s'entretenir avec le Pape. C'est le sujet de ce petit roman complètement perché.
Si il y a bien une chose que l'on peut dire sur ce roman, c'est qu'il fait preuve d'une réelle originalité sur le thème choisi ! Maintenant, je l'ai trouvé un peu trop décousu et j'ai donc eu un peu de mal à m'immerger complètement dans ce récit.
C'est dommage car il y a des passages très drôle, bien pensés mais cela manque un peu de liant entre les différents chapitres et peut-être aussi de profondeur sur certains personnages par exemple ou pour certaines situations.
En tout cas, c'est une lecture rapide, facile qui ne manque ni d'originalité, ni d'humour et donc rien que pour ça, je suis content d'avoir lu ce livre. Maintenant, son aspect un peu décousu et son manque de profondeur sur certains points n'en fait pas une lecture indispensable que je recommanderai.
Un petit livre complètement déjanté à l’image du sujet : la résurrection de Bob Marley. Si vous aimez ce chanteur mythique ou simplement si vous appréciez les textes décalés et originaux, alors lisez ce livre. Au-delà du sujet, vous y trouverez quelques sujets de réflexion. Outre Bob Marley, on y croise également quelques personnages atypiques, dont le Pape. Justement, le Pape, c’est intéressant de connaître sa position face à ce Messie ressuscité. Si non è vero, è bene trovato (si ce n’est pas vrai, c’est bien trouvé).
Outremer 1311, comme le pigment bleu qui donnera le Bleu Klein. A partir de faits réels, de témoignages fictifs de personnages ayant existé dans l'entourage du peintre, Teodoro Gilabert raconte les années qui vont mener Klein à la reconnaissance nationale puis internationale.
D'Yves Klein, je connaissais le fameux Bleu Klein et les monochromes, pas grand chose de plus, et surtout rien de sa vie pourtant assez romanesque. En convoquant les proches, amis, peintres, plasticiens, galeristes, les femmes -nombreuses- de la vie du peintre, les détracteurs, les admirateurs, des gens de diverses origines qui ont côtoyé Yves Klein, Teodoro Gilabert dresse un portrait à la fois fascinant et déroutant. L'homme a un immense talent, une ambition démesurée et un melon -comme on dirait de nos jours- à faire pâlir certains acteurs, chanteurs et/ou sportifs se croyant au-dessus du lot parce qu'ils ont vendu ou marqué.
C'est un petit livre passionnant qui va au-delà de Klein, qui parle de l'art en général, de la vision de ceux qui le changeront, des sacrifices à faire pour bâtir une œuvre, d'une certaine folie pour entreprendre et supporter toutes les conséquences. Extrêmement instructif et abordable, on y croise les grands noms de l'art abstrait de la seconde moitié du XX° siècle, ce qui, parfois, nécessite de feuilleter un dictionnaire ou Wikipédia pour se remettre en tête leurs œuvres, ou mieux encore, d'aller au musée, parfois l'on trouve une toile, une installation et l'on se dit, tiens, j'ai entendu parler de cet artiste-là.
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