Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Wil vient d’emménager à Toronto avec ses deux mamans, surnommées les Mapas, et son chien Templeton. Il fait son entrée au collège après une longue scolarité par correspondance. Le premier jour, un camarade de classe, Tyler, tombe sur une lettre que Wil a rédigée et la fait circuler auprès des autres élèves. Tout le monde se moque de Wil qui le vit très mal, mais il n'interrompt pas sa scolarité et fait face. Au fil du temps, il va réussir à se faire un ami prénommé Alex et un autre beaucoup plus vieux, Sal, qu'il a rencontré dans un cours d'aquagym pour personnes âgées donné par l'une de ses mères. Wil fait partie de la fanfare de son établissement scolaire. Le prof propose un échange avec une école de musique parisienne. Wil va accueillir son correspondant Charlie qu'il pense être un garçon. Mais Charlie est en fait Charlotte et Wil en tombe très amoureux.
L'histoire semble simple mais elle est merveilleusement racontée par Susin Nielsen. Les thèmes abordés dans ce récit (la confiance en soi, l'amour, l'amitié, le harcèlement) sont ceux qui préoccupent les adolescents. Les romans de cette auteure ne me laissent jamais insensible. « La vie en rose de Wil » est un roman très drôle et émouvant. J'ai ri et j'ai pleuré. L'écriture est fluide et agréable, c'est un vrai plaisir. J'ai apprécié que l'auteure valorise la diversité dans son roman (l'homosexualité, avoir un ami beaucoup plus âgé, ne pas entrer dans des cases) même si ce n'est pas ces sujets qui sont développés ou au centre de l'histoire. La force de l'écriture de l'auteure réside dans sa capacité à transmettre des valeurs humaines comme l'altérité, la tolérance, l'entraide ou encore le respect de l'autre sans jamais tenir de discours moralisateur.
Ouvrir un livre de Susin Nielsen, c'est comme se blottir sous une couverture tellement l'écriture est sensible et réconfortante.
« La vie en rose de Wil » est un roman formidable à mettre dans les mains de tous les adolescents et adultes !
Violette nous raconte sa vie d'ado, qui essaie de vivre au mieux la séparation de ses parents. Son père les a quittées pour une jeune femme avec qui il a eu des jumelles en Californie. Violette vit au Canada avec sa petite soeur, Rosie, et sa mère qui se débrouille comme elle peut dans la maison qu'elle a bien du mal à entretenir et avec son job de professeur de coiffure dans une école professionnelle. Entre les périodes de grosse déprime et d'alcool et celles plus joyeuses où elle est amoureuse, elle laisse Violette et sa soeur livrées à elle même.
C'est donc un défilé de nouvelles conquêtes que Violette a bien du mal à supporter sachant dans quel état va finir sa mère lorsque cette histoire va se terminer.
Sur un ton malgré tout enjoué, dynamique et très moderne, Violette nous raconte ces enquêtes sur ces prétendants, tous plus minables les uns que les autres et décide d'écrire à George Clooney qu'elle estime être la meilleure personne pour sa mère.
Bien agréable moment de lecture, léger et drôle.
Il y a deux ans, Pétula a perdu sa petite soeur, Maxine dans des circonstances tragiques. Un décès que les parents de Petula, ne sont toujours pas arrivés à surmonter. le père se plonge dans son travail et la mère s'est lancé dans l'adoption de chats pour compenser la perte de sa fille. Quant à Pétula, elle a développé de nombreuses phobies : elle doit avoir une hygiène irréprochable comme ne séparer les mains des personnes à mains nues, ... et elle s'est éloignée de sa meilleure amie.
Ce qui va l'amener à suivre un atelier art thérapie dans son lycée. Elle va y rencontrer d'autres adolescents comme elle en souffrance. La rencontre en la personne de l'homme bionique, Jacob va bouleverser ses habitudes. Il va exorciser ses peurs les plus profondes et l'aider. C'est un optimiste tout le contraire de Pétula qui elle est une pessimiste, persuadée qu'il faut faire preuve d'une extrême prudence dans la vie.
C'est un roman écrit toute en finesse qui traite du deuil, du sentiment de culpabilité, des drames de la vie vécus par des adolescents. Mais aussi sur leur capacité à surmonter les drames. Nous suivons ces adolescents dans ces ateliers d'art thérapie, nous vivons leurs drames, leurs mal être, le fait d'être en marge de la société et nous éprouvons de la compassion pour eux. Ces adolescents ont développé une sorte d'auto défense pour se protéger. Je me suis attachée aux personnages, j'ai trouvé que l'auteur a su nous dépeindre les émotions de Pétula justement. Les mots employés sont justes, claires. Comment peut-on survivre à la perte d'un être chère surtout quand on est ado ?
C'est un livre plein d'espoir. Une ode à la vie. Un livre qui nous fait réfléchir. c'est un roman pour adolescents mais je le conseille également aux adultes car les thèmes abordés sont forts et méritent qu'on s'y attarde car il y'a une petite dose d'optimisme sans spolier la fin
Félix, un ado de 12 ans, vit avec sa mère et sa gerbille. Mais Astrid, sa mère, a du mal à garder un travail sur le long terme et s'arrange souvent avec la vérité. Différentes péripéties vont les conduire à perdre leur logement. Félix et sa mère vont devoir se résoudre à vivre dans le combi Volkswagen de l'ancien copain d'Astrid.
Félix est passionné par le jeu télévisé « Qui, Que, Quoi, Quand » une variante canadienne de questions pour un champion. Il a d'ailleurs appelé sa gerbille « Horatio » qui est le prénom du présentateur de l'émission. Un jour, Félix apprend qu'il va y avoir une édition junior. Il décide de tenter les sélections, d'autant que s'il gagne, il pourrait remporter une grosse somme d'argent qui représenterait la fin de la galère et leur permettrait de prendre un nouveau départ.
Le lecteur suit le quotidien fait des débrouillardises de Félix, des difficultés : la promiscuité du combi, la vie sans aucun confort, la faim, la dépression de sa mère mais aussi les bons moments : sa rentrée dans son nouveau collège et sa rencontre avec ses nouveaux amis.
L'auteure aborde avec finesse et intelligence un sujet sérieux : la précarité, sans misérabilisme et avec beaucoup d'humour. Dans ce roman, les personnages sont attachants et le lecteur ressent de l'empathie pour eux. Le personnage de Félix impressionne de part sa maturité et son optimisme. J'ai beaucoup aimé que des valeurs humaines comme l'entraide, la solidarité, la bienveillance soient mises en exergue dans ce récit. J'ai eu un énorme coup de cœur pour ce livre qui fait un bien fou et met du baume au cœur et dont j'aurai voulu faire durer la lecture.
J'ai toujours entendu des avis dithyrambiques sur Susin Nielsen que je découvre à travers « Partis sans laisser d'adresse » et je trouve que c'est totalement mérité. Ce roman a été un énorme coup de cœur. D'ailleurs, suite à la lecture de ce dernier, je me suis précipitée sur « Les optimistes meurent en premier ».
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