"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quelle bonne idée d'avoir regroupé en un one-shot des deux tomes du manga Les chats du Louvre et de l'avoir en plus colorisé ! On a plus l'impression d'avoir un roman graphique entre les mains, même si le sens de lecture reste celui de droite à gauche.
Un magnifique voyage dans les entrailles du Musée du Louvre en compagnie de chats qui changent d'apparence la nuit, une histoire fantastico-onirique, de la poésie dans le scénario et les illustrations, en conclusion une vraie réussite de 417 pages qu'on ne voit pas défiler !
Etonnement qui laisse place à une couverture sublime quand on enlève celle de papier. Un dessin noir, strié de quelques tracés blancs. Un monde qui promet onirisme.
Aucun résumé, aucune piste. J'ouvre et commence la lecture sans avoir une seule idée de ce qui se trame. De l'histoire, j'en retiens la poésie, l'étonnement. Un récit qui est atmosphère, envoutement au coeur de traditions qui me sont inconnues. On s'immerge, on questionne, on s'étonne.
Des personnages masqués, vêtus de costumes traditionnels. Une danse pour invoquer la pluie, faire tomber la bienfaitrice. C'est une lutte contre la nature, un enchantement qu'ils essayent de produire. Sorciers venant quérir l'ondine. Sculpteurs et Danseurs s'affrontent. De ceux octroyant le masque permettant de jongler avec les esprits, et ceux qui ondulent leur corps, jouent de dextérité pour amadouer la nature.
Un monde revenant vers la nature. Une civilisation qui a abandonné le tracas technologique. Un retour aux sources.
Critique de Stéphane Jorno (Télérama) qui m'a donné envie de découvrir ce manga:
"Soîchirô Sonô n'est pas un samouraï ordinaire. Débarqué à Edo (premier nom de Tokyo), il passe son temps sur les toits, à contempler le vol des oiseaux ou bien à faire des ricochets avec son petit voisin, Kankichi. Un rien négligé, ce longiligne jeune homme pense à voix haute et s'esclaffe tout seul au hasard de ses flâneries. Il a même troqué son katana contre une épée de bambou - pas très martial tout ça... Pourtant, animaux et guerriers qui croisent son chemin flairent en lui un danger mortel. A priori, Taiyou Matsumoto dessinant une histoire de samouraï, c'est aussi plausible que d'élever un espadon dans une baignoire. Difficile d'imaginer cet électron libre - qui, avec Gogo Monsters et Amer Béton, nous a habitués aux narrations poussées jusqu'au point de rupture - se coulant dans un genre aussi fréquenté que codifié. Le résultat, pourtant, est stupéfiant. Avec ce style inimitable qui tient autant du Picasso cubiste que des gribouillages d'enfant, Matsumoto donne une vision pertinente du Japon féodal, aussi juste dans l'esprit que les gravures d'époque. Surtout avec ce samouraï « qu'il ne faut pas secouer parce qu'il est plein de larmes », comme aurait dit Henri Calet, le mangaka offre le portrait subtil d'un maître d'armes qui tente d'échapper à ses démons. Sans doute l'histoire la plus touchante, et la plus accessible, d'un des plus grands dessinateurs japonais contemporains."
J'ai donc tenté et j'ai tellement apprécié que j'ai hâte de pouvoir me procurer la suite.
Une histoire pas engageante et fouillis, un fil d'intrigue pas facile à démêler. Des dessins pas trop travaillé et pas très beaux. C'est un manga sans envergure que j'ai refermé très vite et dont je ne lirai pas la suite, moi qui suis une fana du genre, je suis déçue, ce qui est rare.
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