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Il me tardait de lire cette intégrale et d'arriver à son terme tant cette grande fresque de Fantasy (mode Youth) m'a plu dans sa construction de cet univers partagé entre tribus et peuples où magie, sorcières, destins personnels se nouent progressivement pour exploser sur un final dantesque. Il faut reconnaître à l'auteure un vrai talent pour planter des décors différents et riches, décrire des personnages à la base assez communs qui vont se révéler des sortes de héros en mode "marvel"; des destins qui se forgent avec cette pointe de sentiments sans excès au détour des aventures de chaque personnage clé...Une histoire d'un empire éclaté où les ambitions mal déguisées de quelques-un vont faire se dresser différents peuples asservis, en quête d'unité contre les trahisons, les chantages et pour une certaine liberté, bref l'histoire du genre humain mais par la prise de conscience de très jeunes gens et ados de leur importance de créer un monde plus présentable. Il y a un peu d'Homère, de marvel ou de Tolkien dans cette intégrale qui captive tout type de public.
Merci de cette découverte.
Pour une première découverte d'une auteure..... j'avoue avoir été emporté dans ces 312 pages partagées entre l'histoire, les personnages, les différents royaumes qui vont être le fil rouge de l'auteure pour mélanger combats épiques, stratégie (on n'est pas loin des Échecs), traitrises, amours et destins. Non nous ne sommes pas dans une énième diffusion d'un soap nord américain mais d'une véritable épopée.
Mêlant habilement des personnages plutôt forts quasi mythiques, des êtres mi-humain / mi - papillon, des peuples dont les divergences et les conflits interviennent à intervalle réguliers, de la magie c'est tout un monde qui s'offre au lecteur que je suis. Une fresque diablement attachante et addictive dont je n'attends que les volumes complémentaires et riches en rebondissements. On ne s'ennuie absolument pas dans cette lecture.
Le Septentrion est partagé entre à l'Est le fameux guerrier Khazan et sa lieutenant Iridiane, à l'Ouest Muskin le chef des Araks sous l'emprise passionnelle d'une des filles de la terrible reine Zei, cette dernière ambitionnant de devenir la seule maîtresse de l'ensemble par ruse, mariages sanglants et trahisons et en mode plus pacifique mais laborieux le peuple hybride et casté (on imagine assez des papill-hommes) de la Ruche à la recherche de son avenir et de la reproduction de ses membres et enfin le Nord où les magiciennes se sont succédées mais dont nous suivons particulièrement Lulaï être aux grands desseins (mettre la main sur Khazan particulièrement) qui devra s'affranchir d'emprises néfastes.
Fresque titanesque dans l'absolu où chacune et chacun devra faire les meilleurs choix possibles entre raisons, violences et cœur. Pour cela, nous avons droit à la totalité des outils imaginaires possibles (des scènes de combats homériques, des inventions guerrières dignes des plus grands peuples de l'Histoire, Léonard de Vinci a dû probablement être issu du peuple de la Ruche (lol), des scènes quasi orgiaques (lol à nouveau avec le mode de reproduction du peuple de la Ruche.... les antennes frétillantes), de l'humour on l'aura compris et un sens de la conquête que les dynasties royales et impériales que nous connaissons n'aurait pas renié. Tout cela est mené avec rythme (ma bande originale musicale d'accompagnement ce fut Goran Bregovic s'y est prêtée parfaitement), intelligence, sans temps mort, le suspense minimum nécessaire et les rebondissements de circonstance.
J'en redemande.
Dans une cité-bulle des territoires de l'Ombre où la lumière est comptée aux pauvres gens, la jeune Gwen, 12 ans, est accusée de sorcellerie en raison de sa chevelure rousse. La populace déchainée veut même improviser un bûcher pour la brûler vive car elle s'imagine qu'elle a fait périr père et mère dans un incendie. Un capitaine de la garde consulaire s'interpose juste à temps. Sur ordre du consul Leroy, il la tire des griffes de la foule et la conduit à la Tour Froide, prison de fort mauvaise réputation...
« Voleurs de lumière » est une nouvelle (ou novella d'une centaine de pages) de fantaisie fantasmagorique pleine de poésie, de symbolisme et d'images oniriques surprenantes. Ce texte magnifique est porteur de thèmes aussi intéressants que celui du passage de l'ombre à la lumière, ou celui de l'opposition entre l'oppression et la liberté, sans parler de la haine et l'amour ou de la mort et la vie. D'où un aspect conte philosophique qui donne à réfléchir et pas juste à rêver comme cela peut être trop souvent le cas dans ce genre de littérature. Le personnage de Gwen est attachant et sympathique, une vraie héroïne que l'on quitte à regret en se disant que cette histoire dévorée trop vite appelle à une suite dans cet univers particulièrement étrange et original. La plume est alerte et agréable, le style limpide et efficace. Un vrai régal pour amateurs (trices) de fantaisie de qualité.
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